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Crédit Social et commerce international

Le Grand Reset, réalité ou théorie du complot ?

Livres sur le Crédit Social

La démocratie économique

La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.

Sous le Signe de l'Abondance

Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.

Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.

Du régime de dettes à la prospérité

"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".

"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."

Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège

Une lumière sur mon chemin

«Une lumière sur mon chemin. Il faut que tout le monde connaisse cela!» c'est écrié Louis Even en 1934 lorsqu'il découvrit le Crédit Social. Ce livre est un recueil des conférences données à la radio et télévision de 1958 à 1964.  

Dernières circulaires

Témoignages Sessions d'Étude

Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.

Qui sont les vrais maîtres du monde ?

Le système bancaire actuel est pur banditisme, quiconque s’est donné la peine d’étudier la question, (la création de crédit-monnaie-dette par les banques et le contrôle absolu de l’intermédiaire d’échange par les banques), n’en peut douter. Mais c’est un banditisme légalisé c’est-à-dire qu’en conduisant ce racket au profit d’une petite clique d’individus sur le dos du public, les banques restent dans les limites de leur charte, c’est la «patente» accordée par le gouvernement souverain à une machine qui saigne et tue l’humanité.

Un nouveau système financier efficace

Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.

Le Dividende Social

Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?

Oui! Avec la technologie, avec le progrès, le travail humain est de moins en moins nécessaire pour la production. La pénurie actuelle de main-d’œuvre dans certaines régions est un problème temporaire, un problème démographique.

Le témoignage de Gloria Polo

le mardi, 01 mai 2012. Dans Avortement

Gloria Polo frappée par la foudreVoici des extraits du témoignage extraordinaire donné par Mme Gloria Constanza Polo sur les ondes de Radio Maria en Colombie (www.gloriapolo.com). Mme Polo, dentiste à Bogota, en Colombie, fut frappée par la foudre lors d’un orage le 5 mai 1995. Elle fut déclarée cliniquement morte, puis est revenue à la vie: une vie nouvelle par la grâce infinie de la Miséricorde de Dieu. Cependant, Dieu lui confia une mission avant de la renvoyer sur terre dans son corps.

par Gloria Polo

Frères et soeurs, c’est merveilleux pour moi de partager avec vous en cet instant, l’ineffable grâce que m’a donnée Notre Seigneur, il y a maintenant plus de dix ans. C’était à l’Université Nationale de Colombie à Bogota (en mai 1995). Avec mon neveu, dentiste comme moi, nous préparions une maîtrise. Ce vendredi après-midi, mon mari nous accompagnait, car nous avions des livres à prendre à la Faculté. Il pleuvait abondamment et mon neveu et moi-même, nous abritions sous un petit parapluie. Mon mari, vêtu d’un imperméable, approchait de la bibliothèque du Campus. Mon neveu et moi qui le suivions, nous nous ommes dirigés vers des arbres pour éviter des flaques d’eau. A ce moment-là, nous avons été tous les deux frappés par la foudre.

Mon neveu est mort sur le coup; il était jeune et en dépit de son jeune âge, il s’était déjà consacré à Notre Seigneur; il avait une grande dévotion à l’Enfant-Jésus. Il portait toujours sa sainte image dans un cristal de quartz sur sa poitrine. D’après l’autopsie, la foudre serait entrée par l’image; elle lui a carbonisé le coeur et est ressortie par ses pieds. Extérieurement, on n’apercevait aucune trace de brûlure.

Pour ma part, mon corps a été calciné de façon horrible, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ce corps que vous voyez maintenant, reconstitué, l’est par la grâce de la miséricorde divine. La foudre m’avait carbonisée, je n’avais plus de poitrine et pratiquement toute ma chair et une partie de mes côtes avaient disparu. La foudre est sortie par mon pied droit après avoir brûlé presque entièrement mon estomac, mon foie, mes reins et mes poumons.

Je pratiquais la contraception et portais un stérilet intra-utérin en cuivre. Le cuivre étant un excellent conducteur d’électricité, carbonisa mes ovaires. Je me trouvais donc en arrêt cardiaque, sans vie, mon corps ayant des soubresauts à cause de l’électricité qu’il avait encore.

