Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Un an après sa parution en France, la recherche de Mona Mikaël « Harry Potter et l’Ordre des Ténèbres – Dénonciation chrétienne d’un phénomène sans précédent» sort maintenant en version abrégée et simplifiée en France et au Canada ! Désormais à la portée de tous, cette remarquable étude que le célèbre exorciste Dom Gabriele Amorth a qualifiée de « très complète et très nécessaire », est condensée dans un style facile à lire tant pour les adultes que pour les plus de 16 ans. Voici quelques extraits de l’introduction qu’on peut liré au complet sur le site www.saint-remi.fr
On entend dire partout, souvent avec colère: «Harry Potter, c’est juste des livres d’enfant!». Cette affirmation est objectivement fausse, car les livres sont lus autant par les adultes et parce que tout le bruit qu’ils causent depuis onze ans déborde largement le domaine littéraire. Plus de 412 millions d’exemplaires vendus dans 67 langues, 5 films et tous les dérivés, c’est plus qu’un grand succès mondial et plus encore qu’un événement social: c’est un phénomène d’influence extrêmement sérieux. Ce phénomène sans précédent présente un vrai danger, car il s’inscrit trop bien dans l’énorme renaissance des sciences occultes dont notre monde moderne est maintenant submergé. On ne peut l’isoler de ce puissant courant ni ignorer ce qu’en disent les anciens occultistes/sorciers/nouvel-âgeux, qui, TOUS, y voient un cours de sorcellerie réelle. En vérité, Harry Potter n’a pas diverti les foules; il les a fascinées au sens propre du mot, a changé leur regard sur la sorcellerie et démoli le mur de la méfiance publique à l’égard des sorciers. Il a donc amorcé un important tournant, un changement d’attitude dans l’Occident chrétien, changement qui a déjà des conséquences très gravesa.
L’auteur de la série ne pouvait ignorer que la sorcellerie, sujet central de ses livres, est une question brûlante contraire aux convictions du groupement religieux le plus nombreux au monde, les Chrétiensb. Mais il savait aussi que l’Église affaiblie ne parlait presque plus de «ces choses» aux fidèles et que dans ce climat de mollesse spirituelle le courant occultiste porterait sa série sans trop de résistance du côté des croyants. Il y a seulement trente ans, cette histoire de sorciers, fictive ou pas fictive, ne serait jamais «passée», car le public chrétien avait encore des bases et l’aurait certainement remise à sa vraie place, au feu. Aujourd’hui, on s’en sert pour évangéliser, parce que le Corps Mystique est devenu malvoyant, surtout en Occident. La sorcellerie montrée sous un vernis brillant et sous l’étiquette rose «Livres d’enfant» devient vite captivante et, pour les jeunes esprits, tout à fait séduisante…
- Mais, objecte la foule, ce n’est que de la fiction !
- Non, dit l’Ancien Sorcier, c’est de la vraie magie déguisée en fiction; j’ai moi-même dans ma secte fait tout ce que fait Harry.
- Eh bien, quel mal y a-t-il ? Un peu de réalisme, ça fait tellement plus vrai !
- Un peu ! Regardez de plus près et vous constaterez vite que le héros de ces livres n’est pas Harry Potter, mais la Sorcellerie Lourde, qui est très dangereuse.
- L’imaginaire... dangereux ???
- Parfaitement. Les films et les jeux aussi, c’est de l’imaginaire ou, si vous préférez, de la fiction, et ils font des ravages ! Qui donc a décidé qu’une histoire inventée était inoffensive parce qu’elle n’était pas réelle ?
- Oh, vous nous embêtez avec vos mises en garde ! explose la Foule, furieuse. Gardez vos commentaires, bigots paranoïaques ! Moi, j’aime Harry Potter, ses livres, ses films, ses jeux et je m’en vais m’inscrire aux écoles de magie !
- À votre aise, Foule Aveugle; mais ne vous plaignez pas s’il vous arrive des choses.
- Lorsque j’aurai appris quelques bons maléfices, vous y goûterez, c’est sûr ! et c’est à vous, alors, qu’il arrivera «des choses».
- Par ici, chère amie ! s’écrie alors le Sorcier Pratiquant, surgi soudain de l’ombre, tout miel et tout sourire. Suivez-moi sans penser et venez découvrir vos grands pouvoirs cachés...
