Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Le premier mythe à rejeter est celui de dire que la femme est maître de son corps. Le corps de l’enfant conçu et le corps de la mère sont deux entités différentes l’une de l’autre. Il y a une distinction fondamentale entre les deux parce que leur code génétique n’est pas le même et est totalement différent.
Le deuxième mythe à rejeter est de dire que les femmes ont acquis le droit de se faire avorter. Les tenants de cette thèse sont complètement dans l’erreur juridique. Ces personnes n’ont pas acquis le droit de tuer leurs prochains les plus faibles et sans défense.
Quand commence cette nouvelle vie de l’enfant conçu et non encore né ? Les biologistes ont prouvé dans leurs laboratoires que la vie commence, dès la fécondation «in vitro». Il en est de même de la fécondation «in utero» chez la femme.
Et qu’en est-il de la question du viol, troisième mythe à éclaircir ? La grossesse issue du viol est extrêmement rare à cause du stress chez la victime du viol. Tous les législateurs reconnaissent, en saine logique, qu’on ne promulgue pas une loi en se basant sur des exceptions.
Les violateurs doivent être condamnés à soutenir et à voir à l’éducation de l’enfant, fruit du viol, jusqu’à ce que cet enfant soit en mesure de voir à sa propre indépendance et la femme violée, elle doit être aidée à subvenir à ses besoins pendant et après sa grossesse. La peine doit être infligée au violeur et non pas à la femme violée.
Après l’avortement sur demande, certaines femmes sont rendues à employer l’avortement comme une méthode de contraception radicale. Et tous les contribuables payent pour cette pratique. Et ce qui est pire dans la décadence généralisée, c’est qu’on en arrivera à l’euthanasie sur demande.
Il est temps d’arrêter ce fléau de l’avortement sur demande. Nous en appelons à toutes personnes douées d’intelligence et de volonté d’assumer ses responsabilités.
Me André Morais, B.A. LL.L
Ex-Président du Front Commun pour le Respect de la Vie