Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
En juillet 2009, la France a ouvert ses portes au XXVe Congrès international de la population. 2 000 spécialistes mondiaux se sont penchés sur les récentes données:
"6,5 milliards d’hommes et de femmes vivent sur terre. La population mondiale devrait atteindre les 9 milliards en 2050. L’Europe, avec 460 millions d’habitants, enregistre plus de décès que de naissances. La moitié de l’humanité a moins de 28 ans, même si le vieillissement de la population est inéluctable."
Les 2 000 spécialistes mondiaux sont inquiets. Ils tirèrent comme conclusion: «Nous éviterons la surpopulation». Cette conclusion a eu des retentissements à l’Organisation des Nations Unies qui est dans le complot pour diminuer la population mondiale. Le 19 novembre 2009, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) dévoilait ses intentions d’entreprendre une campagne de dépeuplement de l’univers, parce que, selon eux, la planète est en grand danger quand une nouvelle naissance survient; la population est trop nombreuse et la pollution s’accentue. Leur argumentation est ridicule.
Les solutions de ces destructeurs de la société pour arrêter la race humaine de se reproduire, sont la planification des naissances par tous les moyens: contraception, accessibilité gratuite à l’avortement, des lois pour arrêter les naissances et pour intimider les familles ouvertes à la vie.
L’ONU s’adresse à tous les pays du monde pour réduire l’accroissement des populations des pays et pour provoquer un dépeuplement, non seulement dans les pays du tiers monde où le taux de natalité est plus élevé, mais aussi dans les pays industrialisés où le taux de dénatalité ne permet pas la reproduction de la race humaine. L’ONU veut-elle l’extermination des peuples? A-t-elle entrepris une guerre mondiale par la dénatalité de tous les pays? Ce régime de destruction est aussi dangereux qu’une guerre atomique.
Les agents de la Haute Finance et de la Franc-Maçonnerie, des mondialistes, entreprennent un plan de dépeuplement de l’univers pour établir les structures du gouvernement mondial. Un peuple affaibli se laisse plus facilement contrôlé. Ils voudraient détruire un fort pourcentage des nations avec leurs programmes de planification des naissances.
Les Nations Unies incitent les pays à adopter des lois en faveur de l’avortement, de l’euthanasie, de l’aide au suicide, de la déformation du sens du mariage; des lois pour la destruction de la vraie famille composée d’un père, d’une mère et des enfants; des lois en faveur de la sodomie… Ce sont des normes incluses dans la constitution athée de l’ONU. Ce sont ‘les nouveaux droits de l’homme’, promus pour le gouvernement mondial satanique, droits contraires à la loi de Dieu, notre Créateur.
Cette politique anti-vie est une insulte au Créateur qui a dit à nos premiers parents, Adam et Ève: «Multipliez-vous et peuplez la terre». La Divine Providence a tout mis sur la terre et a tout prévu pour les humains qui viendraient sur la terre, jusqu’à la fin du monde. Il y a de grandes étendues terrestres habitables, inoccupées. Le Canada en est un exemple et il pourrait nourrir dix fois sa population. Nous pourrions en dire autant de bien d’autres pays. Même les pays du Tiers-Monde ont une capacité de production immense inexploitée et de vastes terrains vacants.
La politique corrompue, entretenue par l’ONU, forme des mégavilles et vide les campagnes. Les petites fermes qui permettaient aux familles de vivre sur des terres, près de la nature, loin de la pollution des villes, sont disparues à cause des systèmes économiques barbares qui ont favorisé les grosses fermes et ont fait disparaître les petites fermes.
Le Mexique est un exemple flagrant. Les Mexicains ont dû quitter la campagne à cause de la mauvaise politique qui a contribué à exterminer la multitude des petites fermes qui étaient leur gagne-pain. Les campagnards se sont engouffrés dans la ville de Mexico, devenue une mégaville polluée. N’y trouvant pas de quoi pour survivre, plusieurs doivent aller travailler à l’extérieur de leur pays. Nous pourrions en dire autant d’Haïti et de bien d’autres pays. Les pays industrialisés tels que le Canada, ont vu aussi la disparition de plusieurs paroisses, de petites fermes et des déménagements vers les villes.