Mais ceci ne concerne que la partie physique de moi-même car, alors que ma chair était brûlée, je me retrouvai à cet instant dans un très beau tunnel de lumière blanche, remplie de joie et de paix; aucun mot ne peut décrire la grandeur de ce moment de bonheur. L’apothéose de l’instant était immense. Je me sentais heureuse et remplie de joie, car je n’étais plus sujette à la loi de la pesanteur. A la fin du tunnel, je vis comme un soleil d’où émanait une lumière extraordinaire. Je la décrirai comme blanche pour vous en donner une certaine idée, mais en fait, aucune couleur sur terre n’est comparable à un tel éclat. J’y percevais la source de tout amour et de toute paix.

Alors que je m’élevais, je réalisais que je venais de mourir. A cet instant-là j’ai pensé à mes enfants et je me suis dit: ‘Oh, mon Dieu, mes enfants, que vont-ils penser de moi? La maman très active que j’ai été, n’a jamais eu de temps à leur consacrer! Il m’était possible de voir ma vie telle qu’elle avait été réellement, et cela m’a attristée. Je quittais la maison tous les jours pour transformer le monde et je n’avais même pas été capable de m’occuper de mes enfants.

A cet instant de vide que j’éprouvais à cause de mes enfants, je vis quelque chose de magnifique: mon corps ne faisait plus partie de l’espace et du temps. En un instant, il m’était possible d’embrasser du regard tout le monde: celui des vivants et celui des morts. J’ai pu étreindre mes grands-parents et mes parents défunts. J’ai pu serrer contre moi tout le monde, c’était un si beau moment! Je compris alors combien j’avais été trompée en croyant à la réincarnation dont je m’étais faite l’avocate. J’avais l’habitude de «voir» partout mon grand-père et mon arrière-grand-père. Mais là, ils m’embrassaient et j’étais parmi eux. En un même instant, nous nous sommes étreints ainsi qu’avec tous les êtres que j’avais connus dans ma vie.

Gloria devant l'image de Notre-Dame-de-GuadalupeA ce moment-là, j’entendis la voix de mon mari qui pleurait et m’appelait en sanglotant: «Gloria, je t’en prie, ne pars pas! Gloria, reviens! N’abandonne pas les enfants, Gloria.» Je l’ai donc regardé et non seulement je l’ai vu mais j’ai ressenti son profond chagrin. Et le Seigneur m’a permis de revenir bien que ce n’était pas mon souhait. J’éprouvais une si grande joie, tant de paix et de bonheur! Et voilà que je descends désormais lentement vers mon corps où je gisais sans vie. Il reposait sur une civière, au centre médical du Campus. Je pouvais voir les médecins qui me faisaient des électrochocs et tentaient de me ranimer suite à l’arrêt cardiaque que j’avais fait.

Nous sommes restés là pendant deux heures et demie. D’abord, ces docteurs ne pouvaient pas nous manipuler car nos corps étaient encore trop conducteurs d’électricité ; ensuite, lorsqu’ils le purent, ils s’efforcèrent de nous ramener à la vie.

Mes chairs meurtries et brûlées me faisaient mal. Elles dégageaient de la fumée et de la vapeur. Mais la blessure la plus horrible venait de ma vanité. J’étais une femme du monde, un cadre, une intellectuelle, une étudiante esclave de son corps, de la beauté et de la mode.

En un instant, j’avais vu avec horreur que j’avais passé ma vie à prendre soin de mon corps. L’amour de mon corps avait été le centre de mon existence. Or, maintenant, je n’avais plus de corps, plus de poitrine, rien que d’horribles trous. Mon sein gauche en particulier avait disparu. Mais le pire, c’était mes jambes qui n’étaient que plaies béantes sans chair, complètement brûlées et calcinées. De là, on me transporta à l’hôpital où l’on me dirigea d’urgence au bloc opératoire et l’on commença à racler et nettoyer les brûlures. Alors que j’étais sous anesthésie, voilà que je sors à nouveau de mon corps...

Tout à coup je passai par un moment horrible: toute ma vie, je n’avais été qu’une catholique «au régime». Ma relation avec le Seigneur ne tenait qu’à l’Eucharistie du dimanche, pas plus de 25 minutes, là où l’homélie du prêtre était la plus brève, car je ne pouvais supporter davantage. Telle était ma relation avec le Seigneur.

