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Autre écho de Roc d'Or

le jeudi, 01 juin 1944. Dans La vie créditiste

Dans l'attitude prise par notre journal, l'été der­nier, vis-à-vis des expulsions de Roc d'Or, nous avons constamment tenu à placer la responsabilité des décisions sur le Ministre des Terres et Forêts lui-même, et non pas sur ceux qui ont à exécuter ses ordres. Il est trop fréquent, en démocratie, de jeter la faute sur le voisin ou sur des êtres fictifs.

Cependant, dans notre dernier article sur la question, numéro du 15 octobre 1943, page 7, nous avons publié une lettre de M. Henri Arpin, disant que les autorités (civiles et religieuses) de Malar­tic semblaient avoir protégé des indésirables et qu'elles accordaient des traitements inégaux et dis­criminatoires aux familles qui avaient dû quitter Roc d'Or.

La lettre impliquait même, spécifiquement dans ces insinuations, sans toutefois les nommer, le mai­re, le chef de police et le gérant de la Ville qui est en même temps chef de la Home Guard.

À la suite d'une mise en demeure de monsieur Armand Dumas, gérant de la Ville de Malartic, nous avons pris la peine de faire une enquête sur tous les cas qu'il nous a été possible d'étudier. Nous devons reconnaître, et nous le faisons sans arrière-pensée, n'avoir rien trouvé qui justifiât les insinua­tions publiées dans ce numéro du 15 octobre. En toute justice, nous rétractons volontiers ces avan­cés, qui n'étaient aucunement fondés.

Nous continuons à déplorer les afflictions subies par des familles qu'on avait laissées s'installer à Roc d'Or et qui doivent maintenant emporter ou abandonner leurs maisons et leurs petites cul­tures pour aller s'établir ailleurs. Mais nous ne voyons pas en quoi on puisse blâmer les autori­tés locales (civiles et religieuses) de Malartic pour leur comportement vis-à-vis des familles dé­placées.

Louis EVEN, l'éditeur

L'armée des Voltigeurs

Les Voltigeurs, ce sont ceux qui font partie de l'armée active et disciplinée du Crédit Social, ceux qui vont où leur commandant les envoie. Leur tra­vail ordinaire cet été, c'est de sortir le dimanche, en groupes, pour les visites à domicile dans les pa­roisses rurales.

L'armée des Voltigeurs grossit et se fortifie en qualité comme en nombre. Les rapports de quel­ques sorties donnés dans ce numéro en font foi. Des groupes de 10, 15, 20, 40, même 74 Voltigeurs, qui se déploient sur les rangs d'une paroisse ou de deux paroisses contigues, y laissent une trace.

Les Voltigeurs reconnus pour leur détermination et leur assiduité reçoivent un insigne spécial, mar­qué Voltigeur. C'est la livrée du militant de l'ar­mée régulière. Nous en avons actuellement 155, sans compter quelques-uns qui donnent des signes de fléchissement et auxquels nous devrons rede­mander l'insigne du Voltigeur en fonction s'ils ne reprennent pas leur fidélité interrompue.

L'armée créditiste, Voltigeurs et Défricheurs, constitue une force irrésistible, de plus en plus for­midable, qui va bientôt couvrir des régions entiè­res de la province. Ce sera la surprise de grands esprits qui se croient renseignés et ne conçoivent pas l'existence d'autres forces politiques que celles des vieux partis et de leurs succédanés de la C.C.F. ou du Bloc Populaire Canadien.

L'armée des Défricheurs

Le journal du 1er mars expliquait l'introduction de cette nouvelle hiérarchie dans l'Institut d'Ac­tion Politique : les Défricheurs, ceux qui s'enga­gent à lever un abonnement par semaine au jour­nal Vers Demain. Les inscriptions avaient com­mencé à la mi-février.

Après trois mois et demi, nous avons 743 Défricheurs signés et 440 autres qui, sans avoir signé la formule, ont commencé les envois d'abonnements. Au total, 1,183.

Il y en a qui passent certaines semaines sans en­voyer l'abonnement promis ; les uns se reprennent la semaine suivante ; d'autres accumulent les man­quements et risquent de trouver la partie difficile pour se mettre à flot.

Mais il y en a d'autres, par contre, qui dépas­sent de beaucoup leurs promesses. Voici, en effet, 14 semaines que furent signés les premiers engage­ments. On pouvait donc attendre des premiers si­gnataires 14 abonnements jusqu'ici. Or, 55 Défricheurs ont déjà atteint ou dépassé les 25 abonne­ments et portent aujourd'hui un insigne : 25, 50 ou même 100.

Il reste quatre semaines d'ici le Congrès. Com­bien porteront leur insigne de Défricheur au Con­grès ? Tous ceux-là auront dépassé leur promesse et on les signalera individuellement devant nos deux chefs créditistes nationaux, l'honorable Solon Low et M. J.-Ernest Grégoire.

