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Mois de Marie

Gilberte Côté-Mercier le samedi, 17 avril 1965. Dans Religieux

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Mes bien chers amis,

Gilberte Côté-MercierLe journal Vers Demain du mois de mai paraîtra ces jours-ci ; la première page montre une image de Marie qui apparue à Catherine Labourée en 1830 pour lui présenter la médaille miraculeuse.

Vous savez que nos Pèlerins de Saint Michel portent sur eux la médaille miraculeuse, qu'ils confient à la Vierge leur désir d'un monde politique meilleur et ce Vers Demain de mai veut être un hommage très humble à Marie pour le mois qui lui est consacré. En première page on lira : C'est le mois de Marie, c'est le mois le plus beau. Le mois de mai nous rappelle ce cantique de notre enfance que nous chantions avec tant de cœur parce que nous aimions la sainte Vierge, parce que nos cœurs étaient purs, parce que le printemps nous remplissait de joie.

Nous aimons encore la sainte Vierge. Les petits d'aujourd'hui lui chantent encore des cantiques, leur innocence est encore le soleil de nos vies, n'est-ce pas ?

La sainte Vierge, la pureté, la joie de vivre, les enfants, tout cela va bien ensemble ne trouvez-vous pas ? Quand le bonheur est parti de la terre il y a un moyen pour le ramener ; c'est de chercher Marie, de la prier, de l'aimer. Et c'est facile de trouver Marie comme c'est facile de trouver sa maman ; elle est toujours là la maman quand son enfant n'a pas encore pris le large. Ce n'est jamais la maman qui s'en va, c'est l'enfant. Avec Marie, ma mère, ta mère, avec Marie c'est la même chose. Si je ne pars pas elle reste là pour m'aimer, pour me consoler, pour m'aider.

Le rôle d'une maman c'est ça.

Quand le pape Paul VI était archevêque de Milan, la statue de la Vierge Pèlerine de Notre Dame de Fatima était venue visiter son diocèse. Au moment du départ de la Vierge, devant une foule énorme,le cardinal Archevêque Montini ouvrit son cœur à la Vierge. Nous tirons du journal de Paris L'homme Nouveau le rapport suivant du discourt du futur pape :

Après avoir souligné l'attitude erronée du monde moderne qui se targue d'autonomie et d'autosuffisance devant Dieu, le cardinal Montini s'adressa à la Madone ; il lui dit : "Non, nous ne nous suffisons pas à nous mêmes. Nous avons un besoin immense de Toi. Ne t'éloigne pas de nous sans avoir fait descendre sur nous ton secours. Ô Marie, rends pure notre âme, notre personne, nos expressions, notre vie, notre travail. Que ta très douce image Ô Marie nous protège toujours. Maintenant que c'est l'heure où tu nous quittes nous te prions comme les pèlerins d'Emaüs, reste avec nous ce soir, reste avec nous car nous avons peur de la nuit, de l'erreur, des compétitions, des luttes sociales. Reste avec nous ; nous savons que si tu restes avec nous nous aurons le christ et avec le Christ l'espérance de la vie."

Le cardinal Montini, mes amis, devint Paul VI. Le pape il est grand, il est le plus grand de la terre, il est le Vicaire de Jésus-Christ, celui qui représente sur la terre le Verbe de Dieu. On ne peut pas être plus grand que le pape. Et bien le pape, il se fait tout petit entre les bras de Marie lui qui est si grand. Et qui plus que le pape a des soucis, des tracas écrasants à faire mourir rien qu'à y penser.

Si, bien souvent un père de cinq enfants ne sait plus où tourner la tête, pensez-vous que le pape- père de tout le monde de la terre- chargé de chacun d'eux, pensez-vous que le pape ne doit pas avoir mal à la tête tout le temps ? Et bien cet homme si grand et si responsable c'est à sa maman Marie qu'il s'en remet comme un enfant très petit et très confiant. Le pape a besoin de Marie, chacun de nous a besoin de Marie. Vous avez déjà entendu un petit enfant s'écrier : c'est ma maman à moi ! en mettant ses petits bras autour du cou de sa maman ou en se cramponnant à sa jupe. C'est ma maman à moi ! — ça veut dire c'est ma propriété exclusive cette maman là. Ça veut dire : "Venez-y pour me faire du mal, vous verrez que maman est la plus forte !". Quelle confiance et quelle puissance dans ces mots de l'enfant : C'est ma maman à moi.

