La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?Sous l'impulsion de Napoléon Veilleux, cultivateur, secrétaire-trésorier de la municipalité scolaire de Ste-Clothilde de Beauce, plus de cent commissaires d'écoles s'assemblaient à St-Joseph de Beauce le 24 août 1943. Ils y décidèrent la fondation d'une Association des Commissaires d'Écoles.
Dans la circulaire qui relate cette fondation, nous remarquons la phrase suivante :
"Cette assemblée se termine en émettant le vœu que d'autres municipalités se joignent à notre mouvement, ce qui permettra de pouvoir être efficacement représenté au Département de l'Instruction Publique, car nous constatons avec regret que le rôle des parents représentés par les commissaires est insignifiant ; il consiste à engager l'institutrice, à la destituer, à imposer la taxe. Une organisation bien dirigée s'impose, elle permettra aux parents de remplir le rôle qui leur a été confié et que nul autre ne peut accomplir."
Voilà de fières paroles, bien démocratiques et pleines du sens des responsabilités. Devoirs et droits vont ensemble.
Disons tout de suite que l'animateur, M. Veilleux, est un créditiste renseigné et convaincu. Et, apprenons-nous, tous les fondateurs de l'Association étaient des créditistes.
L'Association est contre la centralisation. Le Crédit Social aussi.
Cette Association, qui débutait avec 32 commissions scolaires associées en août 1943, en comptait 112 neuf mois plus tard, en mai dernier.
Pour plus de renseignements, s'adresser à : Napoléon Veilleux, sec.-trés., cultivateur, Ste-Clothilde de Beauce.