Un jour, j’avais entendu un prêtre affirmer que l’enfer comme les démons, n’existait pas. Or c’était la seule chose qui me retenait encore dans la fréquentation de l’Eglise. En entendant une telle affirmation, je me suis dit que nous irions tous au Paradis, indépendamment de ce que nous sommes et je m’éloignais complètement du Seigneur.

Mes conversations devinrent malsaines car je ne pouvais plus endiguer le péché. Je commençais à dire à tout le monde que le diable n’existait pas et que cela avait été une invention des prêtres, que c’était de la manipulation... Lorsque je sortais avec mes camarades de l’université, je leur disais que Dieu n’existait pas et que nous étions le produit de l’évolution.

Mais à cet instant, là, dans la salle d’opération, j’étais vraiment terrifiée! Je voyais des démons venir vers moi car j’étais leur salaire. Des murs du bloc opératoire, je vis surgir beaucoup de monde. Au premier abord, ils semblaient normaux, mais en fait, ils avaient des visages haineux, affreux. A ce moment-là, par une certaine perspicacité qui me fut donnée, je réalisais que je devais quelque chose à chacun d’entre eux. Je compris que le péché n’était pas gratuit et que le mensonge le plus infâme du démon, c’était de faire croire qu’il n’existait pas.

Je voulus regagner l’intérieur de mon corps, mais celui-ci ne me laissait pas entrer. Je courus alors vers l’extérieur de la pièce, espérant me cacher quelque part dans le couloir de l’hôpital mais en fait je finis par sauter dans le vide. Je tombais dans un tunnel qui me tirait vers le bas. Au début, il y avait de la lumière et cela ressemblait à une ruche d’abeilles. Il y avait beaucoup de monde. Mais bientôt je commençais à descendre en passant par des tunnels complètement sombres. Il n’y a aucune commune mesure entre l’obscurité de cet endroit et l’obscurité la plus totale de la terre...

Quand enfin j’eus fini de descendre le long de ces tunnels, j’atterris lamentablement sur une plateforme. Moi qui avais l’habitude de clamer que j’avais une volonté d’acier et que rien ne me faisait peur... là, ma volonté ne me servait à rien; je ne parvenais pas à remonter. A un certain point, je vis au sol comme un gigantesque gouffre s’ouvrir et je vis un vide immense, un abîme sans fond. Le plus horrible concernant ce trou béant était que l’on y ressentait l’absence absolue de l’amour de Dieu et ce, sans le moindre espoir. Le trou m’aspira et j’étais terrifiée.

Aux portes de l’enfer

Je savais que si j’allais là-dedans, mon âme en mourrait. J’étais tirée vers cette horreur, on m’avait saisie par les pieds. Mon corps entrait désormais dans ce trou et ce fut un moment d’extrême souffrance et d’épouvante. Mon athéisme me quitta et je commençais à crier vers les âmes du Purgatoire pour avoir de l’aide. Tandis que je hurlais, je ressentis une douleur très intense car il me fut donné de comprendre que des milliers et des milliers d’êtres humains se trouvaient-là, surtout des jeunes.

C’est avec terreur que j’entendais des grincements de dents, d’horribles cris et des gémissements qui m’ébranlèrent jusqu’au tréfonds de mon être. Il m’a fallu des années avant de m’en remettre car chaque fois que je me souvenais de ces instants, je pleurais en pensant à leurs indicibles souffrances. Je compris que c’est là où vont les âmes des suicidés qui, en un instant de désespoir, se retrouvent au milieu de ces horreurs. Mais le tourment le plus terrible, c’était l’absence de Dieu. On ne pouvait pas sentir Dieu.

Dans ces tourments-là, je me mis à crier: «Qui a pu commettre une erreur pareille? Je suis presque une sainte: je n’ai jamais volé, je n’ai jamais tué, j’ai donné de la nourriture aux pauvres, j’ai pratiqué des soins dentaires gratuits à des nécessiteux; qu’est-ce que je fais ici? J’allais à la messe le dimanche... je n’ai pas manqué la messe du dimanche plus de cinq fois dans ma vie! Alors pourquoi suis-je ici? Je suis catholique, je vous en prie, je suis catholique, sortez-moi d’ici!»

