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Le Crédit Social est une grande lumière pour les prélats africains

le vendredi, 01 octobre 2010. Dans Témoignages

Le Crédit Social nous unit

Mgr Valentin Masenga et Mgr Gérard Mulumba
Mgr Valentin Masengo et Mgr Gérard Mulumba

Mgr Valentin Masengo Nkinda, évêque du diocèse de Kabinda, de la province du Kasaï, République démocratique du Congo, au niveau de la Conférence épiscopale du Congo, il est président pour les affaires juridiques. Il nous a dit:

«Une grande joie pour nous, lors de la Conférence épiscopale du Congo, à Kinshasa, il y avait un membre du groupe des Pèlerins de saint Michel, c’était Marcel Lefebvre. L’arrivée ici et avec tout ce que nous avons eu comme conférences, nous avons finalement compris de quoi il s’agissait. Dans un pays de sous-développement comme le nôtre le Crédit Social nous attire. On voudrait savoir qu’est-ce qui se fait et comment cela pourrait aider notre population. Pour moi, personnellement, j’ai compris le Crédit Social en arrivant ici et avec les explications qu’on nous a données, et ce problème qui est réel de la dette insolvable que nous connaissons tous comme Africains et que connaissent aussi les autres pays.

Mais, dans notre pays, la dette pèse encore plus à cause de la misère du peuple. Il y a quelque chose de sérieux, ici. L’enseignement que nous avons reçu ici nous a ouvert l’esprit. Avec le verbe de M. Alain Pilote nous avons réussi à comprendre, à saisir. Moi, je pense que ce n’est pas un hasard que nous avons été invités ici, c’est la main de Dieu qui guide tout. Je demande aux membres des Pèlerins de saint Michel de croire que si vous venez dans mon diocèse, j’aurai les bras ouverts. Je suis aujourd’hui plus que jamais convaincu qu’il s’agit d’un combat juste pour le peuple de Dieu spécialement pour nous, les rejetés de la terre.

Il y a quatre millions de Congolais qui sont morts dernièrement dans un conflit qui venait d’un peu partout, probablement à cause de la richesse de notre pays. Mais nous-mêmes nous étions innocents dans tout cela… Nous sommes tombés victimes parce qu’on avait peut-être voulu s’aligner sur une idéologie qui, à mon avis, ne semble pas être ni congolaise, ni africaine. Et je peux en ce moment dire avec Alain Paton: Pleure oh ! mon pays bien-aimé !

L’affaire de l’endettement de mon pays, de nos pays africains, fait aussi que les Africains, nous nous rassemblons et nous nous ressemblons. Et s’il y a un combat qu’il faut livrer, je crois que les Africains seront aussi prêts à engager ce combat pour le bien, le combat pour le Crédit Social. En entendant mes frères africains, je crois que le Crédit Social nous unit et nous engage de la même façon pour dire qu’il y a un combat à engager et qu’il faut l’engager le plus tôt possible… Nous souhaitons que le Crédit Social puisse prendre de l’envol et que quelque chose puisse bouger pour la gloire de Dieu et le salut du monde.»

Mgr Valentin MASENGO NKINDA

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