- Seigneur, intervenez ! supplie l’Ancien Sorcier en tombant à genoux, la tête entre les mains. Éclairez ces aveugles qui ne savent pas ce qu’ils font...
Dans les cercles chrétiens, c’est à peine différent:
- Pourquoi faire tant de bruit pour des livres d’enfant ?
- Mais parce que ces sept livres exaltent la sorcellerie et que la sorcellerie est condamnée par Dieu. C’est simple, clair et net.
- Voyons, voyons, chère sœur; c’est juste un conte moderne, comme nos beaux contes d’antan...
- Montrez-moi donc, cher frère, un seul beau conte d’antan où la Méchante Sorcière devient la grande vedette.
- Mais c’est de l’imaginaire, de la pure invention !
- Dites-moi alors pourquoi tous les Anciens Sorciers se montrent si inquiets et dénoncent en bloc Harry Potter... Seriez-vous plus instruit en matière de magie qu’un ancien du «milieu», qu’un témoin oculaire qui parle d’expérience ?
- Ne nous emballons pas ni d’un côté ni de l’autre ! conseille l’Intellectuel, toujours très modéré; gardons ce qui est bon, jetons ce qui l’est moins.
- Comment «éprouver tout et retenir ce qui est bon» (1 Thes. 5: 20, 22) quand le fond est pourri, quand la sorcellerie lourde est toute l’âme de ces livres ? Ce qu’il nous faut plutôt, c’est une position claire, non cette neutralité qui n’aboutit à rien ! Toutes vos demi-mesures, Monsieur l’Intellectuel, n’éclairent pas d’un seul watt l’esprit des indécis.
- Du calme, mes enfants; intervient l’Homme de Dieu. La charité d’abord. Restons dans la douceur.
- Envers le mal, mon père, on ne peut pratiquer que la douceur des lâches, qui s’appelle Compromis. La charité ici, c’est de montrer aux âmes le piège noir qu’on lui tend.
- Mais quel mal ? Et quel piège ? s’emporte l’Homme de Dieu.
- Celui que nous désignent nos deux meilleurs témoins, intervient à son tour un Autre Révérend; les témoins que la presse n’a pas interviewés: Dieu et l’Ancien Sorcier.
- Et nous ? crient les Parents, qui, plus que tous les autres, ont besoin de savoir. Nos enfants nous réclament de lire Harry Potter et nous ne savons plus qui nous devons écouter ! Quelqu’un va-t-il enfin nous répondre à nos questions ?
Nous ne voulons pas, chers parents, vous souffler de réponses; seulement vous restituer les données du problème, celles qu’on vous a cachées pour fausser l’opinion, car elles vous permettront de discerner vous-mêmes. Posons, pour commencer, quelques faits vérifiés:
1) Tout produit culturel est, par nature, «prémédité», c’est-à-dire étudié pour produire un effet, donc pour influencer. On devinera alors qu’une série de sept livres centrée sur une ÉCOLE révèle chez son auteur l’intention d’enseigner.
2) Le lecteur qui se plonge dans un livre qu’il aime est heureux, réceptif, et donc dans un état idéal pour apprendre. Toutefois, ce qu’il apprend est-il sain et moral? Cela dépend d’abord de la moralité de l’auteur.
3) L’occultisme se répand très rapidement dans le monde et plus précisément dans l’Occident chrétien, qui n’en voit pas le danger. Cette renaissance occulte dont les sorciers sont fiers s’inscrit dans un courant beaucoup plus large encore, le courant mondial de réhabilitation du mal.
4) Dieu condamne sévèrement tout contact avec l’occultisme, la divination, etc., qui sont gravement contraires au Premier Commandement. Les sanctions qu’Il promet à ceux qui s’y adonnent n’ont qu’un but: nous protéger. «Éloignez-vous du feu!» nous crie-t-Il à pleine voix.