Tandis que je criais que j’étais catholique, j’aperçus une faible lueur. Et je peux vous assurer qu’en cet endroit, la moindre lueur est le plus beau des cadeaux. Je vis des marches au-dessus du trou et je reconnus mon père, décédé cinq ans auparavant. Toute proche et quatre marches plus haut, se tenait ma mère en prière, baignée par davantage de lumière.

Les apercevoir, me remplit de joie et je leur dis: «Papa, Maman, sortez-moi de là! Je vous en supplie, sortez-moi de là!» Quand ils se penchèrent vers ce trou, vous auriez du voir leur immense chagrin. A cet endroit-là, vous pouvez percevoir les sentiments des autres et éprouver leur peine. Mon père se mit à pleurer en tenant la tête dans ses mains: «Ma fille, ma fille!» disait-il. Maman priait et je compris qu’ils ne pouvaient me sortir de là; ma peine s’accrut de la leur puisqu’ils partageaient la mienne.

Dis-moi quels sont les Commandements

Aussi, je me mis à crier à nouveau: «Je vous en supplie, sortez-moi d’ici! Je suis catholique! Qui a pu commettre une telle erreur? Je vous en supplie, sortez-moi de là!» Cette fois, une voix se fit entendre, une voix douce qui fit trembler mon âme. Tout fut alors inondé d’amour et de paix et toutes ces sombres créatures qui m’entouraient, s’échappèrent car elles ne peuvent faire face à l’Amour. Cette voix précieuse me dit: «Très bien, puisque tu es catholique, dis-moi quels sont les commandements de Dieu».

En voilà un coup manqué de ma part! Je savais qu’il y avait dix commandements, un point c’est tout. Que faire? Maman me parlait toujours du premier commandement de l’amour. Je n’avais qu’à répéter ce qu’elle me disait. Je pensais pouvoir improviser et masquer ainsi mon ignorance des autres (commandements). Je croyais pouvoir m’en tirer, comme sur terre où je trouvais toujours une bonne excuse; et je me justifiais en me défendant pour masquer mon ignorance.

Je dis: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et ton prochain comme toi-même». J’entendis alors: «Très bien, les as-tu aimés?» Je répondis: «Oui, je les ai aimés, je les ai aimés, je les ai aimés!»

Et il me fut répondu: «Non. Tu n’as pas aimé le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et encore moins ton prochain comme toi-même. Tu t’es créée un dieu que tu ajustais à ta vie et tu t’en servais seulement en cas de besoin désespéré. Tu te prosternais devant lui lorsque tu étais pauvre, quand ta famille était humble et que tu voulais aller à l’université... Chaque fois que tu avais besoin d’argent, tu récitais le chapelet. Voilà quelle était ta relation avec le Seigneur».

Il me fut donné de voir qu’aussitôt le diplôme (de dentiste) en poche et la notoriété obtenue, je n’ai pas eu le moindre sentiment d’amour envers le Seigneur. Etre reconnaissante: non, jamais!

«En fait, tu plaçais le Seigneur si bas que tu avais plus de confiance dans les augures de Mercure et Vénus. Tu étais aveuglée par l’astrologie, clamant que les étoiles dirigeaient ta vie! Tu vagabondais vers toutes les doctrines du monde. Tu croyais que tu allais mourir pour renaître encore! Et tu as oublié la miséricorde. Tu as oublié que tu as été rachetée par le Sang de Dieu!»

On me mit à l’épreuve avec les dix commandements. On me montra que je prétendais aimer Dieu avec mes mots mais qu’en réalité, c’était Satan que j’aimais. Ainsi, un jour, une femme était entrée dans mon cabinet dentaire pour m’offrir ses services de magie et je lui avais dit: «Je n’y crois pas, mais laissez ces porte-bonheur ici au cas où çà marcherait». J’avais remisé dans un coin, un fer à cheval et un cactus, censés éloigner les mauvaises énergies.

Comme tout cela était honteux! Ce fut un examen de ma vie à partir des dix commandements. Il me fut montré quel avait été mon comportement vis-à-vis de mon prochain. On me fit voir comment je prétendais aimer Dieu alors même que j’avais l’habitude de critiquer tout le monde, de pointer mon doigt sur chacun, moi la très sainte Gloria! On me montra aussi combien j’étais envieuse et ingrate! Je n’avais jamais éprouvé de reconnaissance envers mes parents qui m’avaient donné leur amour et avaient fait tant de sacrifices pour m’éduquer et m’envoyer à l’université. Dès l’obtention de mon diplôme, eux aussi devinrent inférieurs à moi; j’avais même honte de ma mère en raison de sa pauvreté, de sa simplicité et de son humilité.

