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La fausse paix de l’Anti-Christ

le mercredi, 01 mai 2013. Dans Anti-Christ

par un gouvernement mondial

La fin des temps

La Révélation chrétienne enseigne clairement que le monde ne durera pas toujours. Un jour, Dieu mettra fin au monde terrestre. L’Église ne connaît pas la date de cet événement, seul Dieu le Père la connaît: «Quant à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît, ni les anges dans les Cieux, ni le Fils, personne si ce n’est le Père». (Mt 24, 36)

Jésus Christ a, par contre, laissé des prophéties suffisamment précises et nombreuses pour permettre de comprendre le déroulement de ce qui précèdera la fin du monde, ce qu’on appelle «les signes des temps». Avant sa deuxième et dernière venue sur terre pour le Jugement dernier, Jésus Christ aura préparé les cœurs des hommes par une série d’événements.

Existe-t-il un texte officiel de l’Église catholique sur ce sujet? Oui, on peut le trouver dans le Catéchisme de l’Église Catholique, publié par ordre de Jean-Paul II en 1992, aux paragraphes 675 à 677:

 

L’épreuve ultime de l’Église

«Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur terre dévoilera le mystère d’iniquité sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair.

«Cette imposture antichristique se dessine déjà dans le monde à chaque fois que l’on prétend accomplir dans l’histoire l’espérance messianique qui ne peut s’achever qu’au-delà d’elle à travers le jugement eschatologique : même sous sa forme mitigée, l’Église a rejeté cette falsification du Royaume à venir sous le nom de millénarisme, surtout sous la forme politique d’un messianisme sécularisé, intrinsèquement pervers.

«L’Église n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection. Le Royaume ne s’accomplira donc pas par un triomphe historique de l’Église selon un progrès ascendant mais par une victoire de Dieu sur le déchaînement ultime du mal qui fera descendre du Ciel son épouse. Le triomphe de Dieu sur la révolte du mal prendra la forme du jugement dernier après l’ultime ébranlement cosmique de ce monde qui passe. »

 

La perte de la foi

Jésus annonce une persécution finale contre son Église avant son retour, qui se fera sous ce qui apparaîtra comme le succès universel (mais temporaire) de l’Anti-christ, qui établira une «fausse paix» sur la terre (voir 1 Thessaloniciens 5, 3), par un gouvernement mondial et une religion mondiale qui nieront que Jésus est le Messie.

Cette venue de l’Anti-christ sera précédée d’une apostasie générale, de la perte de la foi de la plupart des chrétiens. Saint Paul écrit dans sa deuxième lettre aux Thessaloniciens (2, 3-4): «Que personne ne vous abuse d’aucune manière. Auparavant doit venir l’apostasie et se révéler l’Homme impie, l’être perdu, l’Adversaire, celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. »

Si les gens demeuraient fidèles à leurs croyances chrétiennes, ils ne succomberaient pas aux mensonges de l’Anti-christ. Le travail des ennemis de Dieu pour détruire la foi est de plus en plus évident aujourd’hui.

Saint Paul écrit dans sa première lettre à Timothée (4, 1-2): «L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques, séduits par des menteurs hypocrites marqués au fer rouge dans leur conscience.» Et dans la deuxième lettre à Timothée, on peut lire (3, 1-5): «Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans coeur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, délateurs, effrontés, aveuglés par l’orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force.»

 

Un gouvernement mondial

La conséquence logique de cette perte de la foi est l’établissement d’un monde sans Dieu, une idée murie par de nombreuses personnes depuis des siècles (on n’a qu’à penser à la Révolution française de 1789, ou la révolution bolchévique en Russie en 1917). mais surtout dans certains milieux maçonniques appelés les «Illuminati». Dans ces cercles secrets, on rêve au jour où s’accomplira ce que John Lennon, l’ancien membre des Beatles, écrivait dans sa chanson Imagine en 1971; plusieurs personnes la chantent ou la fredonnent sans s’arrêter au sens des paroles; cependant, cette chanson pourrait très bien être décrite comme étant un hymne à un gouvernement mondial sans Dieu. Voici le premier couplet dans le texte original en anglais:

 

Imagine there’s no Heaven

It’s easy if you try

No hell below us

Above us only sky

Imagine all the people

Living for today

Voici maintenant la traduction en français de tous les couplets:

Imagine qu’il n’y ait pas de paradis

C’est facile si tu essaies

Pas d’enfer en-dessous de nous

Au-dessus seulement le ciel

Imagine le monde entier

Vivant le moment présent...