C'est vrai que la maman c'est la plus forte du monde parce que son cœur est une source d'énergie qui coule du sein de l'amour infini, l'amour de Dieu Lui-même. Et Marie qui est la maman de Dieu, qui est la maman de tous, qui est ma maman à moi, qui est votre maman à vous ; elle est la toute puissante !

Nous travaillons pour édifier une cité terrestre meilleure. Le père jésuite Jean-Daniel Houx énonce trois conditions pour que la cité terrestre réponde aux exigences du christianisme. Elles sont :

l'utilisation des biens matériels pour le service des personnes.la communion fraternelle comme base des relations sociales entre les hommes.Dieu reconnu à Sa place dans la cité.

Notre façon à nous de comprendre ces trois conditions est la suivante :

    la distribution assurée de l'abondance par le Crédit Social.l'existence de formation politique fraternelle comme les Pèlerins de Saint Michel.la multiplications de patriotes s'appliquant à incarner le Christ dans leur propre vie et dans la collectivité politique. Distribution des biens matériels à tous, communion fraternelle et vie dans le Christ

Trois éléments irréalisables sans Marie croyons-nous, car pour rencontrer ces conditions, la société civile devra se comporter comme une famille avec des sentiments, des lois et des agissements fraternels. Une famille suppose un père et une mère qui sont roi et reine du foyer pour la cité temporelle comme pour la cité spirituelle le père roi c'est le Christ, la mère reine c'est Marie.

La cité terrestre ne pourra pas atteindre sa perfection si elle n'accepte pas la maternité et la royauté de Marie. Marie Reine et Mère du monde c'est un titre et un ministère qui lui viennent de Dieu. J'adopte en mon cœur et en ma vie comme Marie, comme Mère et Reine et le monde meilleur se prépare. Je travaille à l'adoption sociale, collective, civile de Marie comme Mère et Reine. Le monde meilleur se bâtit ; c'est la paix, c'est la prospérité pour toutes les nations qui s'annonce.

Encore de L'Homme Nouveau j'extrais le passage suivant :

C'est Samedi Saint, l'Église n'existait plus, il existaient des apôtres dispersés qui avaient pris la fuite ; Pierre, qui avait renié. Jésus, qui était mort. Il y avait la sainte Vierge qui avait ramassé les apôtres avec elle : "Jean, va chercher Pierre et tous les autres." Quand ils tous été à la maison, Marie dit à Marthe, Marie, la Mère de Jésus dit à Marthe : "Fais-leur à manger" et elle les gardait. "Jean, tu ne laisseras pas partir Pierre." Puis prenant Pierre à part : "Viens ici mon petit." Le pauvre Pierre approche, tout honteux. "Allons, tu sais bien ce qu'Il t'a dit" dit la sainte Vierge, "Il t'a dit qu'Il allait prier pour toi, que ta confiance ne défaille pas, surtout, ne fais pas comme Judas hein, tu vois la peine que tu Lui ferais."

Puis elle tient Pierre et tous les autres pendant 24 heures en attendant que Jésus ressuscite. Tout le samedi saint.

On peut dire que l'Église était tout autour de la sainte Vierge ce jour là.

Et pour la Pentecôte c'est encore elle, la sainte Vierge, qui tiendra le centre lorsque l'Esprit Saint viendra. Ils étaient tous ensembles avec Marie Mère de Jésus, dit l'Évangile. Elle était là au milieu d'eux, elle jouait son rôle de Maman de l'Église.

La mère est le centre ; Marie est le centre de l'Église ; Marie sera le centre de la cité terrestre. Le 21 novembre 1964 Paul VI proclamait Marie Mère de l'Église. Que chaque nation suive l'exemple de l'Église et choisisse Marie comme sa mère, la Mère de la Nation.

À Fatima, en 1917, Notre Dame a demandé que chaque personne, chaque famille, chaque groupe, chaque nation se consacre à son Cœur douloureux et immaculé et elle a promis la paix et la prospérité aux nations à cette condition. La Consécration c'est une reconnaissance d'abord puis un programme exécuté. Consacrer la Nation c'est reconnaître Marie comme Mère et Reine de la cité, puis ensuite exécuter le programme de Marie dans la cité. Expulser le Christ de l'école et des parlements ce n'est certes pas le programme de Marie. Notre nation canadienne française au Québec et dans les autres provinces devrait au plus tôt se consacrer publiquement à Marie et bannir toutes les infiltrations neutres, maçonniques, communistes, qui chassent le Christ de la place publique.

Que notre peuple demande à ses prêtres d'organiser cette Consécration publique. Que nos requêtes dans ce sens se multiplient et rapidement. Notre salut politique est à ce prix, mes amis.

Gilberte Côté-Mercier

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