Au Nouveau-Brunswick

Notre missionnaire créditiste, L.-P. Bouchard, a poussé une nouvelle pointe en Nouveau-Brun­swick : St-Jacques, St-Joseph, Bakerbrooke, Ed­mundston, St-André. La population accueille le message créditiste avec joie et la formule politique de l'Union Créditiste des Électeurs est très bien reçue partout. Le Crédit Social refoule la montée menaçante de la C.C.F. dans le comté français de Madawaska.

Les créditistes d'Edmundston donnent une preu­ve de leur enthousiasme dans la préparation du grand ralliement créditiste qu'ils montent à l'aré­na d'Edmundston pour le dimanche 4 juin. Ils viendront en auto jusqu'à Québec pour chercher leur conférencier, M. René de Blois.

On nous promet une forte délégation créditiste de la province acadienne à notre Congrès de Qué­bec. Bienvenue !

Au Congrès de Québec ?

Venez-vous au Congrès de Loretteville-Québec ?

Eh bien, veuillez donc nous le faire savoir au plus tôt, ou avertir le commandant de votre terri­toire, là où il y en a un, afin que nous sachions un peu d'avance le nombre de congressistes qu'il faut attendre. Un simple mot : "Je serai au Congrès et j'arriverai dès le samedi. — (Signé) •    " Adressez à Vers Demain, Québec.

Candidat de l'Abitibi-Ouest

Le dernier numéro de Vers Demain convoquait tous les créditistes fervents du nouveau comté d'Abitibi-Ouest à La Sarre pour le dimanche 21 mai. L'entrain mis à préparer ce ralliement décida M. Louis Even à y assister. Les organisateurs locaux, apprenant cette nouvelle, lancèrent l'appel à toutes les paroisses pour faire de ce ralliement une convention de l'Union Créditiste des Électeurs du comté, qui serait présidée par M. Even et qui choisirait le candidat créditiste pour les prochaines élections provinciales.

C'était le premier événement du genre dans l'histoire du mouvement créditiste de notre pro­vince.

La Convention groupa, à l'hôtel-de-ville, les re­présentants de 21 des 26 paroisses du comté. Après les explications de M. Even sur la nature et la portée de l'acte que poserait la Convention, la séance fut ouverte pour les mises en nomination.

Un nom fut immédiatement proposé : celui de Réal Caouette, de Rouyn, bien connu dans les quatre comtés de la région. La proposition, faite par Georges Cliche, huissier de La Sarre, fut secondée par Elzéar Lauzon, de Beaucanton. M. Even demanda cinq noms pour appuyer la pro­position. Tous réclamaient ce privilège. Le secré­taire, Josaphat Lapierre, enregistra les cinq sui­vants : Thomas Beaudoin, de Colombourg ; Dolor Leblanc, de Duparquet ; Agénor Lacerte, d'Au­thier-Nord ; Rodolphe Roberge, de Rapide-Dan­seur ; Fernand Chamberland, de Chazel.

Aucune autre proposition n'étant faite, Réal Caouette fut proclamé le choix unanime de l'Union Créditiste des Électeurs du comté provincial d'Abitibi-Ouest.

M. Caouette déclara solennellement que s'il est élu, il renoncera à son commerce et à toute autre occupation et consacrera tout son temps et ses forces au service de la cause, partout où la direc­tion provinciale de l'Union Créditiste des Électeurs réclamera ses énergies.

La journée se termina par une assemblée en­thousiaste qui déborda de beaucoup la capacité de la salle municipale de La Sarre.

L'esprit créditiste prévaut visiblement dans tout l'Abitibi-Ouest. L'abonnement à Vers Demain dans les 26 paroisses n'est cependant pas à la hau­teur : 640 la veille de la Convention de La Sarre. Mais 71 nouveaux Défricheurs ont signé leur en­gagement ce jour-là : prendre chacun un abonne­ment par semaine. S'ils tiennent leur promesse, l'abonnement dans le comté sera plus que doublé dans dix semaines.

Un jeune qui bouge

Il y a à peine quelques mois que le jeune Léopold Doyon, de St-Joseph de Beauce, est entré dans l'action créditiste. Mais déjà il se distingue remar­quablement.

Laurent Legault, commandant de la Beauce, avait confié à Joseph Doyon le soin des équipes de St-Joseph et de St-Jules pour la sortie créditiste du jour de l'Ascension, 18 mai.

Le rapport de Léopold Doyon montre :

50 visites, 28 abonnements, par 10 Voltigeurs — 5 de St-Joseph et 5 de St-Jules — travaillant sous sa direction.

