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L’État du Québec impose l’école unique sans Dieu

Yvette Poirier le samedi, 01 mai 2010. Dans Éducation

C’est une violation flagrante des droits des parents

L’enfant n’appartient pas à l’État

La guerre contre Dieu s’accentue dans la province de Québec, encore en majorité catholique. Défense de transmettre la foi aux enfants dans les institutions scolaires. L’enseignement catholique est interdit officiellement du primaire à l’universitaire. Il est aussi défendu de parler de religion dans les garderies. C’est un nouveau règlement appuyé par le Premier Ministre Jean Charest.

La loi de l’Instruction obligatoire permet un enseignement à domicile. Des parents consciencieux et prêts à tous les sacrifices enseignent eux-mêmes à leurs enfants pour les épargner de la corruption et de l’athéisme des écoles du ministère de l’Éducation. Les agents de «Protection de la Jeunesse» de la région de Lac Mégantic et d’autres territoires déploient du zèle contre ces courageuses familles. Ils poursuivent des parents devant le Tribunal de la Jeunesse et portent contre eux toutes sortes d’accusation pour les intimider et les forcer d’envoyer les enfants dans ces écoles sans foi ni loi. L’État veut empêcher les parents de transmettre la foi à leurs enfants dans leur propre maison.

Attaque contre les écoles privées

Les écoles privées catholiques ne sont pas épargnées. Dans le «Journal de Montréal» du 1er avril 2010, nous lisons dans un article de Nathalie Elgrably-Lévy:

«L’enseignement religieux dans les écoles indispose. Après l’avoir supprimé dans les écoles publiques, on s’attaque maintenant aux écoles privées subventionnées.

«Certes, les écoles privées sont financées par l’État. Toutefois, si l’on considère le degré élevé de standardisation et les rares prérogatives dont jouissent ces établissements, il serait plus honnête de dire que les écoles privées n’existent pas ! On a plutôt l’impression qu’il s’agit d’écoles publiques financées à 40% par les parents.

«… Rappelons que, dans les faits, l’État ne paie rien. Ce sont les contribuables qui financent tout. Les parents croyants qui souhaitent un enseignement religieux paient aussi leur juste part d’impôt. En vertu de quel principe n’auraient-ils donc pas également droit au service éducatif de leur choix ?»

Écoles enchaînées par les octrois

L’État finance à 60% les écoles privées. Sous prétexte des subventions, l’État veut donc bannir la religion des écoles privées de dénomination catholique où se donne encore un enseignement religieux.

Les écoles privées sont enchaînées par les octrois qu’elles reçoivent du gouvernement. Elles doivent se soumettre au programme du ministère de l’Éducation pour recevoir des subsides. Elles n’ont donc pas la liberté de tracer elles-mêmes leur programme scolaire, de choisir les manuels. Elles sont complètement contrôlées par le ministère de l’Éducation. Le gouvernement impose aussi le programme «Éthique et Culture religieuse» aux écoles privées. Ce cours suscite le mépris du catholicisme et exalte le paganisme, voire le satanisme. Les écoles privées qui ne veulent pas se soumettre à ce programme et qui persistent à donner un enseignement religieux, sont harcelées par le Ministère de l’Éducation. Mme Nathalie Elgrably-Lévy conclue:

“À l’insu des parents, (les dirigeants) ont «nationalisé» la jeunesse québécoise pour assurer le règne de l’école publique laïque. C’est du néosocialisme, et c’est carrément sauvage.”

Du socialisme, du communisme

En effet, c’est du socialisme, du communisme. L’État impose l’école unique, maçonnique On y enseigne que Dieu n’existe pas et on déforme l’histoire du Canada en laissant entendre que l’Église exploitait le peuple. C’est faux !

Les écoles privées sont elles aussi appelées à disparaître complètement à brève échéance. La mainmise de l’État touche toutes les sphères de l’éducation dès la plus tendre enfance jusqu’à l’universitaire. On s’introduit même dans l’intimité familiale pour arracher les enfants de l’influence salutaire de leurs parents.