Imagine qu’il n’y ait plus de pays

Ce n’est pas difficile à faire

Aucune emblème pour laquelle tuer ou mourir

Et aucune religion non plus

Imagine le monde entier

Vivant dans la paix...

Imagine aucune possession

Je m’en émerveillerai si tu le peux

Plus besoin d’avidité ou de famine

Une fraternité entre hommes

Imagine le monde entier

Partagant la planète entière...

Tu te dis peut être que je suis un rêveur

Mais je ne suis pas le seul

J’espère qu’un jour tu nous rejoindras

Et que le monde entier ne fera qu’un

 

Benoît XVI parle de la Bête

Livre de Benoît XVIDans le premier de trois tomes sur Jésus de Nazareth (Du baptême dans le Jourdain à la Transfiguration), Benoît XVI, en commentant la prière du Notre Père, écrit ce qui suit sur la «Bête de l’Apocalypse»:

«Oui, nous voyons devant nous le dragon dont parle l’Apocalypse (chap. 12 et 13). Jean a dépeint “la bête qui monte de la mer”, des sombres abîmes du mal, avec les attributs du pouvoir politique romain. Ainsi, il a donné un visage très concret à la menace à laquelle étaient confrontés les chrétiens de son temps: la mainmise totale sur l’homme, qu’instaure le culte impérial, érigeant et faisant culminer le pouvoir politique, militaire et économique dans une toute-puissance totale et exclusive. Voilà la forme même du mal qui risque de nous engloutir, allant de pair avec la décomposition de l’ordre moral par une forme cynique de scepticisme et de rationalisme. Face à cette menace, le chrétien du temps de la persécution fait appel au Seigneur comme à la seule puissance en mesure de le sauver: délivre-nous du mal.

«L’Empire romain et ses idéologies ont beau avoir sombré, comme tout cela est pourtant actuel ! Aujourd’hui aussi il y a, d’une part, les puissances du marché, du trafic d’armes, du trafic de drogue, du trafic d’êtres humains, puissances qui pèsent sur le monde et qui jettent l’humanité dans des contraintes auxquelles on ne peut résister.»

 

Le cardinal Biffi parle de l’Anti-christ

Chaque année, durant le carême, le Pape invite un cardinal, évêque ou théologien pour prêcher une retraite (les «exercices spirituels» à tous les membres de la curie romaine, y compris le Pape lui-même.

En février 2007, Benoît XVI avait invité le cardinal Giacomo Biffi, évêque émérite de Bologne, en Italie, pour prêcher cette retraite. Devinez quel était le sujet? L’Anti-christ! Voici ce que rapportait l’agence de nouvelles catholique Zenit le 28 février 2007:

Vladimir SolovievLe christianisme ne doit pas être réduit à un ensemble de valeurs partagées par tous, a rappelé le cardinal Giacomo Biffi mardi après-midi, lors de sa prédication de la retraite au Vatican consacrée à une réflexion sur le grand penseur russe Vladimir Soloviev. Le cardinal Biffi a cité ce qu’il appelle « l’avertissement prophétique » de Soloviev. Radio Vatican présente une synthèse de la prédication du cardinal.

L’enseignement du grand philosophe russe est que le christianisme, disait l’archevêque émérite de Bologne, ne peut pas être réduit à un ensemble de valeurs. Ce qui fait en effet le chrétien, c’est la rencontre personnelle avec le Christ. Des jours viendront, avertissait en substance le philosophe russe, où, dans la chrétienté, on tentera de réduire le fait du salut à une simple série de valeurs.

