La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?
imprimi potest:
J. Jacques, ptre S.V., Provincial.
16-1-50
NIHIL OBSTAT:
Bruno Desrochers, prêtre, Censeur d’office
Imprimatur:
Georges-Étienne Grandbois, V G
Québec, le 14 février 1950.
ISBN 978-2-9810896-6-3
Dépôt légal — 3e trimestre 2010
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
Les Pèlerins de saint Michel
1101, rue Principale
Rougemont, QC
Canada — J0L 1M0
Tél. 450-469-2209

Le Catéchisme est le plus important des livres mis entre les mains des enfants; c’est celui que l’on fait apprendre par cœur avec le plus de soin; mais, c’est malheureusement celui que les élèves comprennent le moins; il n’est pas nécessaire de s’occuper longtemps de l’enseignement religieux dans une école primaire pour se convaincre de cette vérité. Il n’y a à cela rien de surprenant: le rôle de l’instituteur ou de l’institutrice se borne presque uniquement à faire apprendre le texte et à le faire réciter pour s’assurer qu’il est fixé dans la mémoire des enfants. Aucun devoir d’application ne vient, comme pour les autres matières du programme, prouver que l’enfant a compris ce qu’il a appris par cœur, et, en fait, le plus souvent, il n’a presque rien saisi du sens de ce qu’il récite.
Quelque parfaite, en effet, que soit la rédaction du catéchisme, il contient toujours une foule de mots ou d’expressions dont les enfants ne comprennent pas le sens, parce que ces mots ou ces expressions ne sont pas employés ou ne le sont que très rarement dans le langage usuel. Si l’on considère de plus, la difficulté qu’il y a pour un enfant de huit à quatorze ans, à saisir et à s’assimiler les idées très abstraites et bien supérieures à la portée et à la culture de son intelligence, on ne sera pas surpris de constater que dans ces jeunes mémoires le texte est souvent absolument indépendant du sens qu’il renferme.
Ne serait-il pas opportun pour remédier à cet inconvénient, de faire pour le catéchisme, ce que l’on a fait pour les autres branches de l’enseignement: un livre du maître qui puisse servir de guide aux personnes chargées de faire étudier le catéchisme aux enfants, pour leur donner, en même temps que la leçon à apprendre, une explication littérale et sommaire des mots qu’ils ne comprennent pas. Ce serait rendre aux élèves l’étude du catéchisme plus facile et plus profitable et les enfants seraient ainsi mieux préparés à comprendre et à retenir les explications et les développements donnés par les pasteurs dans les catéchismes paroissiaux. C’est le but que je me suis proposé d’atteindre par ce petit livre.
L’idée n’est pas nouvelle, elle a déjà été réalisée, en particulier par Monsieur l’abbé Gayrard dans l’explication du catéchisme de Paris. J’ai puisé très largement dans cet excellent ouvrage. A vrai dire, je n’ai guère fait autre chose que de l’adapter au texte du catéchisme des provinces de Québec, Montréal, Ottawa et Rimouski. J’y ai bien ajouté quelques explications spéciales, mais ce que j’ai emprunté au travail de Monsieur l’abbé Gayrard forme la plus notable et, sans aucun doute, la meilleure partie du présent ouvrage.
Ce livre n’est pas un développement de la doctrine catholique; d’autres en ont fait l’exposé détaillé et complet, et ils l’ont bien fait; il ne faut donc chercher ici que l’explication nécessaire ou utile à l’intelligence du texte.
Il est évident que ces explications, quelque élémentaires qu’elles soient, ne s’adressent pas indistinctement à tous les élèves; ce petit ouvrage n’est qu’un guide à l’usage de l’instituteur, à lui de choisir les explications qui conviennent le mieux à l’âge et à la culture intellectuelle de ses élèves; à lui d’en modifier les termes pour les mettre à leur portée. Ce serait une erreur de chercher dans ce livre un travail tout fait dispensant le maître de préparer lui-même la leçon; la préparation personnelle du professeur sera toujours la meilleure et la plus efficace, mais je crois que tel qu’il est, ce petit livre peut rendre service.
C’est dans cette pensée que je le présente aux instituteurs et aux institutrices des provinces ecclésiastiques de Québec, Montréal, Ottawa et Rimouski, heureux si j’ai le bonheur de les avoir aidés un peu dans l’instruction chrétienne des chères âmes qui leur sont confiées.
E. LASFARGUES, ptre S.V.
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Remarque sur le 1025e mille
Cette édition reproduit la lettre du Catéchisme des Provinces ecclésiastiques de Québec, Montréal, Ottawa et Rimouski selon l’édition officielle publiée depuis 1924.