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Au-dessus des souverains

le vendredi, 01 octobre 1943. Dans Histoire bancaire

Les faits suivants sont puisés dans une étude de Norman A. Thompson sur l'influence des Juifs et des Francs-Maçons dans la conduite du monde, par l'entremise de la finance in­ternationale. M. Thompson intitule son tra­vail "Les Patrons et les Partisans de l'Usure" et le publie par chapitres dans le Social Crediter. (Voir chapitre II dans le Social Crediter du 14 août.)

Napoléon

Pendant la première partie de sa carrière com­me chef militaire de la France, Napoléon reçut l'appui de la franc-maçonnerie. La franc-maçon­nerie y trouvait son compte, puisqu'il détruisait l'indépendance des royaumes et les structures politiques nationales — ce qui est tout à fait dans les desseins de la secte. La franc-maçonnerie, d'o­rigine et d'inspiration juives, cherche l'instaura­tion d'un État universel dont elle serait l'anima­trice. Or, la France dont Napoléon avait pris la direction était déjà un château-fort de la franc-maçonnerie.

Toutefois, lorsqu'on se rendit compte que Na­poléon avait en finance et en économique des idées indépendantes, opposées à celles de la fi­nance orthodoxe, et qu'il se préparait à introduire dans les pays conquis un nouveau système moné­taire plus conforme aux faits, il fut mis au ban. Les patrons de l'usure suscitèrent Necker, mi­nistre des finances d'origine suisse ; et la plume habile de Mme de Staël et d'autres, pour dimi­nuer la popularité de Napoléon et contrecarrer ses projets de réforme monétaire.

Finalement, les Rothschilds et leurs associés de Londres et de Vienne financèrent la campagne de Waterloo pour l'écraser.

On eut soin aussi de faire le silence sur ces tendances de Napoléon vers une économie nouvel­le. Il a fallu la publication des mémoires de Cau­laincourt, un de ses généraux, pour les révéler au monde. Et il y a une douzaine d'années seulement que ces mémoires ont vu le jour.

La Reichsbank

C'est par sa charte de 1844 que la Banque d'Angleterre plaça l'Angleterre sous le joug de l'or.

En 1873, les financiers internationaux, qui avaient exploité l'industrie anglaise avec succès depuis le début du siècle, entreprirent d'exploiter aussi l'industrie allemande, pleine d'avenir. C'est pourquoi ils fondèrent cette année-là la Reichs­bank (banque de l'empire).

Lorsque l'idée d'une banque nationale fut sou­mise à l'empereur d'Allemagne, l'empereur jugea, avec beaucoup de raison, qu'une telle banque de­vrait être propriété de l'État. Mais les promo­teurs, utilisant la corde militaire, représentèrent à l'empereur qu'advenant une guerre qui tournerait à la défaite de l'Allemagne, il serait de beaucoup préférable que la banque nationale fût une ban­que privée. Les précédents européens indiquaient, en effet, un plus grand respect des vainqueurs pour la propriété privée que pour la propriété d'État.

Et la Reichsbank fut établie comme banque pri­vée, avec un premier bureau de 15 directeurs ; 11 de ces directeurs étaient des Juifs pur-sang.

Jutland

Qu'un côté ou l'autre perde sur un champ de bataille, c'est en soi assez indifférent aux finan­ciers internationaux, pourvu que leurs intérêts soient protégés, pourvu que le monde ne soit pas détourné du grand plan — l'État universel.

Mais ce qui n'est pas indifférent aux finan­ciers, ce sont les râfles possibles en marge de grandes tueries.

On sait déjà comment Nathan Rothschild fit quelques millions à la Bourse de Londres, en une seule journée, en faisant circuler un premier faux rapport sur l'issue de la bataille de Waterloo.

Un cas semblable fut répété, durant la pre­mière grande guerre mondiale, il y a un quart de siècle, en marge de la bataille navale du Jutland.

Ce fut une victoire allemande. Mais, à des­sein, les premiers rapports minimisèrent l'éten­due de la défaite anglaise. Les deuxièmes rap­ports devaient en magnifier les proportions. Des spéculateurs, alliés aux contrôleurs des sources d'information, jouèrent de ces nouvelles pour pousser l'achat de titres anglais et la vente de ti­tres allemands, réalisant un profit de 250 mil­lions de dollars en l'espace d'environ vingt-qua­tre heures.

Le public n'en eut vent : les nouvelles sont contrôlées.

Hitler

Lors de son avènement à la chancellerie du Reich, Adolf Hitler voulut libérer l'Allemagne de la griffe des financiers internationaux. Mais les financiers internationaux surent protéger leur fief, même contre la détermination du maître po­litique de l'Allemagne.

En 1933, Hitler prit avec lui Gottfried Feder, ingénieur de Munich, partisan de l'Économie nouvelle, et en fit un de ses ministres sans porte­feuille. Gottfried Feder avait collaboré avec Hi­tler dès 1919 et était l'auteur de Der Deutsche Staat, qu'Adolf Hitler appelait le catéchisme du parti nazi.

L'intention avouée de Hitler était de recou­rir aux lumières de Feder pour transformer la base du système financier de l'Allemagne, aban­donner l'orthodoxie absurde, pour établir une fi­nance saine et conforme aux faits.

Les financiers veillaient et poussèrent Schacht. Le docteur Schacht était depuis une trentaine d'années l'ami intime de Montagu Norman. Dans l'opinion du gouverneur de la Banque d'Angleterre, Schacht est l'homme de finance le plus intelligent d'Europe.

