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Dans la bonne voie

le vendredi, 01 février 1946. Dans Crédit Social

Si le lecteur nous demandait quels articles du présent numéro nous lui recommandons par­ticulièrement, nous lui répondrions :

"Vous allez trouver une source de joie à lire l'article de la première page, puisque vous y voyez une nouvelle détermination de la part de l'Alberta à répéter des efforts sérieux pour établir le Crédit Social, envers et contre toute opposition.

"Si vous désirez des lumières et des commen­taires sur Bretton Woods, dont il a été tant parlé en décembre et que presque personne ne semble avoir compris, vous serez servi à souhait dans ce numéro.

"Mais si vous voulez vous orienter dans l'action politique, nous vous recommandons plus instamment l'article de la page 5 : Créditistes et Union des Électeurs. Lisez-le, et relisez-le attentivement, pour vous bien convaincre de son contenu et de sa portée."

Nous sommes à une nouvelle orientation poli­tique du mouvement créditiste en Nouvelle-France, et il importe que tous ceux qui partici­pent au mouvement soient parfaitement ren­seignés.

Après l'assemblée des commandants de dis­tricts, les 29 et 30 décembre, où furent tracées les grandes lignes de notre nouvelle formule politique, nous avons écrit à M. L. D. Byrne, technicien créditiste de l'Alberta et disciple de premier ordre du Major Douglas. Il nous a répondu : "Bien trouvé !... Vous êtes dans la bonne voie."

M. Byrne nous a fait des suggestions que nous mettrons à profit.

Quant à l'éditeur du Canadian Social Credi­ter, avec qui nous avons communiqué en même temps qu'avec M. Byrne, il s'est empressé de nous dire qu'il publierait notre programme d'un parlement des électeurs en première page de son prochain numéro. Et c'est fait.

Dans notre province, partout où nous avons eu l'occasion de rencontrer le public créditiste — à Québec, à Montréal, à Shawinigan, en Beauce, — et partout où nos deux visiteurs, Gérard Mercier et Paul-Eugène Drolet, ont pas­sé, c'est un enthousiasme général.

Les créditistes, comme tels, se retirent du domaine électoral qu'ils abandonnent à l'Union des Électeurs établie sur une grande base. Mais les créditistes se font les architectes de l'Union des Électeurs, et ils en seront les animateurs, parce qu'ils en seront les membres les mieux renseignés.

*    *    *

Quant à VERS DEMAIN, il continuera d'en­seigner le Crédit Social et continuera à éclairer ses lecteurs sur les questions économiques et politiques, parce qu'il continue d'être l'organe du mouvement créditiste, le guide des architec­tes de l'Union des Électeurs.

Si les créditistes groupent les électeurs au­tour des objectifs seulement, ils ne renoncent pas, pour eux-mêmes, à étudier et comparer les techniques pour atteindre les objectifs. Ils sont, au milieu des électeurs, comme le clergé au milieu des fidèles.

Les distinctions peuvent paraître subtiles à des lecteurs d'occasion, pas à ceux qui nous sui­vent assidûment. D'ailleurs, l'action, la pleine action, à laquelle vont se livrer les créditistes pour promouvoir l'organisation de l'Union des Électeurs va les familiariser avec ces distinc­tions qui ont une grande importance.

C'est à cause de cette importance que nous recommandons si spécialement l'article de la page 8.

Le Directeur

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