Lorsqu’on en vint au second commandement, je vis avec tristesse que dans mon enfance, j’avais vite compris que le mensonge était un excellent moyen d’éviter les sévères punitions de Maman. Je commençais main dans la main avec le père du mensonge (Satan) et je devins menteuse. Mes péchés augmentaient comme mes mensonges. J’avais remarqué combien Maman respectait le Seigneur et Son Nom Très Saint; je vis là une arme pour moi et je me mis à blasphémer par Son Nom. Je disais: «Maman, je jure sur Dieu que...» Et ainsi, j’évitais les punitions. Imaginez mes mensonges, impliquant le Nom Très Saint du Seigneur...

Et remarquez, frères et soeurs que les paroles ne sont jamais vaines car lorsque ma mère ne me croyait pas, j’avais pris l’habitude de lui dire: «Maman, si je mens, que l’éclair me frappe ici et maintenant». Si les mots se sont envolés avec le temps, il se trouve que la foudre m’a bel et bien frappée; elle m’a carbonisée et c’est grâce à la Miséricorde Divine que je suis ici maintenant.

En ce qui concerne le respect du Jour du Seigneur, j’étais pitoyable et j’en éprouvais une douleur intense. La voix me disait que le dimanche, je passais quatre ou cinq heures à m’occuper de mon corps; je n’avais pas même dix minutes d’action de grâce ou de prières à consacrer au Seigneur. Si je commençais un chapelet, je me disais: «Je peux le faire pendant la publicité, avant le téléroman».

Mon ingratitude vis-à-vis du Seigneur me fut reprochée. Lorsque je ne voulais pas assister à la messe, je disais à maman: «Dieu est partout, pourquoi devrais-je y aller?»... La voix me rappela également que Dieu veillait sur moi nuit et jour et qu’en retour, moi je ne le priais pas du tout; et le dimanche, je ne le remerciais pas et je ne lui manifestais pas ma gratitude ou mon amour. Par contre, je prenais soin de mon corps, j’en étais esclave et j’oubliais totalement que j’avais une âme et que je devais l’alimenter. Mais jamais je ne la nourrissais de la Parole de Dieu, car je disais que celui qui lit la Parole de Dieu, devient fou.

En ce qui concerne les Sacrements, j’avais tout faux. Je disais que je n’irai jamais me confesser car ces vieux messieurs étaient pires que moi. Le diable me détournait de la confession et c’est ainsi qu’il empêchait mon âme d’être propre et de guérir... Excepté pour ma première communion, je n’ai jamais fait une bonne confession. A partir de là, je n’ai jamais reçu Notre-Seigneur dignement... Je n’ai jamais nourri mon âme et pis encore, je critiquais les prêtres constamment. Vous auriez du voir combien je m’y appliquais!

En ce qui concerne le 4ème commandement, «Père et mère tu honoreras», comme je vous l’ai dit, le Seigneur me fit voir mon ingratitude vis-à-vis de mes parents. Je me plaignais car ils ne pouvaient m’offrir bien des choses dont disposaient mes camarades. J’ai été ingrate envers eux pour tout ce qu’ils ont fait pour moi et j’en étais même arrivée au point où je disais que je ne connaissais pas ma mère parce qu’elle n’était pas à mon niveau.

Jésus souffrantLe plus horrible des crimes: l’avortement

Quand l’on en vint au 5ème commandement, le Seigneur me fit voir l’assassin horrible que j’avais été en commettant le plus horrible des crimes: l’avortement. De plus, j’avais financé plusieurs avortements parce que je proclamais qu’une femme avait le droit de choisir d’être enceinte ou pas. Il me fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils.

J’avais également prodigué de mauvais conseils à des fillettes dont trois d’entre elles étaient mes nièces, en leur parlant de la séduction, de la mode, en leur conseillant de profiter de leur corps, et en leur disant qu’elles devaient utiliser la contraception. C’était une sorte de corruption de mineures qui aggravait l’horrible péché de l’avortement.

