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La banque du Crédit Social

le jeudi, 01 juillet 1943. Dans La vie créditiste

La banque du Crédit Social en Nouvelle-France est faite de dévouement. Le dévouement y pousse comme le crédit-chiffres chez les banquiers. Pas à coups de plume, mais à coups de cœur, à coup de patriotisme.

Le mouvement créditiste est riche, riche en hommes ; le reste vient par surcroît. Chez les poli­ticiens, il faut de l'argent pour faire bouger des hommes ; c'est parce qu'ils suivent une école où l'argent est maître et l'homme serviteur. Chez les créditistes, ce sont les hommes qui font bouger l'argent lorsqu'il y en a besoin ; c'est parce que, à l'école créditiste, l'homme doit commander et l'ar­gent obéir.

Si l'on en veut un exemple, qu'on lise le com­muniqué suivant de M. Edmond Major, de Drummondville. M. Major est le commandant territorial chargé de monter et affermir l'Union des Électeurs dans le comté de Drummond.

Le 13 juin dans Drummond

"Les créditistes bougent plus que jamais de ce temps-ci. Il faut que les cadres de l'Union des Électeurs soient complétés dans tout le comté de Drummond pour le 27 juin, et ils le seront. Les brochures de l'Île du Salut entrent partout, pour éclairer, renseigner et pousser à l'action ; nous en sommes déjà au quatrième mille.

"Il s'est tenu seize réunions dans cinq paroisses différentes du comté dans la seule journée du di­manche 13 juin ; trois dans St-Eugène ; quatre dans St-Germain ; deux dans St-Majorique ; qua­tre dans St-Cyrille ; trois dans Ste-Jeanne d'Arc.

"Résultats de cette journée : une trentaine d'a­bonnements à Vers Demain ; 300 brochures de l'Île du Salut placées dans autant de familles ; plus de 600 personnes à qui fut expliquée l'Union des Électeurs. Partout, des patriotes ont accepté de travailler à l'éducation et à l'organisation de leurs concitoyens, en entrant comme Voltigeurs pour former les cadres de l'Union des Électeurs, la seule du genre dans le monde entier.

"À ceux qui se demanderont comment la pro­pagande des créditistes se finance, nous pouvons répondre et prouver que c'est à coup de dévouement. Et la preuve, c'est que pour faire sortir une cinquantaine de créditistes dimanche, avec sept automobiles de créditistes, dans cinq paroisses, et cela toute la journée, il n'en a pas coûté un seul sou à l'organisation.

"Ce sont donc des créditistes, et de vrais, qui financent le mouvement et qui, de plus, le font par devoir, en toute humilité, sans chercher ni gloriole ni mention spéciale en retour.

"Ces faits répondent à ceux qui se demandent comment on pourra jamais arriver à avoir le Cré­dit Social. Le dévouement des créditistes est un dévouement presque sans limites et que rien ne peut arrêter. Nous ne connaissons pas une organi­sation, quelle qu'elle soit, pour arriver même de loin avec la force de l'Union des Électeurs, bien que celle-ci soit encore très incomplète."

Edmond MAJOR

Finance de la radio

Des particuliers tiendront à financer les quarts d'heure de radio hebdomadaires. Des groupes aus­si. Le journal "Vers Demain" sera heureux de dire au moins à ses lecteurs à qui la population est re­devable du soutien financier de ces émissions.

Chaque quart d'heure de CKAC, Montréal, coûte  ; $60.00.

Chaque quart d'heure de CKRN, Rouyn, coûte  ;    $15.00.

Chaque quart d'heure de CBJ, Chicoutimi, coû­te  ; $10.00.

Des créditistes peuvent s'organiser pour faire payer une émission de CKAC, par exemple, par le groupe de leur ville.

Dès aujourd'hui, nous sommes heureux d'an­noncer que  ; :

L'émission de CKAC du 6 juillet,  ; $60.00, est payée par une dame de Montréal qui s'intéresse beaucoup au Crédit Social, mais désire taire son nom.

