Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Marie-Anna Gauthier, de Montréal, est décédée le 16 octobre, à l’âge de 90 ans. Marie-Anna était une ardente catholique. Elle avait une foi inébranlable. Elle commençait sa journée en allant à la sainte Messe et en se nourrissant du Corps de Jésus dans la Communion. La Vierge Marie était sa Reine, que de fois elle la saluait tout au long du jour par ses multiples Ave Maria. Elle récitait pas moins de 3 chapelets quotidiennement.
Elle vivait la «sainte pauvreté» de François d’Assise, ne prenant que le nécessaire pour elle. Elle consacrait tout son avoir aux bonnes oeuvres, elle aidait à financer les études de séminaristes, elle a offert une multitude d’honoraires de Messes pour les âmes du Purgatoire dans différentes communautés religieuses, etc.
«Elle va nous manquer, ont affirmé ses infirmières de la résidence Robert Cliche, elle était un rayon de soleil dans cette maison de souffrances.»
Ayant compris l’importance du travail des Pèlerins de saint Michel pour éradiquer la pauvreté dans le monde, elle s’est consacrée à l’oeuvre pleinement, avec sa soeur Célina. Leur maison était comme une succursale de la Maison Saint-Michel à Montréal, où on tenait les assemblées du mois de l’Oeuvre. Avec quelle générosité, elles offraient gîte et repas aux Pèlerins. Donner et se donner était leurs joies. Elles ont aussi fait de l’apostolat de porte en porte. Dans la petitesse et l’humilité, elles ont accompli de grandes choses. Personnellement en pensant à Marie-Anna, il me vient à l’esprit le chant de l’Alléluia de la Messe de saint François d’Assise que j’applique à la chère défunte: «Humble et pauvre sur la terre, (François) Marie-Anna entre au Ciel dans la richesse, comblée d’honneur». C’est notre consolation et notre espérance !