Chaque fois que le sang d’un bébé est versé, c’est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l’oeuf. Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père...

Et toutes les personnes que j’ai méprisées, haïes, que je n’ai pas aimées! Là aussi j’ai été une tueuse parce qu’on ne meurt pas seulement d’une balle de revolver. On peut également tuer en haïssant, en commettant des actes de méchancetés, en enviant et en jalousant.

Pour ce qui est du 6ème commandement, mon mari fut le seul homme de ma vie. Mais l’on me donna de voir qu’à chaque fois que je dévoilais ma poitrine et que je portais des pantalons-léopards, j’incitais les hommes à l’impureté et je les conduisais au péché. De plus, je conseillais aux femmes trompées d’être infidèles à leur mari, je prêchais contre le pardon et j’encourageais le divorce. Je réalisais alors que les péchés de la chair sont affreux et condamnables même si le monde actuel trouve acceptable que l’on se conduise comme des animaux.

Quant au 7ème commandement, ne pas voler, moi qui me jugeais honnête, le Seigneur me fit voir que la nourriture était gaspillée dans ma maison pendant que le reste du monde souffrait de la faim. Il me dit: «J’avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce que je t’ai donné; comme tu as gaspillé! J’avais froid et vois comment tu étais esclave de la mode et des apparences, jetant tant d’argent dans des régimes pour maigrir. De ton corps, tu en as fait un dieu!»

Il me montra aussi que chaque fois que je critiquais quelqu’un, je lui volais son honneur. Il aurait été plus facile pour moi de voler de l’argent, car l’argent, on peut toujours le restituer, mais pas la réputation!... De plus je dérobais à mes enfants la grâce d’avoir une maman tendre et pleine d’amour. J’abandonnais mes enfants pour aller dans le monde, je les laissais devant la télévision, l’ordinateur et les jeux vidéo; et pour me donner bonne conscience, je leur achetais des vêtements de marque. Comme c’est horrible! Quel chagrin immense!

Au cours de ce jugement sur les dix commandements, l’on me montra que toutes mes fautes avaient pour cause la convoitise, ce mauvais désir. Je me suis toujours vue heureuse avec beaucoup d’argent. Et l’argent devint une obsession. C’est vraiment triste, car pour mon âme les moments les plus terribles avaient été ceux où j’avais disposé de beaucoup d’argent. J’avais même pensé au suicide. J’avais tant d’argent et je me trouvais seule, vide, amère et frustrée. Cette obsession de l’argent me détourna du Seigneur et fit que je m’échappais de ses mains...

Quels trésors spirituels apportes-tu?

Ensuite le Seigneur me posa la question suivante: «Quels trésors spirituels apportes-tu?» Des trésors spirituels? Mes mains sont vides! «A quoi cela te sert-il, ajouta-t-il, de posséder deux appartements, des maisons et des bureaux si tu ne peux même pas m’en apporter ne serait-ce qu’un peu de poussière? Et tu croyais que tu avais réussi? Qu’as-tu donc fait des talents que je t’ai donnés? Tu avais une mission: cette mission, c’était de défendre le Royaume de l’Amour, le Royaume de Dieu». Oui, j’avais oublié que j’avais une âme; aussi comment pouvais-je me souvenir que j’avais des talents; tout ce bien que je n’ai pas su faire, a blessé le Seigneur.

Le Seigneur me parla encore du manque d’amour et de compassion. Il me parla également de ma mort spirituelle. Le Seigneur me dit: «Ta mort spirituelle a commencé lorsque tu as cessé d’être sensible à ton prochain. Je t’avertissais en te montrant leur détresse. Lorsque tu voyais des reportages, des meurtres, des enlèvements, la situation des réfugiés, tu disais: ‘Pauvres gens, comme c’est triste’. Mais en réalité, tu n’avais pas mal pour eux, tu ne ressentais rien dans ton coeur. Le péché a changé ton coeur en pierre».

Vous ne pouvez imaginer l’immensité de mon chagrin lorsque mon Livre de Vie se referma. J’avais de la peine pour Dieu, mon Père, de m’être comportée de la sorte car, en dépit de tous mes péchés, de ma saleté, de toutes mes indifférences et de mes sentiments horribles, le Seigneur a cherché à m’atteindre jusqu’au bout. Il m’a envoyé des personnes qui ont eu une bonne influence sur moi. Il m’a protégée jusqu’à la fin. Dieu mendie notre conversion!