L'émission de CKRN du 22 juin,  ; $15.00, a été payée par Rémi Joyal, garagiste de Rouyn. L'émission de CKRN du 29 juin, également par Rémi Joyal.

L'émission de CKRN du 6 juillet, sera encore payé par Rémi Joyal.

L'émission de CBJ, du 8 juillet,  ; $10.00, est payées par Élie Tremblay, de St-Joseph d'Alma. L'émission de CBJ, du 15 juillet,  ; $10.00, est payée par Fortunat Labonté, de St-Joseph d'Alma.

La radio à Chicoutimi

Au moment de livrer notre copie à l'imprimeur, il nous est possible d'annoncer à nos lecteurs que l'Union des Électeurs donnera une émission par semaine au poste de Chicoutimi  ; : tous les jeudis soirs, de huit heures à huit heures et quart, à par­tir du 8 juillet.

Les créditistes, tous les amis de la cause, tous les patriotes de la région du Saguenay se réjouiront d'avoir les mêmes avantages, de ce côté, que leurs confrères de l'Abitibi et du Témiscamingue. Ils n'ont plus rien à envier à la partie de la province couverte par le poste de La Presse  ; : ils bénéficie­ront des mêmes messages.

À inscrire donc dans les carnets créditistes :

CKAC - Montréal........mardi, 7.45 p.m.

CKRN - Rouyn   .. mardi, 8.15 p.m.

CBJ - Chicoutimi..   .. jeudi, 8.00 p.m.

Tous les créditistes vont certainement appren­dre avec grande joie que l'Union des Électeurs commencera le mardi, 6 juillet, à sept heures et quarante-cinq du soir, une série de causeries heb­domadaires d'un quart d'heure au poste de radio CKAC, de La Presse, Montréal.

Ces émissions seront reprises chaque mardi soir, à la même heure, 7.45 à 8.00. Nous avons demandé au poste de nous retenir ce quart d'heu­re pendant six mois.

Le poste de La Presse couvre de ses ondes la partie la plus peuplée de la province. Aussi n'a­vons-nous point hésité à le prendre, malgré le prix élevé de chaque quart d'heure. Nous som­mes confiants que les créditistes, que tous les amis de la cause, vont avoir à cœur de contri­buer, pour leur part, petite ou grosse, aux frais de ces émissions.

Déjà, les créditistes de l'Abitibi et du Témisca­mingue bénéficient du quart d'heure hebdomadai­re de radio par le poste CKRN de Rouyn. Eux aussi sont servis le mardi, un quart d'heure plus tôt que le quart d'heure du poste CKAC. Le service du poste de Rouyn sera continué, parce que, à cette distance, la réception des ondes de Montréal est généralement trop faible.

Comme nous le disions dans le dernier numéro, la radio est un excellent moyen de propagande. Mais les créditistes, gens pratiques, vont y lier l'organisation. Pour cela, au lieu d'écouter isolé­ment la causerie du mardi, qu'on fasse de petites veillées créditistes. Qu'on groupe autour de la radio, à l'heure de l'Union des Électeurs, des gens qu'on veut intéresser et mobiliser pour l'action.

Le quart d'heure de causerie fini, le conduc­teur du groupe prend la parole, questionne et fait questionner, développe des points, offre l'Île du Salut ou demande si elle a été lue, présente le journal Vers Demain et prend des abonnements, enrôle des travailleurs, lève des contributions pour la finance des émissions, donne les nouvelles qu'il peut avoir reçues de la direction, et autres acti­vités ordinaires de ce genre de réunions.

Dans les places bien organisées, les fonds levés sont remis au commandant territorial, ou au lieu­tenant qui sait où les faire parvenir. Partout ail­leurs, on adressera ces recettes au bureau central : VERS DEMAIN, QUEBEC, P. Q.

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