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Les taxes sont la ruine des familles

Gilberte Côté-Mercier le dimanche, 01 décembre 1996. Dans Crédit Social

C'est le programme des banquiers et des communistes

C'est la ruine

Louis Even disait : "Nos États d'aujourd'hui, ça commence par les taxes, et ça finit par les ruines".

En effet, cette politique de taxes est ruineuse pour les familles. Le père de famille perd ses droits sur sa maison et sa ferme, puis il perd tout son bien. Il devient locataire, le plus souvent s'expatrie dans les villes où il cherche de l'ouvrage. Au bout de quelque temps, il est chômeur. De propriétaire et producteur qu'il était, il est passé au rang de locataire, d'embauché et de sans-ouvrage, c'est-à-dire de sans-propriété, sans entreprise, sans maison, sans sécurité, sans gagne-pain, sans argent, sans avenir. C'est un gueux dans le pays de ses ancêtres, dont il devrait pourtant avoir sa part d'héritage. Et ce sont les taxes qui l'on conduit à cette extrémité.

Pourquoi des taxes ?

Mais, au fait, pourquoi des taxes ? Rien que pour ruiner les familles et passer le pouvoir aux financiers et à l'État. C'est la raison cachée, non déclarée, de notre système actuel de taxation. Les prétextes qu'on nous donne : "administrer le pays", "les services sociaux", sont de faux prétextes. Et ceux qui répètent : "Il faut bien de l'argent pour administrer", sont de simples perroquets ignorants.

Voici le témoignage d'un ancien percepteur d'impôts aux États-Unis, durant les premières années de l'administration Eisenhower, T. Coleman Andrews :

"La classe moyenne est pressurée par les impôts à tel point que se réalise maintenant la prophétie marxiste selon laquelle le moyen le plus sûr de détruire une société capitaliste, c'est de l'étouffer sous le poids d'une taxation sans cesse croissante et en particulier d'impôts exagérés sur les successions. La prophétie de Karl Marx se réalise pleinement aux Etats-Unis. Exemple : le père de famille qui gagnait $5,000. par année sous l'administration de Woodrow Wilson ne versait que $10 au fisc. Le même payait déjà $730 sous le régime Roosevelt en 1942. Il en coûte cher pour avoir l'honneur d'être citoyen américain !"

C'était en 1942. Aujourd'hui, en 1996, 54 ans plus tard, c'est bien pire. Voilà pour l'impôt sur le revenu qui vole le salaire avant que l'ouvrier ait le temps de le voir, qui vole la maison future, la sécurité de la famille et l'avenir des enfants.

Ajoutons à l'impôt sur le revenu les taxes de ventes, les taxes foncières, personnelles, de capitation, etc., et la famille qui aura pu survivre à l'impôt sur le revenu se verra dépossédée sûrement dans la suite.

Les chanceux qui, à force d'épargne, et quand ils ont peu d'enfants, réussissent à garder quelque chose, après cette série de rapines de la part des gouvernements, ne seront pas manqués à leur mort, puisque les droits sur les successions ne laisseront à peu près rien aux héritiers.

Les taxes nous enlèvent tout, absolument tout. C'est leur programme. Il y en a qui pensent, parfois : "Quand la mesure sera assez forte, les taxeux s'arrêteront !" Illusion ! Pour les taxeux, la mesure, c'est de tout prendre. Ce fut le programme de Karl Marx, le père des communistes. Que les pays capitalistes taxent les familles au point qu'elles soient conduites au régime communiste aussi bien qu'en pays soviétique !

Soustractions inutiles

On nous fait accroire que les taxes sont pour payer les services, l'administration. Mensonge !

Une taxe, qu'est-ce que ça veut dire ? Que l'État enlève au citoyen son pouvoir d'achat. Vis-à-vis de l'argent en circulation, l'État ne saurait être qu'un régulateur. Et la raison vraie d'une taxe ne saurait être que de régulariser le pouvoir d'achat, c'est-à-dire d'en enlever le trop-plein de nos porte-monnaie.

Mais, "il faut bien payer l'administration !" Oui, certes, mais pas avec des taxes. "Il faut des taxes", dites-vous ? Pourquoi ? Où avez-vous vu cela, qu'il faut des taxes ? Avez-vous vu ça dans les magasins qui ne savent pas où mettre leurs produits ?

Une taxe, c'est une soustraction dans mon porte-monnaie, faite par les pouvoirs publics. Et quand donc les pouvoirs publics seraient-ils justifiés de pratiquer des soustractions dans mon porte-monnaie ? Seulement s'il arrivait que mon pouvoir d'achat et celui de mes compatriotes dépassaient le pouvoir de production du pays. Mon porte-monnaie, mon pouvoir d'achat, a pour fonction de transporter les produits des magasins dans ma maison. Cela ne fait pas de mal aux marchands ni aux producteurs, sûrement. Alors, qu'est-ce que le gouvernement prétend faire de bon en m'enlevant mon pouvoir d'achat dans les circonstances actuelles d'abondance à faire craquer tous les entrepôts et tous les magasins et à mettre tant d'ouvriers dans le chômage ? Les chômeurs, c'est de l'abondance qu'on refuse faute de pouvoir d'achat.

C'est ainsi qu'il faut comprendre les taxes. Et tant que les citoyens ne les comprendront pas de cette façon, les gouvernements continueront à nous ruiner par les taxes.

"Mais, il faut bien de l'argent pour administrer !" répètent les perroquets. Non, non et non. Ce qu'il faut pour administrer un pays, ce sont des administrateurs, des policiers, des pompiers, des ouvriers qui construisent les routes, etc. ; ce qu'il faut, c'est du pain pour nourrir tout ce monde-là.

Pourquoi prendre dans l'assiette de Pierre pour mettre dans l'assiette de Jacques, quand il y a de l'abondance pour remplir les deux assiettes ? Les taxes, c'est justement prendre dans l'assiette de Pierre pour mettre dans l'assiette de Jacques, priver Pierre pour en donner à Jacques. Pourquoi priver Pierre pour en donner à Jacques ? Pourquoi taxer Pierre pour en passer à Jacques ? Pourquoi des taxes ?

Système désuet, système de voleurs, système communiste !

Mais comment pourrait-on faire pour administrer sans taxes ? On n'a qu'à payer l'administration avec de la comptabilité. Le gouvernement fédéral n'aurait qu'à nommer un bureau de comptables, que l'on pourrait appeler l'Office de Crédit national, qui ferait la comptabilité du pays. Cet Office de Crédit fournirait aux municipalités et aux provinces des émissions nouvelles d'argent sans dette, sans intérêt, sans taxes, pour tous les développements publics. De la comptabilité conforme aux richesses du pays. Voilà ce qu'il faut, monsieur le Premier Ministre !

Gilberte Côté-Mercier

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