Lorsque la province de Québec aura une centai­ne de jeunes meneurs de cette trempe, les crises, les partis politiques, les dictatures de gueulards et de prestiges gonflés, rejoindront dans l'histoire les dix plaies d'Égypte.

Une rue Nouvelle-France

Une rue d'Asbestos s'appelait rue Webb. Elle est surtout habitée par les membres de la Coopérative d'Habitation d'Asbestos, dont à peu près tous sont de bons créditistes.

À une assemblée du Conseil Municipal, une mo­tion proposée par l'échevin Félix Boutin (un cré­ditiste) et secondée par Albert Goudreau (aussi abonné à Vers Demain), fut adoptée par le Con­seil, pour changer le nom de la rue Webb en rue Nouvelle-France.

Il y a place pour une rue Nouvelle-France dans toutes les villes de la province de Québec. C'est aux créditistes à y voir.

Le Congrès approche

Dans un mois, le plus beau congrès créditiste de tous les temps s'ouvrira à Loretteville, couvrira toutes les paroisses de Québec rural et de Montmo­rency, avec l'apothéose au Palais Montcalm le di­manche soir.

Notre dernier numéro a donné le programme des trois jours. Nous répéterons ce programme dans un prochain numéro. Qu'on se rappelle pour le mo­ment la date d'ouverture : samedi, 1er juillet, après-midi, à la salle municipale de Loretteville, à sept milles de la capitale de Nouvelle-France. Clôture, au même endroit, le lundi soir, à six heu­res.

Il est temps pour chacun de décider s'il va ve­nir et de commencer à s'organiser dans ce sens.

Le Congrès entraîne des dépenses financières. Toutes les bonnes choses exigent leur prix. Nous essayons de faire les préparatifs de telle sorte qu'il n'en coûte à chacun que ses frais d'aller et retour et les deux dollars d'inscription qui lui donnent droit à de la littérature gratuite, à l'insigne et à une recommandation à l'hospitalité des créditistes locaux.

Des créditistes viendront, en nombre, jusque du fin sud et du fin nord de la province, jusque de Hull et jusque de la Matapédia et du Nouveau-Brunswick. Ceux-là font de grands sacrifices en fait de frais de voyage.

D'autres demeurent à Loretteville même, à Ancienne-Lorette, à Charlesbourg, dans la ville de Québec, sur la côte de Beaupré, dans l'île d'Or­léans, c'est-à-dire dans le voisinage immédiat du théâtre du Congrès. Ceux-là n'ont pas à envisager de gros frais de déplacement. Pour n'être pas de reste avec les autres, ils voudront faire leur part créditiste en accueillant les congressistes venus de loin.

C'est le Crédit Social pour tous. Les uns vien­nent, les autres reçoivent. Les derniers atténuent ainsi un peu les sacrifices à faire par les premiers. Et l'esprit de la grande famille créditiste y gagne.

Pour sauver du temps aux organisateurs du Congrès, tous les bons créditistes de la région im­médiate qui peuvent loger et nourrir un ou plu­sieurs congressistes pour ces deux jours et demi feront bien de communiquer avec Adélard Bélair, 42 Chemin Gomin, Sillery, Québec. On peut sim­plement lui téléphoner : Québec, 3-1060.

Toute la Beauce sur pied

Le dimanche 21 mai, M. J.-Ernest Grégoire, vice-président de l'Association Créditiste du Ca­nada, fut invité par l'Union Créditiste des Électeurs de la Beauce à porter la parole à St-Joseph après la grand'messe, à East-Broughton le soir.

Ce fut un triomphe aux deux places : 1,200 per­sonnes à St-Joseph, 800 à East-Broughton.

Voilà pour les assemblées. Mais le baromètre du mouvement en Beauce résulte du déploiement de forces de l'après-midi.

Une armée de 74 Voltigeurs se répandit toute l'après-midi sur les deux paroisses d'East-Brough­ton et de St-Pierre de Broughton. Ils y portèrent le message créditiste dans 220 familles l'une après l'autre.

C'est l'armée montée en Beauce par M. Laurent Legault au cours des trois derniers mois.

Les 74 Voltigeurs venaient de : St-Côme, St-Georges, St-Joseph, Saints-Anges, Vallée-Jonction, Ste-Marie, St-Sévérin, East-Broughton (paroisse et station), St-Pierre de Broughton, St-Jules, Ste-Clothilde, toutes des paroisses de la Beauce ; il en vint aussi un contingent de Thetford et de Plessis­ville (comté de Mégantic).

Le jeudi précédent, jour de l'Ascension, Laurent Legault et ses Voltigeurs opéraient à St-Sévérin, St-Jules et St-Victor, levant 77 abonnements dans cette seule journée.

L'abonnement en Beauce, proclamé à 1,200 dans notre dernier numéro, est maintenant rendu à 1,600.

