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vieCinq ans de fidélité

Edmond MAJOR le mercredi, 01 novembre 1944. Dans La vie créditiste

Le présent numéro est le vingt-quatrième de la cinquième année.

VERS DEMAIN a maintenant cinq ans révolus. Ce n'est plus un petit bébé. Il a grandi, VERS DE­MAIN. Parti de zéro, il atteint maintenant une circulation de plus de 40,000, allant régulièrement dans 33,000 foyers de la province. Quel journal d'idée peut se piquer d'avoir atteint un tel déve­loppement !

À travers la tempête, VERS DEMAIN nous a gui­dés et protégés. Sans broncher, VERS DEMAIN a subi tous les assauts des financiers, et de leurs va­lets, les politiciens. Dans un temps où le grand nombre se croit forcé de se vendre au plus offrant, VERS DEMAIN est resté loyal à sa mission, à l'i­déal tracé dès son premier numéro. Au milieu des attaches politiques de toutes sortes, attaches d'in­fluence, de prestige, d'honneur ou de faveurs, VERS DEMAIN n'a jamais été attaché qu'à une seule chose : LA VÉRITÉ.

Sans se lasser, sans s'ébranler, sans jamais rien perdre de sa saveur, de son piquant, de sa fraî­cheur, de sa logique, de sa belle tenue, toujours serein dans les succès comme dans les épreuves, deux fois par mois, VERS DEMAIN porte la lumiè­re et le réconfort chez les victimes de l'ignorance. Il leur donne un rayon d'espoir, une raison de vivre.

VERS DEMAIN, c'est bien la forteresse inexpu­gnable dans laquelle se réfugient de plus en plus nombreux les victimes des assauts déchaînés par la Finance Internationale, la Franc-Maçonnerie, les planificateurs de tout crin, les socialistes et les po­liticiens. Ils sont heureux, les Créditistes, de pos­séder ce solide rempart pour les protéger. Ils en sont fiers de leur journal. Ils le répandent partout. Il faut faire la lumière dans tous les esprits.

Sortis des ténèbres, grâce à la lumière bienfai­sante de VERS DEMAIN, les Créditistes voient clai­rement leur route et leur objectif : la Liberté et la Sécurité. Au milieu de la confusion générale, ils vont de l'avant, confiants et assurés d'arriver à bon port.

* * *

Abonné à Vers Demain, tu es privilégié de pos­séder une aussi grande source de vie, de charité, de lumière et d'espoir. Sais-tu l'apprécier à sa va­leur ? Sais-tu déguster cette nourriture intellectuel­le si bien préparée pour toutes les intelligences ? Ne dédaigne pas les beautés qu'il renferme, ton Vers Demain ! Ne perds pas tout le bien qu'il peut faire à ton esprit, tout le profit que tu peux en tirer !

Il en a formé des hommes depuis cinq ans, VERS DEMAIN ! Il a soulevé de vrais patriotes, prêts à tous les sacrifices. VERS DEMAIN a fait des héros. Si VERS DEMAIN suscite tant de sacrifices et d'a­mour, c'est qu'il est le fruit des sacrifices et de l'amour.

Cher abonné, lorsqu'après une grosse journée de travail d'esclave, tu te sens à bout de force et pres­que découragé, prends ton journal et lis-le. Il saura te donner les forces nécessaires. Il saura rafraîchir ton esprit. Il saura te donner l'espérance dont tu as besoin pour traverser courageusement tous les ora­ges. Tu te sentiras grandi, transformé, après en avoir digéré sa riche substance. Puis, dans un élan de charité, tu voudras faire partager ta joie à tes voisins.

Courage. VERS DEMAIN saura bien éclairer les esprits et animer les volontés nécessaires pour triompher de la montée des forces socialisantes.

VERS DEMAIN nous donnera la force de briser nos chaînes d'esclaves, et demain, ce sera la Liberté !

À l'occasion de son cinquième anniversaire, fais-lui une promesse : celle de le lire et de le relire de la première à la dernière ligne, de le méditer pour en absorber toute la nourriture qu'il contient.

Tu en retireras une telle lumière et une telle ar­deur, que tu voudras te faire apôtre. Tu seras l'a­pôtre de la VÉRITÉ, pour porter aux autres ce que tu as reçu.

Vois tous ceux qui soupirent après cette lumière. Vois ces pères et mères de familles qui souffrent, inquiets de ce que sera demain pour leurs enfants, pour eux ! Vois ces jeunes gens et ces jeunes filles, désabusés par une société qui les a repoussés ou ne leur a offert que du fiel ! Toute cette belle jeunesse qui se perd, qui s'atrophie ! Elle a soif de VÉRITÉ, cette jeunesse ; elle a soif d'idéal. Tu n'as pas le droit de refuser de leur donner cette VÉRITÉ que tu portes en toi. Tu dois les inviter à partager ton idéal.

Entends l'appel de ta conscience et marche plein de confiance. Tout un peuple à racheter de la mi­sère, de la souffrance, de l'insécurité et de l'escla­vage : quelle belle tâche pour une âme généreuse ! VERS DEMAIN, voilà l'instrument du rachat : c'est la lumière ; c'est l'espoir.

Dans cinq autres années, souhaitons-le, grâce à lui, et grâce à toi qui auras su en profiter, la Nou­velle-France verra se lever l'aurore de la liberté et de la sécurité.

Edmond MAJOR

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