La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?Le budget de la cité de Québec pour 1946-47 n'est pas plus dégagé du poids imposé par le système que celui de l'année précédente. Au contraire. Sur un revenu de moins de 5 millions, près de 2 millions iront au service de la dette, exactement $1,969,940.
Comme toujours, c'est le plus gros morceau des dépenses, et c'est le morceau qui ne fait de bien à personne, sauf aux exploiteurs du peuple. Le deuxième morceau, celui qui peut faire du bien à un grand nombre, ce sont les travaux publics, avec à peine un million, exactement $1,006,024.
Le budget de la province pour 1946-47 est marqué du même sceau. Le grand total des dépenses envisagées s'élève à $107,965,650.
Quel est le plus gros item des dépenses ? Là aussi, c'est le service de la dette, qui va coûter $17,038,300.
Le deuxième item, la voirie, vient loin par derrière, avec $10,944,000.
Pourquoi verser ainsi 17 millions, qui n'améliorent pas la province d'un iota, à des gens qui ne sont habiles qu'à exploiter les autres ? Pourquoi ? Parce qu'on vit sous un système d'endettement, où les ressources naturelles, les bras et les cerveaux ne peuvent servir que si une dette s'inscrit dans les livres des maîtres du système.
Et à Ottawa ?
Ici, on passe des millions aux milliards. Un total de presque deux milliards et trois quarts, exactement $2,769,349,815. Ce n'est plus le budget de guerre de quatre milliards et demi, mais c'est encore impressionnant.
Or, le gros article des dépenses, et celui qui ne donne rien au public, c'est encore le service de la dette. Le service de la dette fédérale va nous coûter un demi-milliard, près du cinquième du total.
Avant la guerre, on se plaignait déjà avec raison du fardeau de la dette ; elle nous coûtait annuellement $133,000,000, et c'était en ce temps-là aussi le plus gros morceau du gâteau fédéral. La guerre a fait monter l'annuité à $481,207,000, soit 348 millions de plus. À qui vont ces 348 millions ? Sûrement pas à ceux qui sont morts pour la patrie, ni à leur famille, ni aux vétérans qui reviennent mendier un emploi et un logis.
Le fédéral est supposé posséder la souveraineté absolue et le droit de légiférer en matière monétaire. Fameuse législation, en vertu de laquelle, pour passer d'un chômage absurde de dix années à des activités meurtrières de six années, il faut s'engager à payer 348 millions de plus par année aux maîtres du système.
Le fait d'achats de bons de la Victoire par des citoyens n'y change rien, puisque les citoyens ne peuvent prêter que de l'argent qui a pris son origine dans une dette à payer aux banques. Ils ne sont que les agents. inconscients du système qui réussit ainsi à s'en faire des protecteurs.
Système insensé. Dettes insensées. Gouvernements-valets insensés.