EnglishEspañolPolskie

Nous réclamons le droit à la vie de la conception jusqu'à la mort naturelle

le vendredi, 01 octobre 2004. Dans Avortement

Nous réclamons la protection du mariage tel qu'il a été établi par Dieu

La Charte canadienne ne protège pas les enfants à naître

Lettre envoyée à la Chambre des Communes par l'Association des Juristes catholiques du Québec:

Par l'avortement, la race canadienne s'en va au tombeau. Le Québec bat les records en dénatalité. Alors que des manifestants protestent avec colère et à bon droit contre les milliers d'avortements qui se déroulent dans la clinique du docteur George Tiller, au Kansas, des Québécoises vont faire tuer leur enfant qu'elles portent en elles aux frais du gouvernement. Chaque avortement, payé par les taxes des contribuables du Québec, coûte une moyenne de $5,000 américains. Le meurtrier des bébés à naître, du Kansas, est reconnu à l'échelle internationale pour ses avortements tardifs de plus de 24 semaines de grossesse. Les avorteurs du Québec se vantent de pouvoir pratiquer l'avortement jusqu'à 23 semaines et veulent augmenter leur cruauté. En attendant, ils envoient leurs patientes au Kansas. Sans doute, visent-ils se rendre à neuf mois dans leur carnage.

Le secrétaire de l'Association des Juristes catholiques du Québec, Maître André Morais, notaire de Montréal, nous a fait parvenir une lettre signée par le président de l'Association, Alexandre N. Khousam. Cette lettre, envoyée à la Chambre des Communes d'Ottawa, s'adresse au Premier Ministre Paul Martin et à tous les ministres et députés. Elle réclame des modifications de la Charte canadienne des Droits et Libertés pour protéger la vie dès la conception et pour définir le vrai sens du mariage selon le plan de Dieu. Nous publions de larges extraits de cette lettre.

Y. P.

Monsieur le Premier Ministre Paul Martin, Messieurs et mesdames les ministres, Messieurs et mesdames les parlementaires,

La Charte canadienne des Droits et Libertés de la personne doit-elle être améliorée et perfectionnée ? Pour débuter, demandons-nous quel est le sujet de droits et d'obligations. Évidemment, c'est la personne humaine qui est ce sujet.

Le droit à la vie est le premier et le plus fondamental des droits qui rend tous les autres droits possibles et leur donne leur raison d'être. Et ce droit à la vie d'une personne commence à sa conception et se termine à sa mort naturelle.

La vie commence à la fécondation

Les biologistes et les généticiens ont prouvé scientifiquement et de façon éclatante que la vie commence à la fécondation... il y a création d'un nouvel être, essentiellement distinct du corps de la mère, évidemment, et de celui du père.

Tous les tenants du respect à la vie avaient demandé au gouvernement fédéral libéral de Monsieur Pierre Elliott Trudeau d'amender l'article 7 de la Charte canadienne des Droits Libertés de la personne pour se lire comme suit : "Chacun, incluant un foetus humain ou un être conçu mais non encore né, a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne." C'était là la motion Mitges qui fut battue à la Chambre des Communes, le 2 juin 1987. Plus de 150 députés étaient absents ce jour-là. Ces absents n'ont pas daigné se porter à la défense du premier des droits de l'homme, c'est-à-dire son droit à la vie. Ne vous demandez pas pourquoi cette nation se meurt...

Monsieur Brian Mulroney et son gouvernement présentèrent subséquemment un projet de loi, le Bill C-43 qui, lors de sa présentation pour adoption au Sénat, fut rejeté par l'égalité des voix des Sénateurs. Le vide juridique continue donc et permet l'avortement sur demande au pays.

Si les législateurs responsables avaient promulgué une charte des droits et libertés assurant à chacun, et ce, dès sa conception, son droit à la vie, à la protection et à la sécurité de la personne, nous ne ferions pas face à ce vide juridique inacceptable.

Nous demandons que la Charte canadienne des Droits et Libertés soit amendée et que l'article 7 se lise comme suit : "Chacun a droit, dès sa conception, à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne".

Demandons-nous maintenant si la Charte canadienne des Droits et Libertés accorde, comme le prétendent les gais et les lesbiennes, le droit au mariage à des personnes de même sexe ?

Le vrai mariage

Selon la droite raison naturelle, il n'y a aucune Charte au monde qui doit ou même peut accorder un droit à des personnes de même sexe de contracter mariage. Le mariage est l'union entre une femme et un homme qui doivent s'aimer mutuellement et exclusivement pour être féconds dans la procréation, la génération et l'éducation des enfants.

Permettre aux partenaires de même sexe de se marier changerait la définition même du mariage de telle sorte que ce ne serait plus un mariage... Les couples de même sexe ne peuvent prétendre au statut de personnes mariées auquel ils n'ont pas droit de par la nature même du mariage.

La Loi naturelle établie par Dieu

Faire dire à la Charte que les gais et les lesbiennes devraient avoir le droit de se marier, c'est faire dire à la Charte ce qu'elle ne dit pas vraiment, d'autant plus que notre "Charte canadienne des Droits et Libertés" est fondée sur les principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu, donc de sa Loi éternelle, base de la Loi naturelle.

Il faut donc parfaire la Charte des Droits et Libertés pour assurer le droit à la vie de tous et chacun depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle et pour définir que le mariage est une institution fondamentale basée sur l'union d'un homme et d'une femme à l'exclusion de toute autre personne.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, l'expression de nos sentiments les meilleurs.

Alexandre N. Khouzam, président

Poster un commentaire

Vous êtes indentifier en tant qu'invité.

Panier

Dernière parution

Infolettre & Magazine

Sujets

Faire un don

Faire un don

Aller au haut
JSN Boot template designed by JoomlaShine.com