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René Lévesque, démolisseur du catholicisme au Québec

le jeudi, 01 juin 1995. Dans Église catholique romaine

Une révolution sanglante suivra la Révolution tranquille

Notre chrétienté n'existera plus dans un Québec séparé

Par Yvette Poirier

Au début d'avril 1995, en visitant les familles de porte en porte, à Alma, Lac St-Jean, j'ai rencontré un secrétaire du Parti Québécois de Jacques Parizeau, M. Collard. Dans son bureau, figurait une grande photographie de René Lévesque, de triste mémoire, le fondateur du Parti Québécois.  Âgé de 74 ans, M. Collard me dit :

"Quand j'avais 15-16 ans, j'ai assisté à des conférences de Louis Even. Il y a de bonnes idées dans le Crédit Social, mais je désapprouve les méthodes de Vers Demain. Vous mélangez la religion à la politique."

Je lui ai répondu : "Nous voulons que le Christ-Roi règne sur les nations. La justice et la paix ne viendront pas sans l'aide de Dieu."

Chasser Dieu

"Je ne suis pas de votre avis", me dit-il. Et M. Collard s'est vanté d'avoir contribué au lancement de la Révolution tranquille dans les années 60. Or, la Révolution tranquille a été conçue par la franc-maçonnerie afin de séparer l'Église de l'État, chasser Dieu de la société. Le but secret poursuivi : arriver à l'apostasie générale du peuple canadien-français. En empruntant les paroles de Louis Veuillot qui définissaient la Révolution Française, nous pouvons dire de la Révolution tranquille du Québec :

"C'est la rupture avec l'Église, avec Jésus-Christ, avec Dieu, avec toute reconnaissance, avec toute ingérence et toute apparence de l'idée de Dieu dans la société humaine."

Dans le manifeste de la Révolution tranquille, signée par René Lévesque qui était à cette époque ministre du Parti libéral, on demandait que les « Sœurs et les Soutanes soient confinées aux sacristies ».

Les destructeurs du catholicisme "confinèrent aux sacristies" les religieux en les chassant des écoles et des hôpitaux. Depuis ce temps-là, le barbarisme a remplacé la civilisation catholique de la Nouvelle-France.

Débâcle des institutions

René Lévesque a largement contribué à la débâcle des institutions religieuses enseignantes dans la province de Québec. À l'époque où il était dans le gouvernement de Jean Lesage, un religieux lui avait demandé une subvention pour une école à Cap Rouge, fondée par une communauté religieuse. Il avait rétorqué : "Vot'affair c't une manufacture à curés... ça ne nous intéresse pas."

René Lévesque était un libre penseur, un anticlérical et par surcroît, un socialiste de premier ordre. Il était possédé par les démons de l'étatisation et du laïcisme. Il a inculqué ses principes révolutionnaires à ses partisans indépendantistes. Le Parti Québécois est une pépinière de laïcisants formés par la Révolution tranquille.

Jacques Parizeau, jadis bras droit de René Lévesque, a été lui aussi une figure marquante dans l'histoire de la Révolution tranquille avec ses idées gauchistes.

Révolution sanglante

C'est l'anarchie, au Québec, parce que le Christ a été chassé de nos institutions, de nos lois et de nos gouvernements. Ce désordre s'accentuera si le Québec se sépare du reste du Canada. La Révolution tranquille se transformera en révolution sanglante comme nous avons vu en Croatie. Le lendemain de la proclamation de son indépendance, cette nation catholique a été attaquée par l'armée fédérale communiste. Un massacre sans précédent : 300 églises catholiques détruites, des prêtres martyrisés, des tués et sinistrés par centaines de mille.

Une révolution sanglante au Québec, comme en Croatie, anéantirait les derniers vestiges de notre chrétienté et exterminerait le peuple catholique de las Nouvelle-France qui n'a pas totalement renié sa foi. Si nous voulons être épargnés de si grands malheurs, nous devons tout restaurer dans le Christ.

S.S. Jean-Paul II

Nous invitons les législateurs de tous les pays du monde, à méditer les paroles suivantes de Sa Sainteté Jean-Paul II, prononcées lors d'un voyage au Brésil, le 6 juillet 1980 :

"La société ne se construit pas sans Dieu, sans l'aide de Dieu. Ce serait une contradiction. Et Dieu est la garantie d'une société à la mesure de l'homme : tout d'abord parce qu'il a imprimé au cœur de l'homme la suprême noblesse de son image et de sa ressemblance ; ensuite parce que Jésus-Christ est venu recomposer cette image défigurée par le péché et, comme « Rédempteur de l'homme », l'a restituée à la dignité inaliénable de son origine. Les structures externes — communautés et organismes internationaux, États, cités, activités de chaque homme — doivent rehausser cette réalité, lui donner l'espace nécessaire. Sinon elles s'écroulent où se réduisent à une façade sans âme."

Et le Pape ajoute : "L'Église indique la façon de construire la cité en fonction de l'homme, dans le respect de l'homme. Sa tâche est d'insérer dans tous les domaines de l'activité humaine le levain de l'Évangile. C'est dans le Christ que l'Église est « experte en humanité »."

En tant que laïcs baptisés et membres du Corps Mystique de l'Église, nous devons contribuer à « insérer le levain de l'Evangile » dans le domaine politique. L'Église a besoin de notre collaboration.

"Ramener au Christ toute la vie, privée et publique, et ne se donner aucun répit tant que Sa doctrine et Sa loi ne l'ont pas entièrement renouvelée et modelée" (Pie XI) tel est le programme des Pèlerins de saint Michel du Journal Vers Demain. Nous proclamons à haute voix à la face des sans Dieu :

Jésus-Christ, fondateur de toutes les sociétés chrétiennes, doit régner sur les nations par son Église. Séparer l'Église de l'Etat est une injure contre le Souverain Législateur.

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