Voici des extraits de l’intervention de l’abbé Michel Ange Bengone B’Otoungua, secrétaire général de la Conférence Épiscopale du Gabon, lors de la session d’étude d’août 2015 à Rougemont sur la démocratie économique. Prenez note que la prochaine session d’étude à Rougemont aura lieu du 14 au 24 avril 2016:
L’invitation à participer aux sessions de Crédit Social m’avait été adressée par Marcel Lefebvre lors de la dixième assemblée plénière de l’association des conférences épiscopales de la région de l’Afrique Centrale (l’Acerac) à Brazzaville, il y a maintenant un an. J’ai décidé comme tous ici d’y participer et je suis arrivé malgré des multiples tracasseries avec les services de visa. Depuis un mois que je suis ici avec vous, je reste marqué et profondément touché par la bonne ambiance qui prévaut dans votre communauté. Une communauté laïque qui sait associer prière et travail selon le principe bénédictin: ora et labora (prière et travail). Cette ambiance est pour moi un grand message...
Le Gabon est un petit pays d’environ 1 500 000 habitants, mais nanti d’un sous-sol très riche; malheureusement comme vous le savez, comme partout ailleurs, toutes ces richesses dont les Gabonais sont héritiers, sont confisquées depuis plusieurs années par une clique de personnes. Le Gabon est donc un exemple de terre plantureuse où les habitants manquent du nécessaire, pour reprendre les propos du Cardinal Agré. Sans vouloir m’éterniser sur le Gabon, je voudrais dire aux Pèlerins de saint Michel que le Gabon sera favorable au Crédit Social.
Cette formation que je viens de recevoir m’a permis aussi de renouer avec l’enseignement social de l’Église, de l’approfondir et de comprendre surtout que son application est possible par le Crédit Social.
Et pour faire de l’utile à l’agréable chers Pèlerins, nous envisageons d’abord rencontrer l’épiscopat gabonais. Et vous pouvez compter sur son implication, vu que certains Évêques gabonais sont déjà venus ici à Rougemont prendre part aux sessions d’étude, parmi lesquels son excellence monseigneur Mathieu Madega Lebouakehan, aujourd’hui président en exercice de ladite Conférence Épiscopale. Nous chercherons ensuite à conscientiser le peuple par des séances d’information et de formation. Distribuer des CD du journal Vers Demain, des livres «La démocratie économique» et «Qui sont les véritables maîtres du monde» Nous attendons déjà un conteneur de 400 000 exemplaires... (Le conteneur est arrivé depuis.)
Enfin, je terminerai en vous demandant, chers Pèlerins de saint Michel, de programmer une formation à Libreville, comme cela se fait dans d’autres pays d’Afrique. Je précise au passage que le Crédit Social n’est pas une réalité totalement ignorée des Gabonais, puisqu’une session s’est déjà tenue à Port-Gentil, dans le diocèse de Port-Gentil, avec la présence de son Éminence le Cardinal Peter Turkson.
Alors, tous debout, béret sur la tête, à l’exemple d’un bataillon commando, crions notre ras-le-bol pour construire un environnement, une famille, où personne ne manquera du nécessaire et ensemble, avançons vers la victoire. Je vous remercie.
Abbé Michel Ange Bengone B’Otoungua
Qui sont les vrais Maîtres du Monde?
Le système bancaire actuel est pur banditisme, quiconque s’est donné la peine d’étudier la question, (la création de crédit-monnaie-dette par les banques et le contrôle absolu de l’intermédiaire d’échange par les banques), n’en peut douter. Mais c’est un banditisme légalisé c’est-à-dire qu’en conduisant ce racket au profit d’une petite clique d’individus sur le dos du public, les banques restent dans les limites de leur charte, c’est la «patente» accordée par le gouvernement souverain à une machine qui saigne et tue l’humanité.
Dieu ou Satan (1ère partie) Toute la terre est au Seigneur
L’article suivant est la première partie d’une conférence donnée à Montréal par Louis Even, le 6 janvier 1974. Cette conférence fut enregistrée sur bande magnétique. Nous la publions par écrit.
On remarquera le style parlé et non écrit. Quand l’orateur a devant lui tout un auditoire qui applaudit, il n’a pas les mêmes tournures de phrases que lorsqu’il écrit.
Il faut entendre cette voix de Louis Even à 89 ans tonner avec force contre les agents de Satan, et soulever avec enthousiasme des apôtres pour les lancer au combat. On dirait que déjà il a trouvé cette jeunesse éternelle qui l’anime depuis qu’il est au Ciel. En janvier 1974, Louis Even n’avait plus que neuf mois à vivre sur terre. Il gravissait les dernières marches de sa montée vers Dieu. On dirait qu’on sent de plus en plus ce grand chrétien s’approcher de son Créateur, de son Sauveur et de la douce Immaculée qu’il aimait tant. Avant sa conférence, Louis Even avait fait chanter le beau cantique: «Nous voulons Dieu dans nos familles. Nous voulons Dieu dans nos écoles....»
Gilberte Côté-Mercier
L'Île des naufragés Fable qui fait comprendre le mystère de l'argent
«L'Île des naufragés» fut l'un des premiers écrits par Louis Even, et demeure l'un des plus populaires pour faire comprendre la création de l'argent. Il est disponible sous forme de circulaire de 8 pages (format tabloïd), que vous pouvez commandez de Vers Demain, en plusieurs langues: français, anglais, espagnol, italien, allemand, polonais, portugais.