Cependant, si selon Sa Parole la sorcellerie est mauvaise en tout temps, en tout lieu et sans exception, comment se fait-il que cette même sorcellerie soit soudain glorifiée comme dans Harry Potter et mille autres produits de la culture de masse? La seule explication d’un tel changement de vision est que tous ces produits ne sortent pas des ateliers de Dieu et font clandestinement la promotion d’une cause, celle des sorciers réels. Ce ne sera pas la première fois dans l’histoire de la fraude qu’un auteur se sera servi du voile de la fiction pour transmettre au public des choses compromettantes. Verser des faits réels dans un cadre fictif est une vieille ruse de guerre qui garde toute sa force et que pratiquent maintenant avec un grand talent l’industrie du spectacle et les plumes mercenaires. Cette ruse commode est même, dans nos temps hypocrites, l’une des meilleures techniques de contrebande morale! Dan Brown aurait-il pu publier ses mensonges sur l’Église s’il n’était protégé par l’étiquette «Roman» ?
Occultisme, sorcellerie, franc-maçonnerie
Pourquoi tant de croyants restent-ils si aveugles à ce que tant d’autres voient? Premièrement, parce qu’ils croient que les livres d’enfant sont toujours innocents et donc qu’ils ne peuvent pas causer le moindre mal. Ensuite, parce qu’ils n’ont pas les outils nécessaires et qu’il leur manque ainsi les trois quarts des données. Ce qu’ils appellent alors leur opinion sur Harry Potter n’est en réalité qu’une vague impression, voire même souvent, mais oui! une première impression. En effet, le lecteur moyen
1) Ne connaît presque rien des principaux piliers qui portent la série (occultisme, sorcellerie, alchimie et franc-maçonnerie);
2) Connaît très peu et mal les fondements de sa foi et se trouve, de ce fait, privé des références et repères nécessaires pour faire un exercice déjà très difficile: le discernement;
3) Ne croit pas sérieusement à la Guerre Spirituelle ni à l’action nocive des légions infernales. «Tout ça, c’est du folklore, de la superstition», dit-il avec mépris. Beaucoup de chrétiens «ouverts» pensent également ainsi;
4) Ignore que Harry Potter est un texte codé dont les clés de lecture lui ont été cachées.
Ainsi privé des outils nécessaires pour voir ce qui se cache sous le vernis fictif, notre lecteur moyen ne comprend pas pourquoi on attaque tant ces livres... Les seules explications qui lui viennent à l’esprit sont: bigoterie malveillante ou jalousie face à l’immense succès d’une Cendrillon moderne. Pourtant, un peu d’observation l’aiderait vite à comprendre que ces deux arguments sont pauvres et malicieux.
1) Toute personne qui ose émettre un doute sur l’excellence de Harry Potter s’attire immédiatement des averses d’injures et parfois même des coups ! Combien de vrais bigots accepteront de vivre pendant onze ans de suite dans une telle atmosphère ? Très peu, en vérité; c’est pourquoi ils ont vite ramassé leurs canons...
2) Aucun croyant sérieux ne penserait un instant à envier un succès qui, parce qu’il glorifie ce que Dieu interdit, risque de coûter cher à l’auteur dans l’Au-delà…
Que faut-il donc penser de livres qui glorifient les sociétés secrètes; où il n’est question que de sorcellerie; où la possession diabolique est présentée 27 fois en tout; où la haute magie noire est omniprésente et pratiquée autant par les «bons» que par les méchants; où cinq rituels de sang scellent des alliances occultes; où l’on présente en classe de vraies scènes de torture; où des vampires aspirent par la bouche les âmes de leurs victimes; où trop souvent la haine explose et se propage; où «la tricherie est une tradition», les adultes mesquins et les valeurs bafouées; où le bien et le mal sont si dénaturés qu’on ne les reconnaît plus; où l’invasion mentale est une pratique courante et où, horreur suprême ! un sorcier obsédé par l’immortalité partage son âme en sept parties égales qu’il loge dans des objets... Et que dire du cortège de monstres, d’objets mordants, de plantes étrangleuses et vénéneuses, d’animaux carnivores (pas un seul herbivore); des fantômes, démons et âmes errantes qui hantent le vieux château, sans oublier le sexe toujours au rendez-vous ?
