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L’avortement, une des pires expériences pour la femme

le vendredi, 01 octobre 2010. Dans Avortement

Déclaration des évêques du Québec, le 16 mars 1973

“Certains pensent, sur la foi des slogans à la mode, que la libération de la femme, sa promotion personnelle, familiale et sociale, passe par la libération de l’avortement. Pourtant la preuve est faite depuis longtemps que l’avortement, même légal, est une des pires expériences qui, croyante ou non, la femme puisse vivre: une expérience qui, dans sa chair parfois, et très souvent dans son âme, laisse des traces indélébiles.

Nous en appelons à toutes les mères, celles d’hier et celles de demain: la vraie liberté de la femme vis-à-vis de la maternité réside-elle dans la possibilité d’avorter quasi à discrétion ? Ne réside-telle pas plutôt dans la possibilité qui lui serait offerte de mener chacune de ses grossesses à terme, à l’abri des difficultés matérielles et morales qui pèsent parfois d’un poids si lourd sur sa décision ?

Dans cette perspective, nous ne pouvons nous contenter de rappeler le caractère sacré de la vie prénatale et le respect qui lui est dû, ni de réclamer pour l’enfant à naître la protection de la loi. Nous nous associons à tous les chrétiens et à tous les hommes de bonne volonté qui luttent, individuellement ou en groupes, pour rendre toujours plus juste, plus fraternelle, plus humaine, la société dans laquelle la mère et l’enfant sont appelés à s’intégrer; qui travaillent à améliorer par des mesures et des projets appropriés, le sort de la mère au travail ou au foyer, celui des familles nombreuses ou particulièrement démunies, celui des enfants infirmes ou mentalement retardés.

La libéralisation de l’avortement serait de la part de la société une fausse solution à des problèmes humains, familiaux et sociaux bien réels, dont il importe avant tout d’identifier et de supprimer les causes. Il s’agit de fournir à la vie en germe des conditions d’accueil et d’épanouissement telles que célibataire ou mariée, chaque mère en détresse, prise en charge par la communauté, redevienne vraiment libre d’obéir à la loi de sa conscience et de son cœur.”

— Les évêques du Québec

Si le peuple canadien-français a survécu c’est grâce à l’Église qui lui a enseigné les lois saintes du mariage. Les familles nombreuses et unies par le lien indissoluble du mariage ont peuplé la province de Québec et se sont étendues dans les autres provinces du Canada et dans la Nouvelle-Angleterre, aux États-Unis. Elles fournissaient à l’Église de nombreuses vocations sacerdotales et religieuses. La province de Québec était l’État au monde qui fournissait le pourcentage le plus élevé de vocations sacerdotales et religieuses à l’étranger, dont l’Afrique a été bénéficiaire. Revenons aux valeurs familiales basées sur le catholicisme.

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