Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II a demandé aux évêques du monde entier de faire supprimer dans les paroisses les célébrations avec absolution collective, et de faire redécouvrir aux fidèles l'importance du sacrement de Pénitence, la confession individuelle. Le Cardinal Jean-Claude Turcotte, Archevêque de Montréal, a transmis le message du Saint-Père à tous les prêtres de son diocèse dans une lettre envoyée le, 22 octobre 2001. Voici des extraits de sa lettre :
"La faculté d'absoudre collectivement les pénitents aux temps de l'Avent et du Carême est donc retirée. Les vicaires épiscopaux en région vous avaient d'ailleurs fait part de mon intention avant la période de l'Avent 2000. Le but de la lettre que je vous adresse aujourd'hui est donc de vous informer officiellement de cette décision... Il est important que nous demeurions solidaires de l'Église universelle en respectant le plus fidèlement les normes émises à ce sujet.
"Le travail amorcé pour aider les fidèles de notre diocèse à redécouvrir les richesses du sacrement du pardon doit se poursuivre.
"J'ai confiance qu'étroitement unis en Église, nous parviendrons à redécouvrir nous-mêmes et à faire redécouvrir autour de nous la joie de célébrer ce Dieu merveilleux que le Christ nous a révélé : Dieu qui fait grâce et pardonne, Dieu qui donne vie, et la donne en abondance. Fraternellement dans le Christ.
- † Jean-Claude Cardinal Turcotte, Archevêque de Montréal."
L'évêque du diocèse de Valleyfield a aussi demandé à tous les prêtres de son diocèse de supprimer les célébrations avec absolution collective et de se mettre à la disposition des fidèles pour administrer le sacrement de Pénitence. Hélas ! certains prêtres ne veulent pas se soumettre aux directives de leur évêque et répliquent dans leur semainier paroissial. Prions pour ces récalcitrants afin qu'ils se soumettent humblement aux directives de l'Église catholique qui en matière de dogme et morale est assistée du Saint-Esprit.
Le sacrement de Pénitence n'est pas une invention des hommes. C'est Notre-Seigneur lui-même qui l'a institué lorsqu'il a dit aux apôtres : "Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez (S. Jean XX, 23)". Ce pouvoir de remettre les péchés, Notre-Seigneur l'a donné aux apôtres et à tous leurs successeurs, les évêques et les prêtres.
Dans sa lettre aux prêtres pour le Jeudi Saint 2000, le Pape Jean-Paul II a rappelé l'importance du sacrement de Pénitence :
"Il est nécessaire, a-t-il souligné, de dire avec fermeté et conviction que le sacrement de Pénitence est la voie ordinaire pour obtenir le pardon et la rémission des péchés graves commis après le Baptême. Il est nécessaire de célébrer le sacrement le mieux possible, dans les formes liturgiques prévues, pour que soit pleinement conservé son caractère de célébration de la miséricorde divine."
Voici des instructions de Son Éminence le Cardinal Jorge A. Menda Estevez, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, lors du Synode des évêques, à l'automne 1999, à la Cité du Vatican :
"L'enseignement constant de l'Église affirme que le sacrement de Pénitence est composé des « parties » suivantes, à savoir, la douleur (la contrition) des péchés commis, l'intention de ne plus pécher, la révélation intégrale des péchés (graves) au prêtre et l'absolution de la part du prêtre. La doctrine et les normes de l'Église admettent que dans des cas de danger de mort imminente... le prêtre peut accorder l'absolution sans une précédente confession intégrale des péchés, si les pénitents ont l'intention de la faire, par la suite, le plus rapidement possible... "
Dans plusieurs paroisses, lesdites « Absolutions Collectives » ont habitué la majorité des paroissiens à délaisser la confession individuelle. Le Cardinal Medina Estevez insiste sur l'importance de la confession individuelle :
"Il est important de rappeler que la confession individuelle et intégrale des péchés constitue la seule forme ordinaire pour célébrer ce sacrement, et que les « absolutions générales » sont une forme tout à fait extraordinaire lorsqu'il est tout à fait impossible d'avoir recours à la forme ordinaire."
Les absolutions générales peuvent se donner en des circonstances graves dont voici un exemple : Un bateau est en train de couler. Un prêtre, membre de l'équipage, voyant l'impossibilité de confesser ces gens-là, leur demande d'examiner leur conscience, de regretter sincèrement leurs péchés et il leur donne une absolution générale. S'il y a des personnes qui sont sauvées du naufrage, elles devront aller confesser leurs péchés mortels à un prêtre dès que possible. Et bien entendu, elles ne devront pas se présenter à la communion avant de recevoir le sacrement de Pénitence.
Le Cardinal Estevez exhorte les évêques et tous les membres du clergé à instruire les fidèles sur le sens du péché, à former les consciences pour qu'elles sachent distinguer le bien du mal. "Il me semble opportun, dit-il, de nous demander quelle place occupe, dans le ministère de la parole, l'enseignement concernant le péché."
"Tous les prêtres savent combien est sacrifié le ministère du confessionnal, dit Son Éminence le Cardinal Medina Estevez, mais l'exemple du bienheureux Padre Pio (bientôt canonisé), dont le sanctuaire est le second dans l'affluence des Pèlerins, démontre combien est fécond le ministère de la miséricorde sacramentelle.
"La disponibilité du prêtre au ministère de la pénitence sacramentelle, poursuit Son Éminence le Cardinal, n'est pas une attitude de condescendance, mais elle fait partie de l'ensemble du ministère pastoral et est un signe de zèle pour le salut des frères. Un signe de conscience de la gravité du péché et de joie pour le triomphe de la grâce."
Hélas ! combien de catholiques de nos jours ne se confessent plus. Lors des funérailles ou des mariages, vous les voyez tous aller communier alors que plusieurs d'entre eux ne pratiquent même plus leur religion, ou bien, ils fréquentent encore les églises mais ils ne vont plus à confesse. Ont-ils oublié que pour recevoir la Sainte Eucharistie, il faut être revêtu de la robe nuptiale de l'état de grâce ? Une personne qui a commis un péché mortel, même si elle a la contrition parfaite, doit aller le confesser à un prêtre avant d'aller communier.
"Que l'homme s'éprouve soi-même et qu'il mange ainsi de ce pain et boive de ce calice ; car celui qui mange et boit indignement, mange et boit son jugement en ne discernant point le Corps du Seigneur (I. Cor. XI, 28, 49)."
Prions pour que les catholiques approfondissent la doctrine du christianisme, afin de comprendre l'importance de recourir au sacrement de Pénitence et de recevoir dignement la Sainte Eucharistie où Notre-Seigneur est réellement présent avec son Corps, son Sang, son âme et sa Divinité.
« Celui qui mange ma Chair, dit Notre-Seigneur, et qui boit mon Sang, demeure en Moi et Moi en lui (Saint Jean VI, 57). Voilà le Pain descendu du Ciel ; qui mange ce pain vivra éternellement (Ibid., 59).