La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?
Saint François d’Assise à Greccio lors de la première crèche vivanteLors de la création de la première « crèche vivante » à Greccio en 1223, saint François d’Assise avait fait ajouté un bœuf et un âne, bien qu’il ne soit pas fait mention de ces deux animaux dans les Évangiles traitant de la naissance de Jésus. Dans son troisième livre sur la vie du Christ, intitulé « L’enfance de Jésus » (publié en 2012), le pape Benoît XVI explique que bien que le bœuf et l'âne, sont toutefois inclus dans d'autres parties de la Bible, spécialement Isaïe 1, 3, et qu’« aucune représentation de la crèche n'est complète sans le bœuf et l'âne. Dans son livre « La grâce de Noël », le cardinal Joseph Ratzinger (qui devint par la suite le pape Benoît XVI) élabore sur ce sujet :
Saint François avait ordonné qu'un bœuf et un âne soient présents dans la grotte de Greccio le soir de Noël. Il avait dit au noble Jean : « Je souhaite vraiment éveiller le souvenir de l'enfant qui est né à Bethléem et de toutes les épreuves qu'il a dû subir dans son enfance. Je souhaite voir avec mes yeux physiques ce que signifie dormir dans une mangeoire et dormir sur du foin, entre un bœuf et un âne. »
À partir de ce moment-là, le bœuf et l'âne ont pris leur place dans toutes les scènes de crèches – mais d'où viennent-ils ? Il est bien connu que les récits de Noël du Nouveau Testament ne les mentionnent pas. Lorsque nous examinons cette question, nous découvrons un facteur important dans toutes les coutumes associées à Noël et, en fait, dans toute la piété de Noël et de Pâques de l'Église dans la liturgie et les coutumes populaires.
Le bœuf et l'âne ne sont pas simplement des produits de la pieuse imagination : la foi de l'Église en l'unité de l'Ancien et du Nouveau Testament leur a confié leur rôle d'accompagnateur de l'événement de Noël. Nous lisons dans Isaïe (1, 3) : « Le bœuf connaît son propriétaire, et l'âne la mangeoire de son maître ; mais Israël ne sait pas, mon peuple ne comprend pas. ».
Les Pères de l'Église ont vu dans ces paroles une prophétie qui visait le nouveau peuple de Dieu, l'Église composée à la fois de Juifs et de Gentils. Devant Dieu, tous les hommes, Juifs et Gentils, étaient comme le bœuf et l'âne, sans raison ni connaissance. Mais l'enfant dans le berceau a ouvert leurs yeux pour qu’ils puissent reconnaître maintenant la voix de leur maître, la voix de leur Seigneur.
Lorsque nous plaçons le bœuf et l'âne à côté de la crèche, nous devons nous souvenir de tout le passage dans Isaïe, qui n'est pas seulement une bonne nouvelle – dans le sens de la promesse d'une connaissance future – mais aussi un jugement prononcé sur la cécité contemporaine. Le bœuf et l'âne, même s’ils n’ont pas la raison, ont la connaissance (ils reconnaissent Jésus comme leur maître), tandis que les humains eux, ont la raison, mais ne reconnaissent pas Dieu : « Israël ne sait pas, mon peuple ne comprend pas. »
Qui est le bœuf et l'âne aujourd'hui, et qui est « mon peuple » sans comprendre ? Pourquoi le manque de raison reconnaît-il, alors que la raison est aveugle ? Pour découvrir la réponse, nous devons revenir avec les Pères de l'Église au premier Noël. Qui l'a reconnu ? Et qui ne l'a pas reconnu ? Et pourquoi en était-il ainsi ?
Celui qui ne l'a pas reconnu était Hérode, qui n'a même pas compris quand ils lui ont parlé de l'enfant : au lieu de cela, il a été encore plus profondément aveuglé par sa soif de pouvoir et la paranoïa qui l'accompagnait (Mt 2, 3). Ceux qui ne l'ont pas reconnu étaient les « gens en habits précieux » – ceux qui avaient une position sociale élevée (Mt 11, 8). Ceux qui ne l'ont pas reconnu étaient les savants maîtres qui étaient des experts de la Bible, les spécialistes de l'interprétation biblique qui, certes, connaissaient le bon passage dans les Écritures, mais ne comprenaient toujours rien (Mt 2, 6).
Ceux qui l'ont reconnu étaient le « bœuf et l'âne » (par rapport à ces hommes de prestige) : les bergers, les mages, Marie et Joseph. Mais aurait-il pu en être autrement ? En cette nuit (de Noël), les visages du bœuf et de l'âne nous regardent avec une question : mon peuple ne comprend pas, mais toi, perçois-tu la voix de ton Seigneur ? Lorsque nous plaçons les personnages familiers sur la scène de la crèche, nous devons demander à Dieu de donner à notre cœur la simplicité qui découvre le Seigneur dans l’enfant - comme l’avait déjà fait saint François à Greccio. Ici symbole rouge
Joseph Cardinal Ratzinger