L’État s’empare des enfants. Selon la conception socialiste, communiste: l’enfant appartient à l’État et non aux parents. L’État viole les droits des parents quand il impose un système scolaire unique basé sur l’athéisme et sur l’initiation au vice.

Écoles volées

Avant 1964, les parents du Québec étaient propriétaires des écoles. Le gouvernement a procédé habilement pour faire accepter la loi 60 du ministère de l’Éducation qui a volé aux parents les écoles. Sous prétexte que les parents n’avaient pas l’argent nécessaire pour entretenir les écoles, l’État est venu les secourir par des octrois d’abord; ensuite, il a exercé un contrôle despotique sur le système scolaire. Le gouvernement exerce aussi un contrôle sur les écoles privées subventionnées.

Le communisme s’installe au profit d’un système financier voleur qui dépouille les personnes, les familles et qui les fait se tourner vers l’État pour demander des subventions. C’est l’étatisme, le socialisme, le communisme.

L’État du Québec a volé aux parents leurs écoles. En vertu de la justice, le voleur doit remettre au volé son bien. Que l’État voleur remette sans délai les écoles aux parents !

Les parents sont les propriétaires naturels des écoles, et la loi doit les rendre capables d’administrer leurs écoles. L’état exerce un pouvoir tyrannique lorsqu’il prend la place des parents dans la gérance des écoles. C’est un état spoliateur, usurpateur.

Les parents ont reçu du Créateur la grâce d’état pour éduquer leurs enfants. Le rôle de l’État consiste à fortifier les parents en leur permettant d’exercer leurs droits légitimes. Le rôle de l’État est supplétif, subsidiaire. L’État ne doit en aucune manière remplacer les parents, et encore moins les contraindre, les persécuter, les menacer d’amende s’ils refusent d’envoyer leurs enfants dans des écoles impies.

Enfants volés aux parents

L’État a volé aux parents non seulement les écoles mais aussi les enfants. Depuis la création du ministère de l’Éducation, l’enfant appartient à l’État. Les écoles régionales, centrales éloignent les enfants des parents. Les parents ont perdu leurs pouvoirs en matière d’éducation. Les commissaires d’écoles sont devenus des fonctionnaires de l’État.

L’État finance les édifices scolaires à coups de milliards empruntés. Les taxes se multiplient et dépossèdent les particuliers de leur avoir.

Il est temps que le gouvernement du Québec dompte le système bancaire voleur au lieu de se faire complice du voleur et de devenir un État voleur. Rendre financièrement possible, ce qui est physiquement possible, mettre l’argent en circulation selon la capacité de production du pays et selon les besoins des consommateurs vis-à-vis les biens utiles, serait le résultat d’un système monétaire sainement organisé, serviteur de la personne humaine. Le gouvernement du Québec n’a qu’à nommer un bureau de comptables pour créer l’argent nécessaire au rythme de la production et de la consommation. Ainsi le financement des écoles ne serait plus un problème.

En 2010, au Québec, la somme consacrée à l’administration du système scolaire s’élève à quatorze milliards. Que le gouvernement distribue tout cet argent directement aux parents, sans condition par un dividende mensuel à chaque membre de la famille. Les parents pourront se débrouiller pour faire instruire leurs enfants. Ils se choisiront des maîtres à leur goût. Ils pourront dans une même localité se grouper ensemble, suivant leurs principes et leurs croyances, et former une petite commission scolaire. Les parents détermineront eux-mêmes les manuels scolaires, les règlements à suivre, les méthodes à appliquer, la pédagogie à mettre en pratique.

Sous un régime créditiste, la construction des écoles sera financée par des émissions nouvelles d’argent sans intérêts. Le gouvernement cessera de pomper dans les poches des contribuables par les taxes et les impôts.

Chapelet en famille

A bas le ministère de l’Éducation ! Que les familles se remettent à réciter le chapelet chaque jour pour obtenir des systèmes scolaires catholiques où la foi et la pureté seront enseignées.

“Depuis que la Très Sainte Vierge a donné une si grande efficacité au Rosaire, a dit Lucie de Fatima, il n’existe aucun problème, matériel, spirituel, national ou international, qui ne puisse être résolu par le Saint Rosaire et par nos sacrifices.”

Yvette Poirier

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