Le cardinal Biffi citait la dernière œuvre de Soloviev, Les Trois Entretiens (1899-1900), et le récit de l’antéchrist. Soloviev, faisait-il observer, avait prophétisé les tragédies du XXe siècle. Dans Les Trois Entretiens, expliquait-il, Soloviev présentait l’antéchrist comme pacifiste, écologiste et œcuménique : il convoque un concile œcuménique, et cherche le consensus de toutes les confessions chrétiennes, en concédant quelque chose à chacun. Les masses le suivent, excepté de petits groupes de catholiques, d’orthodoxes et de protestants qui lui disent: « Tu nous donnes tout, excepté ce qui nous intéresse: Jésus-Christ ».

Ce récit, commentait le cardinal Biffi, contient pour nous un avertissement : aujourd’hui, nous courons en effet le risque d’avoir un christianisme qui met Jésus, sa Croix et sa Résurrection, entre parenthèses. Certes, faisait-il observer, si l’on se limitait à parler de valeurs partagées, nous serions bien plus acceptables dans les émissions télévisées et dans les salons. Mais ce serait renoncer à Jésus, à la réalité bouleversante de la résurrection.

Tel a été l’avertissement de Soloviev aux chrétiens de notre temps, ajoutait le cardinal italien.

Le Fils de Dieu, continuait-il, ne peut pas être traduit par une série de projets homologables par la mentalité mondaine dominante. Cependant, cela ne signifie pas une condamnation des valeurs qui doivent cependant être soumises à un discernement attentif.

Il existe, soulignait le cardinal Biffi, des valeurs absolues comme le bien, le vrai, le beau. Qui les perçoit et les aime, aime aussi le Christ, même s’il ne le sait pas, parce que Lui est la Vérité, la Beauté, la Justice.

Et puis il y a les valeurs relatives comme la solidarité, l’amour de la paix, et le respect de la nature. Si on les absolutise, en les déracinant ou même en les opposant à l’annonce du fait du salut, alors, ces valeurs deviennent des instigations à l’idolâtrie, et des obstacles sur le chemin du salut.

Si donc, concluait le cardinal Biffi, pour s’ouvrir au monde, et pour dialoguer avec tous, le chrétien mitige le fait salvifique, il empêche la connexion personnelle avec le Christ, et il se retrouve du côté de l’antéchrist.

 

Prière à Marie généralissime des armées célestes

Marie saluée par les archanges Les trois archanges Gabriel, Michel et Raphaël rendent hommage à Marie, Reine des anges, qui a reçu de Dieu la mission d’écraser la tête de Satan.

Selon la tradition catholique, selon ces paroles du livre de la Genèse (3, 15), c’est la Vierge Marie qui a reçu la mission d’écraser la tête de Satan: «Je mets une inimitié entre toi (le serpent) et la Femme (la Sainte Vierge), entre ta postérité et sa postérité: elle te brisera la tête et tu l’attaqueras au talon».

Le 13 janvier 1864, le vénérable père Louis Cestac (fondateur de la Congrégation des Servantes de Marie, décédé en 1868), accoutumé aux bontés de la Très Sainte Vierge Marie, fut subitement frappé comme d’un rayon de clarté divine. Il vit des démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. En même temps, il eut une vision de la Très Sainte Vierge Marie. Cette bonne Mère lui dit qu’en effet les démons étaient déchaînés dans le monde, et que l’heure était venue de la prier comme Reine des Anges, et de lui demander d’envoyer les légions saintes pour combattre et terrasser les puissances de l’enfer.

 

«Ma Mère, dit le prêtre, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans qu’on vous le demande?» – «Non, répondit la Très Sainte Vierge, la prière est une condition posée par Dieu même pour l’obtention des grâces.» – «Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m’enseigner vous-même comment il faut prier?» Et il reçut de la Très Sainte Vierge Marie la prière Auguste Reine:

«Auguste Reine des cieux et maîtresse des Anges, vous qui avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez les légions célestes pour que sous vos ordres, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme.

«Qui est comme Dieu? O bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance. O divine Mère, envoyez les Saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi. Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.»

Au premier tirage les presses se brisèrent trois fois. Mais sous l`impulsion du Père Cestac, cette prière s`est répandue dans l’univers catholique, accompagnée partout de faveurs extraordinaires.

 

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