La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?John Hackett, député (conservateur) du comté de Stanstead, à la Chambre des Communes, le 26 mars :
"L'industrie laitière est en voie de disparaître... La réglementation des prix du beurre est une menace à l'industrie laitière. Actuellement, le prix-plafond du beurre est fixé à 34c et une fraction la livre. Il y a une prime de 10c la livre, ce qui porte à 44c et une fraction le prix maximum touché par les producteurs.
"La population agricole est d'avis que ce prix, si on le considère en fonction du coût d'exploitation d'une ferme, de l'achat des provendes nécessaires aux troupeaux ainsi que des salaires payé aux aides quand on peut en trouver, est tout à fait insuffisant ; et — conséquence désastreuse — on vend les troupeaux outre-frontière, aux États-Unis. Il y a un embargo sur les animaux de boucherie ; on ne peut les exporter présentement. Cet embargo, cependant, ne s'applique pas aux vaches laitières, et au cours de ces derniers mois, on en a exporté environ 10,000 aux États-Unis.
"Nonobstant la rareté et la demande du beurre, nous constatons qu'il y a un fléchissement considérable dans la quantité de lait employé pour la production de beurre. En 1941, on avait effectué environ 52.15 pour cent de la production du lait à la fabrication de beurre. En 1945, la proportion du lait transformée en beurre est tombée à 6.08 pour cent, et le fléchissement a été très prononcé depuis le commencement de l'année 1946."
Ce qui démontre une fois de plus le fiasco du planisme et des régies.
On plafonne le prix du beurre pour que tout le monde puisse en acheter. Le prix plafonné est insuffisant pour payer le cultivateur. Le cultivateur vend ses vaches ; on manque de beurre et personne ne peut en acheter.
Sans doute que si le prix est trop élevé, le consommateur des villes en souffrira et demandera des augmentations de salaires. Mais il existe un autre moyen, partiellement mais insuffisamment employé : le prix compensé par une prime. Si on trouve un milliard et quart pour aider les consommateurs anglais, on pourrait trouver aussi de quoi aider la production du beurre pour les Canadiens.