Ce sont les systèmes économiques barbares qui occasionnent la pollution, en forçant les gens à quitter la campagne pour s’entasser dans les villes. Ce sont eux qui provoquent la famine en empêchant la distribution de l’abondance en notre siècle moderne. Ils paralysent les développements par leur politique d’endettements et de contrôle monétaire.
Le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, les grands soutiens de l’ONU, tiennent à la gorge les pays par leurs endettements à perpétuité. Les intérêts composés multiplient les dettes indéfiniment. Ce ne sont pas des politiques de réduction de la population qu’il faut prôner, mais c’est l’écroulement du système bancaire international qu’il faut réclamer. Ce système barbare et archaïque est à l’origine des guerres et des crises économiques.
Il est grand temps que le vol du système bancaire, la plus grande escroquerie de tous les siècles, soit éliminé de la face de la terre. La Doctrine Sociale de l’Église dénonce cette dictature de l’argent:
«Ce pouvoir est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent et du crédit, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que, sans leur consentement, nul ne peut plus respirer.» — Pie XI, encyclique Quadragesimo Anno, 15 mai 1931.
Que chaque pays reprenne son droit de créer sa propre monnaie sans dettes, sans intérêts, sans taxes, selon la capacité de production et les besoins des consommateurs face aux biens utiles ! Que les dettes fictives des pays, multipliées par les intérêts, déjà payées maintes fois, soient complètement effacées!
Un dividende à chaque citoyen, basé sur la capacité de production du pays, augmenterait le revenu familial au fur et à mesure que viendrait un nouveau-né. Le travailleur aurait son salaire en plus du dividende. Ainsi la famille nombreuse vivrait dans la sécurité et l’application de la justice créerait un climat d’épanouissement pour la famille, la société et le christianisme.
Que tous les pays réclament leur autonomie financière et légifèrent selon la loi de Dieu! Le plan de dépeuplement des mondialistes ne nous intéresse pas. L’ONU doit être disqualifiée et vouée à la destruction complète.
Ce sont les familles stables, unies et nombreuses qui assurent le bonheur et la survivance d’une nation.
Les Nations unies veulent introduire l'avortement comme droit de l'homme
Spécialiste de philosophie politique et de démographie, membre de l’Académie pontificale pour la vie, de l’Académie pontificale des sciences sociales, et professeur émérite à l’université de Louvain (Belgique), Mgr Michel Schooyans évoque, dans Zenit, l’évolution des droits de l’homme. Mgr Michel Schooyans affirme que «la souveraineté des nations n’est plus qu’une simple façade». Ainsi les Nations-Unies débattent-elles actuellement de l’introduction de l’avortement en tant que «nouveau droit de l’homme». Si un tel projet était adopté, «il ne resterait plus à chaque nation qu’à ratifier ces «nouveaux droits humains» émanant de l’instance suprême». Cela gommerait la référence aux droits naturels de l’homme et ferait de la Déclaration un «document juridique purement positif, qui serait appliqué par toutes les nations adhérant au nouveau texte de la Déclaration». Mais, «cela va plus loin», puisque la Cour pénale internationale «va avoir comme domaine de compétence de juger les nations ou organismes qui refuseraient de reconnaître ces «nouveaux droits»». Il y a quelques années, certains avaient évoqué la possibilité de faire comparaître devant le Tribunal international le pape Jean-Paul II pour s’être opposé au «droit» des femmes à l’avortement... «Et c’est pareil dans le domaine de l’éducation avec l’idéologie du genre (gender)»; «c’est l’endoctrinement idéologique à grande échelle, au point que celui qui ne souscrirait pas à cette idéologie serait pénalisé par une Cour internationale». Pour Mgr Schooyans, cette tendance à vouloir dénaturer la Déclaration s’explique par «une sorte de perversion de la raison même». «La nécessité de défendre l’homme, de reconnaître sa dignité, est quelque chose d’accessible à tout le monde moyennant un bon usage de la raison.» La preuve en est: la loi belge de 1867 criminalisant l’avortement dont les libéraux étaient à l’origine et non les catholiques. «La raison humaine est capable de génie, mais c’est aussi une faculté délicate, vulnérable, fragile, une faculté qui peut être démobilisée, hibernée. La pire forme d’esclavage est l’esclavage mental, l’esclavage de la raison, qui comporte un «bonus»: le naufrage de la foi, car il n’y a pas d’acte de foi qui ne soit fondé sur la raison», conclut-il. |