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Le prêtre est un don du Coeur du Christ

Benoît XVI le dimanche, 01 août 2010. Dans Prêtrise

dit notre Saint-Père Benoît XVI

ANGELUS Place Saint-Pierre

Dimanche 13 juin 2010

Chers frères et sœurs !

Ces derniers jours s’est conclue l’Année sacerdotale. Ici à Rome, nous avons vécu des journées inoubliables, avec la présence de plus de quinze mille prêtres de toutes les régions du monde. Je désire donc aujourd’hui rendre grâces à Dieu pour tous les bienfaits que cette Année a procurés à l’Eglise universelle. Personne ne pourra jamais les mesurer, mais il est indéniable qu’on en voit et qu’on en verra encore plus les fruits.

L’Année sacerdotale s’est conclue avec la solennité du Sacré-Cœur de Jésus qui est traditionnellement la “Journée de sanctification des prêtres”; cette fois, elle l’a été de manière toute spéciale.

En effet, chers amis, le prêtre est un don du Cœur du Christ: un don pour l’Eglise et pour le monde. Du cœur du Fils de Dieu, débordant de charité, jaillissent tous les biens de l’Eglise, et c’est en particulier de là que tire son origine la vocation de ces hommes qui, conquis par le Seigneur Jésus, laissent tout pour se consacrer entièrement au service du peuple chrétien, à l’exemple du Bon Pasteur. Le prêtre est façonné par la charité même du Christ, cet amour qui le poussa à donner sa vie pour ses amis ainsi qu’à pardonner à ses ennemis.

Pour cette raison, les prêtres sont les premiers ouvriers de la civilisation de l’amour. Et ici je pense à tant de figures de prêtres, connus et moins connus, certains élevés à la gloire des autels, d’autres dont le souvenir est resté indélébile dans la mémoire des fidèles, peut-être dans une petite communauté paroissiale. Comme ce fut le cas à Ars, le village de France où saint Jean-Marie Vianney accomplit son ministère. Il n’est rien besoin d’ajouter à ce qui a été dit sur lui ces derniers mois. Mais son intercession doit nous accompagner plus encore à partir de maintenant. Que sa prière, son “Acte d’amour” que nous avons si souvent récité pendant l’Année sacerdotale, continue d’alimenter notre dialogue avec Dieu.

Je voudrais rappeler une autre figure: celle du père Jerzy Popieluszko, prêtre et martyr, qui a été proclamé bienheureux dimanche dernier précisément, à Varsovie. Il a exercé son ministère généreux et courageux aux côtés de ceux qui s’engageaient pour la liberté, pour la défense de la vie et sa dignité. Son œuvre au service du bien et de la vérité était un signe de contradiction pour le régime qui gouvernait alors en Pologne. L’amour du Cœur du Christ l’a conduit à donner sa vie, et son témoignage a été la semence d’un nouveau printemps dans l’Eglise et dans la société. Si nous considérons l’histoire, nous voyons combien de pages d’authentique renouveau spirituel et social ont été écrites avec l’apport décisif de prêtres catholiques, animés uniquement par la passion pour l’Evangile et pour l’homme, pour sa véritable liberté, religieuse et civile. Combien d’initiatives de promotion humaine intégrale sont parties de l’intuition d’un cœur sacerdotal !

Chers frères et sœurs, confions tous les prêtres du monde au Cœur Immaculé de Marie, dont nous avons célébrée hier la mémoire liturgique, afin qu’avec la force de l’Evangile ils continuent de construire en tout lieu la civilisation de l’amour.

www.vatican.va

 

Acte d’amour du Saint Curé d’Ars


Je vous aime,
ô mon Dieu,
et mon seul désir
est de vous aimer
jusqu’au dernier soupir de ma vie.

Je vous aime,
ô Dieu infiniment aimable
et j’aimerais mieux
mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant
sans vous aimer.

Je vous aime,
ô mon Dieu,
et je ne désire le ciel
que pour avoir le bonheur
de vous aimer parfaitement.

Je vous aime,
ô mon Dieu,
et je n’appréhende l’enfer
que parce qu’on n’y aura jamais
la douce consolation de vous aimer.

O mon Dieu,
si ma langue ne peut dire
à tout moment que je vous aime,
du moins je veux
que mon cœur vous le répète
autant de fois que je respire.

Ah, faites-moi la grâce
de souffrir en vous aimant,
de vous aimer en souffrant
et d’expirer un jour
en vous aimant
et en sentant
que je vous aime.

Et plus j’approche de ma fin,
plus je vous conjure
d’accroître mon amour
et de le perfectionner.

Ainsi soit-il !

Benoît XVI

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