Qui servez-vous? Dieu ou Satan?

Bien entendu, je ne pouvais pas le blâmer de me condamner. De mon propre gré, j’ai choisi mon père, Satan, au lieu de Dieu. Lorsque le Livre de la Vie se referma, je remarquai que je me dirigeai vers un puits au fond duquel il y avait une trappe.

Je levais les yeux et mon regard croisa celui de ma mère. Avec une intense douleur, je criais vers elle: «Maman, comme j’ai honte! J’ai été condamnée, Maman. Là où je vais, je ne te reverrai plus jamais!» A ce moment, une grâce magnifique lui fut accordée. Elle se tenait sans bouger mais ses doigts se mirent à pointer vers le haut. Deux écailles se détachèrent douloureusement de mes yeux: l’aveuglement spirituel. Je revis alors en un instant ma vie passée, lorsqu’un de mes patients me dit une fois:

«Docteur, vous êtes très matérialiste, et un jour vous aurez besoin de ceci: en cas de danger imminent, demandez à Jésus-Christ de vous couvrir de son sang, parce que jamais Il ne vous abandonnera. Il a payé le prix du Sang pour vous».

Avec une honte immense, je me mis à sangloter: «Seigneur Jésus, ayez pitié de moi! Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance!»

Et le plus beau moment de ma vie se présenta alors à moi, il n’y a pas de mots pour le décrire. Jésus vint et me tira du puits. Il me souleva et toutes ces horribles créatures s’aplatirent au sol. Quand il me déposa, il me dit avec tout son amour: «Tu vas retourner sur terre, je te donne une seconde chance».

Sauvée par les prières d’un étranger

Mais il précisa que ce n’était pas à cause des prières de ma famille. «Il est juste de leur part d’implorer pour toi. C’est grâce à l’intercession de tous ceux qui te sont étrangers et qui ont pleuré, prié et élevé leur coeur avec un profond amour pour toi».

Et je vis beaucoup de petites lumières s’allumer, telles des petites flammes d’amour. Je vis des personnes qui priaient pour moi. Mais il y avait une flamme beaucoup plus grande, c’était celle qui me donnait le plus de lumière et de laquelle jaillissait le plus d’amour. J’essayais de distinguer qui était cette personne. Le Seigneur me dit:

Gloria donnant une conférence«Celui qui t’aime tant, ne te connaît même pas». Il m’expliqua que cet homme avait lu une coupure de presse de la veille. C’était un pauvre paysan qui habitait au pied de la Sierra Nevada de Santa Marta (au nord-est de la Colombie). Ce pauvre homme était allé en ville acheter du sucre de canne. Le sucre avait été emballé dans du papier journal et il avait vu ma photo, toute brûlée que j’étais.

Lorsque l’homme me vit ainsi, sans même avoir lu l’article en entier, il tomba à genoux et commença à sangloter avec un profond amour. Il dit: «Seigneur Dieu, ayez pitié de ma petite soeur. Seigneur, sauvez-là. Si vous la sauvez, je vous promets que j’irai en pèlerinage au Sanctuaire de Buga (qui se trouve dans le Sud-Ouest de la Colombie). Mais je vous en prie, sauvez-la».

Imaginez ce pauvre homme, il ne se plaignait pas d’avoir faim et il avait une grande capacité d’amour car il s’offrait de traverser toute une région pour quelqu’un qu’il ne connaissait même pas! Et le Seigneur me dit: «C’est cela aimer son prochain».

Et il ajouta: «Tu vas repartir (sur terre) et tu donneras ton témoignage non pas mille fois, mais mille fois mille fois. Et malheur à ceux qui ne changeront pas après avoir entendu ton témoignage, car ils seront jugés plus sévèrement, comme toi lorsque tu reviendras ici un jour; de même pour mes oints, les prêtres, car il n’y a pas pire sourd que celui qui refuse d’entendre!»

Ce témoignage, mes frères et soeurs, n’est pas une menace. Le Seigneur n’a pas besoin de nous menacer. C’est une chance qui se présente à vous, et Dieu merci, j’ai vécu ce qu’il m’a fallu vivre!

Gloria Polo

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