EnglishEspañolPolskie

Le contrôle sur chaque individu par le système d'argent est devenu la pire tyrannie

le mardi, 01 août 1995. Dans Banques

"Les institutions financières internationales n'ont produit que de l'extrême pauvreté"

Soixante-quinze évêques de l'Amérique latine mobilisent tout le monde contre la politique du FMI

La pauvreté dans le monde entier est causée par le système d'argent corrompu. Ceux qui manipulent le système d'argent sont les pires tyrans de l'histoire du monde.

Soixante-quinze évêques de l'Amérique latine l'ont compris et ils attaquent la politique des institutions financières internationales. Nous reproduisons ci-dessous des extraits d'un article rédigé par Gretchen Small, et qui a été publié dans le numéro du 15 mai du journal "The New Federalist", des Etats-Unis. Adresse : P.O. Box 889, Leesburg, VA 22075, U.S.A. Les titres et les sous-tires sont du journal Vers Demain.

Th.T.

Traduit de l'anglais

par Vers Demain

--------------

Écrit par Gretchen Small

New Federalist

9 mai (EIRNS) Soixante-quinze évêques catholiques romains de l'Amérique latine, réunis à Mexico du premier au six mai, ont lancé un appel aux catholiques romains, au clergé et aux laïcs, de se mobiliser pour changer les politiques du Fonds Monétaire International qui n'ont apporté que de la destruction, et de les remplacer par une nouvelle économie régionale basée sur le développement.

L'évêque du Honduras, Mgr Oscar Rodriguez Maradiága, élu à l'assemblée, pour un terme de 4 ans, comme président de la Conférence des Evêques de l'Amérique Latine, dirigeait la présentation publique de cette campagne. Dans une conférence de presse, à l'ouverture de l'assemblée, il accusa :

"Les organisations internationales d'appliquer des politiques de restructuration économique qui asphyxient nos peuples... Malgré l'échec évident de ces prescriptions, les institutions internationales financières continuent à forcer les gouvernements à les adopter." Les nations de l'Amérique latine "obéissent aveuglément aux institutions financières internationales," fit-il remarquer, même si leurs politiques "ont produit une extrême pauvreté", et "introduisent l'iniquité dans leurs lois sur les naissances."

Ces institutions et ceux qui possèdent l'argent "ne font pas de plan pour un long terme ; ils vivent dans le présent, et ne sont pas intéressés au futur, ils ne travaillent qu'en faveur de leurs propres intérêts, et à la fin, ils pensent que si l'Amérique latine se rebelle contre leur plan, elle va mourir de faim."

Ce sont ces politiques qui créent la violence, dit Mgr Rodriguez, en ajoutant : "Ce n'est pas avec des murs de métal ou de béton, comme dans le nord, spécialement aux États-Unis, que l'immigration de l'Amérique latine sera contenue, mais avec des des programmes d'investissement et de développement pour nos nations."

Les nations de l'Amérique latine peuvent seulement se développer pleinement par une véritable, et « non poétique », intégration, a-t-il ajouté, faisant appel aux évêques et aux laïcs de travailler à réaliser cette unité, comme l'un des grands efforts que la Conférence des évêques de l'Amérique latine doit faire pour chercher à infuser l'Évangile dans la politique et l'économique.

"Ce n'est pas difficile de trouver un terrain commun, parce que notre continent entier est écrasé... non seulement par la dette extérieure, mais aussi par les ajustements structurels de l'économie imposés par les institutions de crédit internationales," a réitéré Monseigneur.

"Espérons qu'en étant unis nous aurons le courage et la bravoure d'effectuer les changements nécessaires, de surmonter ce moment et d'être ce que nous devrions être : Un grand peuple de l'Amérique latine."

Rejeter la théologie de la libération

Un combat aussi important que le combat sur l'économie mené par la Conférence des évêques de l'Amérique latine, c'est la condamnation, à la même assemblée, de la "Théologie de la libération", dont les partisans dirigent les insurrections des séparatistes armés contre différentes nations (y compris le Mexique), et en même temps, ils organisent des églises nationales libérées, séparées de l'Église catholique romaine. Cette fragmentation, la fausse division "gauche-droite" est nourrie depuis près de 30 ans par l'oligarchie internationale à l'intérieur de l'Église catholique en Amérique latine où les théologiens de la libération marxistes ont attaqué hypocritement l'usure du FMI (pour favoriser leur projet politique), pendant que leurs opposants conservateurs poussaient le libre échange d'Adam Smith.

Le 3 mai, dans sa première conférence de presse, Mgr Rodriguez s'en est pris à ceux qui cherchent à diviser l'Église sur des questions ethniques...

"Le motif de la théologie... doit être en tout temps de chercher l'intégration et l'unité, et non la confrontation, parce que cela est contre l'Évangile et contredit le sens du christianisme", dit Mgr Rodriguez. Ce qui est présenté comme comme une théologie indigène est plutôt "une idéologie indigène..." Attaquant le relativisme culturel dans lequel il n'y a pas de vérité, mais seulement différentes croyances, Mgr Rodriguez a soutenu : "Le seul fait qu'il y ait des manifestations culturelles, ne veut pas dire qu'elles soient déjà canonisées. Il y a des choses négatives qui sont mises en question par l'Évangile et qui sont transformées par elle."

Gretchen Small

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.

Panier

Dernière parution

Infolettre & Magazine

Sujets

Faire un don

Faire un don

Aller au haut
JSN Boot template designed by JoomlaShine.com