Mais Schacht était franc-maçon du 32e degré, et Hitler ne pouvait s'accommoder de la franc-maçonnerie. Qu'à cela ne tienne, Schacht résigna son titre de maçon en février 1934 et, dans la même année, supplanta Feder comme conseiller-financier de Hitler. Le Fuehrer dut confier au Dr Schacht la direction des Finances du Reich.

Hitler subit Schacht. Il ne l'aima jamais. Mais que peut un chef d'État, même dictateur de l'Al­lemagne, contre des forces qui commandent tou­tes les activités économiques ?

Le Dr Schacht dut tout de même résigner après quelques années ; mais avant de se retirer, il se servit d'influences pour faire nommer le Dr Funk comme son successeur. Le Dr Funk est encore aujourd'hui à la tête des finances alle­mandes, où il a sans doute l'appui cordial de Ribbenthrop, le quatrième homme le plus riche d'Allemagne, qui collabora avec le Dr Schacht et qui demeura toujours en contact avec d'autres agents de la finance internationale.

Singapour

Il se trouve des partisans de l'économie nou­velle jusqu'au Japon. L'auteur de l'étude citée a rencontré plusieurs fois, en 1938, un général ja­ponais de passage sur le continent européen, et ce général préconisait justement une réforme monétaire conforme aux propositions de l'Éco­nomie nouvelle.

Mais la Finance est aux aguets, et, plutôt que de permettre un abandon de l'orthodoxie, elle consentira des avances de fonds à conditions fa­ciles, tout en sauvegardant son contrôle. Évidemment, là encore, la finance n'a pas de patrie.

C'est ainsi, que, d'après le rédacteur de For­ward, la semaine même où commençaient les tra­vaux de fortification de la base de Singapour, au prix de 100 millions de dollars, les financiers de la City, de Londres, avançaient 125 millions aux Japonais. Comme d'habitude, la haute politique laisse le champ libre à la Haute Finance.

Paix négociée

Il ne faut pas oublier que la Finance Interna­tionale possède des intérêts économiques dans les pays des deux camps actuellement en guerre sur les champs de bataille. Et, plutôt que de perdre ces intérêts économiques qui font sa force pour orienter la politique à son gré, la Finance Internationale exercera des pressions pour met­tre un terme à la guerre avant qu'un côté soit complètement écrasé.

Sans doute que la guerre crée une atmosphère favorable pour la centralisation, l'enrégimenta­tion, et toutes ces choses qui entrent dans le grand plan ; mais lorsque les conditions amenées par la guerre risquent de tout gâter en plaçant en péril les arsenaux des financiers, ceux-ci sa­vent opportunément faire remettre la partie à une prochaine manche.

Ce serait une erreur de croire que seules les forces militaires décident de l'issue d'une guerre. Outre le front militaire, il y a le front économi­que, le front diplomatique, le front propagande, et d'autres encore. Et sur lequel de ces fronts les puissances financières sont-elles dépourvues de moyens ?

En tout cas, le quotidien France, organe de la France combattante, publié à Londres, rela­tait un fait intéressant dans son édition du 3 janvier 1942. Divers généraux allemands, démis par Hitler, ou opposés à Hitler, s'étaient ralliés autour du financier, le Dr Schacht, et ce dernier avait donné à la Société Allemande de Science Militaire, à Berlin, une conférence sur "le rôle des forces économiques dans la guerre". Ce fut l'occasion, dit France, d'une "véritable manifes­tation".

Il est aussi rumeur que ce même groupe de gé­néraux projette de se débarrasser d'Adolf Hitler, de s'emparer du pouvoir et négocier une paix. Ce serait à peu près un autre Versailles, organi­sé par la Finance Internationale derrière les com­battants des deux côtés, basé sur des clauses éco­nomiques et financières modifiables plus tard au goût et au gré des organisateurs.

* * *

Ne serait-ce pas ici le lieu de répéter la phrase du Président Wilson, qui fut de l'autre guerre et qui siégea à la table du Traité de paix :

"Quelques-uns des hommes les plus im­portants aux États-Unis, dans le domaine du commerce et de l'industrie, savent qu'il existe un pouvoir tellement organisé, si sub­til, si vigilant, si entrelacé, si complet, si persuasif, qu'il vaut mieux pour eux ne par­ler qu'à voix étouffée lorsqu'il en parlent pour le condamner." (This New Freedom).

Et cette autre remarque du même président de la grande république :

"Nous avons vécu tout le temps dans la crainte que le pouvoir combiné de la haute finance fût plus grand que le pouvoir du gouvernement."

Et pendant que les puissances d'argent conti­nuent de dominer et d'endetter le monde, 40 mil­lions de soldats de 40 nations différentes s'af­frontent avec les engins les plus destructifs que puissent inventer les cerveaux des pays civilisés. Qu'en sortira-t-il ?

Nous ne pouvons mieux conclure qu'en citant cette question du Major Douglas, extraite d'un autre article du même numéro du Social Cre­diter :

"Quel adjectif appliqueriez-vous à un monde dans lequel 40 millions d'individus, dont les 99 pour cent n'ont d'autre désir que d'être laissés à leurs affaires, s'entretuent et se blessent les uns les autres, pour un ob­jectif non dévoilé, connu seulement d'une demi-douzaine d'hommes qui ne tombent même pas d'accord entre eux sur les buts de guerre".

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