Belles veillées créditistes

L'une fut tenue chez M. et Mme Alphonse Lan­dry, de St-Honoré du Témiscouata, sous la prési­dence du Défricheur Rosaire Landry. Ces Landry sont oncle et tante de Jean-Robert Ouellette, de Villemontel, notre commandant actuel de l'Abiti­bi-Est.

La seconde eut lieu dans la même paroisse, dans les rangs 10-11, sous    la présidence d'Aurèle Veil­leux. Une centaine de personnes y prenaient part.

Ces deux veillées se firent avec l'incomparable concours de M. L.-P. Bouchard. C'est dire qu'il y fut largement question de Crédit Social entre des airs de violon et des chants du terroir. Vers De­main sort radieux de ces veillées-là, parce qu'il s'y fait inviter à visiter de nombreuses maisons de la paroisse deux fois par mois. C'est une de ces for­mules de propagande dans lesquelles M. Bouchard est passé maître.

Quelques sorties créditistes

Voltigeurs de Drummond-Arthabaska

4 juin — à Tingwick

11 juin — à déterminer Voltigeurs de l'Abitibi-Est :

4 juin — à Amos

11 juin — à Senneterre Voltigeurs de l'Abitibi-Ouest :

4 juin — à Macamic

11 juin — à Authier

Voltigeurs du Co. Roberval :1

4 juin — à St-Augustin et St-Félicien

11 juin — à Normandin

Voltigeurs de Rouyn-Noranda :

4 juin — à Beaudry et Cloutier

11 juin — à déterminer

Voltigeurs de Québec-Montmorency :

4 juin — à Ancienne-Lorette

11 juin — à Château-Richer

Voltigeurs de la Beauce :

4 juin — à St-Simon et Ste-Marie

11 juin — à Ste-Clothilde et St-Benoît

Abitibi-Est et Rouyn-Noranda

Le 14 mai, Mlle Gilberte Côté était à La Corne, dans le comté d'Abitibi-Est. Après la grand'messe, elle parlait à une assistance remplissant à plus de sa capacité une vaste grange de l'endroit.

L'après-midi, 27 Voltigeurs se répandirent sur les rangs de La Corne, Varsan et St-Marc. Ils venaient de La Corne même, de Val d'Or, Sulli­van, Varsan, St-Marc, Landrienne, Malartic, tou­tes des places du comté, et un groupe était venu jusque de Rouyn.

Le soir, Mlle Côté parla à Val d'Or, devant une salle archipleine, à l'Académie St-Sauveur.

Le lendemain, elle rencontra l'élite des créditis­tes de Rouyn, avant de quitter la région, avec 104 abonnements.

Rouyn semble devenir une escale des directeurs lorsqu'ils vont en Abitibi ou en reviennent. Le samedi suivant, en effet, 20 mai, c'est M. Louis Even qui, à son tour, rencontrait les Voltigeurs et Défricheurs de Rouyn, avant de se rendre à la Convention créditiste de La Sarre.

Le Crédit Social est bien en vie à Rouyn. Le 21 mai, les Voltigeurs de Rouyn allaient à Montbrun, sous la direction de Jos. Dallaire. Ils furent témoins, par accident, de la déconfiture du trio bloquiste de Rouyn. Après des phrases sonores à la porte de l'église, le docteur, le dentiste et l'agent d'assurance s'en allaient sans un seul abonnement au Bloc. Les Voltigeurs créditistes, eux, firent leur croisade dans les rangs l'après-midi et revinrent avec 20 abonnements à Vers Demain, après avoir porté le message de joie et d'espoir à un grand nombre de familles.

Stanstead et Shefford

Le dimanche 14 mai, les Voltigeurs de Sher­brooke, Magog, Coaticook et quelques autres, se déversaient sur les deux paroisses de Stanstead et de Kingscroft. Au total, 33 Voltigeurs portant le message dans des rangs où il faut faire des distan­ces, parce que toutes les familles ne sont pas de langue française. Ils y levèrent 40 abonnements à Vers Demain et trois abonnements à Today and Tomorrow. M. Louis Even eut la joie d'assister à cette journée créditiste faite dans Stanstead sous la direction de Roméo Gauthier, de Sherbrooke.

Le même jour, M. Roland Corbeil, de Granby, conduisait une équipe de 16 Voltigeurs, tant de Granby que de Waterloo, sur la paroisse de Roxton Falls, y prenant 20 abonnements et recru­tant quatre nouveaux travailleurs pour grossir l'armée créditiste du comté de Shefford.

Beaux succès de Hull

Les Voltigeurs de Hull ont commencé des sorties dominicales le 7 mai, sous la conduite de M. Armand Turpin.

Les débuts sont des plus encourageants, puis­qu'un nombre relativement peu nombreux de Voltigeurs rapportait 29 abonnements le 7 mai et 37 le 14 mai.

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