Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
C’est la guérison «inexplicable» d’un petit enfant du Brésil, Lucas Maeda de Olivera, que l’Eglise a reconnu comme miracle pour la canonisation des deux petits bergers de Fatima, Jacinta et Francisco, proclamés saints ce 13 mai par le pape François. Deux jours avant que le Saint-Père n’arrive à Fatima, les parents de Lucas ont partagé leur témoignage «à la demande» de leur fils. L’enfant a aujourd’hui 10 ans. Il est originaire du diocèse de Campo Mourao, dans l’État de Paraná, au sud du Brésil, et la reconnaissance officielle de sa guérison miraculeuse par intercession des deux petits voyants a été promulguée le 23 mars dernier.
Le premier miracle obtenu par leur intercession et retenu pour leur béatification, en 2000, était la guérison, le 25 mars 1987, de María Emilia Santos, de Leiria (Portugal), paraplégique, suite à une neuvaine récitée lors d’une retraite pour les malades, à Fatima.
Le récit du drame: nous sommes en mars 2013. Le petit Lucas, alors âgé de cinq ans, se trouve chez son grand-père et joue avec sa petite sœur, quand tout à coup il glisse et tombe de la fenêtre, se fracassant le crâne après une chute de plus de six mètres de haut, racontent les parents. Transféré immédiatement à l’hôpital le plus proche, l’enfant arrive dans le coma, et fait deux arrêts cardiaques avant d’être opéré d’urgence, dans des conditions absolument inappropriées pour un traumatisme crânien aussi grave. Le pire est à craindre. «Votre fils a peu de chance de survivre», pronostiquent les médecins, ou alors «il vivra dans un état végétatif permanent avec de graves déficiences neurologiques et cognitives».
Mais c’était sans compter sur la foi profonde de la famille de Lucas, la famille du petit garçon, «très dévouée» à Notre-Dame de Fatima, qui s’est immédiatement mise en contact avec le carmel de Campo Mourão pour demander aux sœurs de prier pour leur petit garçon. Les religieuses n’ont cessé de prier devant les reliques des bienheureux Francisco et Jacinta posées près du tabernacle de leur chapelle: «Pastoureaux, sauvez ce petit garçon, qui est un enfant comme vous!», ne cessaient-elles de prier à tout bout de champs et à tour de rôle. D’abord une, puis toute la communauté. Et la famille faisait la même chose de son côté.
La guérison miraculeuse: le 9 mars, soit six jours après le drame, Lucas s’est réveillé et s’est mis à parler. Déjà, au moment de l’accident, en ramassant son fils sur le trottoir, le père de Lucas avait invoqué Notre-Dame de Fatima et les deux petits bienheureux.
Douze jours après son hospitalisation, Lucas était remis sur pied, sans aucune thérapie à suivre, son état jugé «totalement revenu à la normalité»... Lucas, affirment ses parents, «est complètement rétabli, sans aucun symptôme ni séquelle. Il est resté celui qu’il était avant l’accident: son intelligence, son caractère, il est resté le même». Les médecins consultés ont reconnu ne pas s’expliquer ce rétablissement, «même les non-croyants».
Source: https://fr.aleteia.org/