Quand des enfants lisent ça jusqu’à seize fois de suite et se plongent avec passion dans les moindres détails, il y a de quoi s’inquiéter... Et «ça», c’est ce qu’on voit, mais il y a également sous la surface du texte d’autres messages secrets, cachés dans l’implicite et l’aspect symbolique. Lorsqu’on aura vu TOUT ce que contient la partie immergée de l’iceberg, il sera plus facile d’envisager l’idée que l’auteur de Harry Potter pourrait être une équipe plutôt qu’une seule personne. Cette équipe ou atelier comprenant J.K. Rowling et plusieurs spécialistes aurait été chargée de préparer une série à la fois didactique et légère. Pour se faire une idée de cet énorme effort, il suffit de savoir que Harry, le héros, est une superposition de plusieurs figures réelles et mythiques: il est à la fois Orphée, Gauvain, Galaad et un Haut Initié de la franc-maçonnerie. Ce parfait Initié appelé à devenir le grand sauveur du monde représente également tout au long des sept livres deux personnages réels et pourtant opposés: le Christ et l’Antéchrist.
Tout cela ne peut sortir d’un seul cerveau humain; c’est pourquoi nous parlerons de l’auteur de Harry Potter comme d’une entité collective et toujours au masculin. Le mal que s’est donné l’entité en question pour produire sans erreurs ce «gâteau à étages» ne peut avoir qu’un but: instruire plusieurs publics et à plusieurs niveaux, du plus élémentaire au plus avancé. Elle enseigne les sciences occultes au profane débutant autant qu’à l’initié en voie d’accomplissement. Souvenons-nous que les forces qui bouleversent le monde agissent par les moyens les plus insoupçonnables et que les livres, les films, la musique et les jeux n’éveillent aucune méfiance justement parce qu’ils sont du domaine des loisirs, que personne ne pensera à les prendre au sérieux et que ceux qui le font s’exposent au ridicule. Ces «loisirs» sont pourtant des moyens d’influence extrêmement puissants parce qu’ils agissent d’abord sur l’émotivité et qu’ils sont synonymes de joie et de détente, garantie absolue de réceptivité. Il est donc très logique que les Rénovateurs exploitent tous ces moyens pour infiltrer l’esprit de leurs jeunes auditoires et y planter les graines de la Pensée Unique, la seule que tolèrera le Nouvel Ordre Mondial…
(Notes de bas de page)
a) Judika Illes, sorcière pratiquante (2006):
Harry Potter a ouvert les vannes à un flot de publications pour enfants et adultes mettant en vedette la sorcellerie et les sorciers. Il donne une grande fierté à ceux qui appartiennent au monde de la magie.
Ed Boyle, journaliste à la BBC (mai 2007):
En Angleterre, nous avons battu tous les records. Harry Potter n’est pas seulement un bestseller et une vedette mondiale du grand écran; pour beaucoup d’entre nous, c’est la réalité. Dans plusieurs régions d’Angleterre, en effet, une personne sur dix est persuadée d’avoir le pouvoir de téléporter ses voisins, c’est-à-dire de les faire disparaître. Très littéralement! Même l’Église ne parvient plus à cacher l’ampleur de l’explosion.
Andy Norfolk, de la Pagan Federation (août 2000)
Nous avons dû engager du personnel supplémentaire pour répondre aux demandes croissantes des jeunes, dit. (...) Cette flambée vient probablement des histoires comme Harry Potter, Sabrina la jeune sorcière et Buffy la chasseuse de vampires. En fait, chaque fois qu’un article paraît sur la sorcellerie ou le paganisme, les demandes d’inscription montent en flèche.
Grand prêtre de la First Church of Satan à Salem (2000)
Harry Potter est une formidable manne pour notre cause. Une église comme la nôtre a – sans jeu de mots - besoin de sang neuf et récemment, nous avons reçu plus de demandes que nous ne pouvons en accepter. De plus, presque tous – excellent pour nous ! - sont des enfants vierges.
Chas Clifton, rédacteur du International Journal of Pagan Studies (2002)
L’explosion est telle que la structure en place ne peut l’absorber. Nous sommes comme un pays du tiers-monde qui, à court d’écoles élémentaires, ne parvient pas à en construire assez vite pour répondre à la demande.
b) Le christianisme est vivant dans 238 pays et compte à son actif 2 173 193 400 d’âmes. (The World Almanach 2008, bestseller du New York Times).