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Gouvernements, syndicats et producteurs devraient s'unir

Thérèse Tardif le lundi, 01 mars 2004. Dans Crédit Social

Pour régler les problèmes d'argent de tous, en modernisant le vieux système financier

Plutôt que de se battre comme des lions, les uns contre les autres, les gouvernements, syndicats, producteurs et ouvriers devraient s'unir et déployer leurs forces contre leur ennemi commun : le vieux système financier qui date du 18e siècle et qui bloque le progrès 2004. Finie la dictature du gouvernement avec sa loi du bâillon ; finies les grèves des syndicats qui menacent de tout casser comme le font les terroristes ; finis les casse-tête des producteurs obligés de tout endurer, eux qui font vivre le pays ; finies les demandes d'augmentations de salaires des ouvriers qui font augmenter les prix. Donnons à notre pays un système financier au service de chaque personne, un système financier 2004, qui permettrait à chacun de bénéficier des fruits du progrès 2004.

Le gouvernement manque d'argent, tout est arrêté, tout est bloqué, le gouvernement manque de bouts de papier dans ses coffres ou de chiffres dans son compte de banque.

Pour se renflouer, le gouvernement ne s'attaque pas au système financier, cause de son manque d'argent, non, il sort les vieilles matraques des vieux gouvernements pour assommer les assistés sociaux, les plus pauvres d'entre les pauvres, les tenant responsables de son manque d'argent et de leur pauvreté.

Un gouvernement tout neuf avec des députés tout neufs, nous avait fait espérer, qu'enfin, il y aurait du nouveau dans l'administration publique. Mais nous sommes obligés de désenchanter.

Possible que des jeunes gens intelligents et instruits ne soient pas capables de discerner et de comprendre que s'il manque d'argent au pays, ce n'est pas la faute des assistés sociaux, ni de ceux qui travaillent, mais de la faute des fabricants d'argent qui n'en font pas assez pour représenter les abondantes richesses réelles fabriquées par la population elle-même ?

Notre nouveau gouvernement cessera-t-il de nous présenter des bilans comme les anciens gouvernements :

Dettes publiques effarantes et écrasantes pour la population ; taxes et impôts surélevés qui dépossèdent les citoyens de leur pouvoir d'achat péniblement gagné à la sueur de leur front. Une jeunesse surdiplômée et découragée, sans emploi, avec dette scolaire de $30,000, $40,000, sans espoir de s'en sortir. Et cet hiver, hausse du chômage au Québec rendu à 9.4%. Que vont faire ces chômeurs sans revenu ? ? ? Que font les autres non inscrits au chômage, qui sont eux aussi sans revenu ? ? ?

Comme catholiques, avons-nous le droit d'ignorer cette misère chez nous, et cette misère plus grave encore dans les pays du tiers-monde, alors que la nourriture est en surabondance dans les magasins et les entrepôts ? Il ne s'agirait que de la distribuer par un dividende social. Ce qui favoriserait les producteurs, tout en tarissant la source de la misère.

Nos hommes d'État ont-ils perdu le cerveau pour ne pas comprendre qu'il ne s'agit que d'un problème de système financier arriéré, face à la modernisation des moyens de production ? ? ?

L'équipe de Jean Charest ne cessera-t-elle pas de suivre les vieilles politiques des gouvernements pourris qui ont déchristianisé et ruiné la province et le pays ? Ne se décidera-t-elle pas de regarder du côté de la finance pour corriger enfin ce qui ne va pas dans le système ? Ne cessera-t-elle pas de déposséder le peuple qui travaille et qui crée la richesse ? Ne donnera-t-elle pas un espoir de survie à la jeunesse, non pas en l'endettant, mais en lui remettant tout simplement la part de richesse du pays qui lui est due, par un dividende mensuel ?

Tout le monde attend de vous, M. Charest, un coup de barre, non pas sur la tête de la population, mais dans le système financier.

Vous nous direz que le domaine de la création de l'argent ne regarde qu'Ottawa. Une méthode alternative pour régler le problème au Québec serait de créer un Crédit-Québec, basé sur les richesses réelles de la province. Ce serait plus simple et plus logique que d'aller emprunter des chiffres chez les banquiers de New York, pour lesquels vous mettez en garantie les mêmes richesses du Québec ?

Nous vous invitons à lire l'article de Louis Even sur le Crédit-Québec. Si vous décidez de l'appliquer, nous vous promettons que les Québécois vous choisiront comme leur Premier Ministre jusqu'à la mort. Sinon, si vous continuez à rétrograder, les cheveux n'auront pas le temps de vous blanchir sur le siège de Premier Ministre d'un Québec qui en a soupé de se faire assommer par les dettes, les impôts et les taxes. Qui en a soupé de se faire mentir par les Syndicats qui ne s'attaquent pas au vieux système financier, cause des problèmes de tout le monde, mais qui aggravent ces problèmes en réclamant des augmentations de salaires qui font augmenter les prix, les taxes et les impôts de tout le monde.

Rendre financièrement possible, ce qui est physiquement réalisable, voilà une phrase qui résonne juste dans un cerveau équilibré.

Nous prions saint Joseph, patron du Canada, qui s'occupe spécifiquement des problèmes temporels des hommes, de convertir nos hommes d'État et de nous aider à mettre « fin au scandale de la pauvreté » en ce monde du troisième millénaire si riche de biens matériels, capable de nourrir l'humanité entière. Et que Dieu soit premier servi, chez nous, par nos prières et la sainteté de notre vie.

Thérèse Tardif

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