Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
La député britannique Christine McCafferty a présenté à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, un Rapport qui demandait de limiter la pratique de l’objection de conscience en Europe, surtout dans le domaine de l’avortement et de l’euthanasie.
Le 7 octobre 2010, le Conseil de l’Europe devait exprimer par un vote sa décision.
Avec une loi semblable, les médecins, infirmiers et infirmières, tout le personnel attaché aux soins médicaux, ne pourraient plus invoquer l’objection de conscience pour ne pas participer directement ou indirectement à l’euthanasie et à l’avortement.
L’évêque du diocèse de Toulon, en France, a demandé à ses diocésains de réciter un chapelet ou bien de jeûner le jour du 7 octobre, fête de Notre-Dame du Rosaire, pour que ce projet de loi soit renversé. D’autres autorités religieuses ont commandé des prières. Beaucoup de catholiques de l’Europe et du monde entier ont prié et jeûné en cette fête solennelle. Au centre de Vers Demain, à Rougemont, ce jour-là, nous avons offert la récitation du Rosaire et notre Messe quotidienne, à cette intention particulière.
Grande victoire de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre 2010: le Conseil de l’Europe a reconnu le droit de l’objection de conscience et rejeté le projet de loi de Mme McCafferty.
Voici des extraits de ce qui a été publié à Rome par (ZENIT.org.), le 7 octobre 2010:
“Ce projet de résolution a été entièrement remplacé par un nouveau texte qui affirme, défend et promeut le droit du personnel médical à l’objection de conscience.
Dans une déclaration à ZENIT, Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Centre for Law and Justice) se réjouit de ce renversement complet de perspective.
«Le Conseil de l’Europe réaffirme la valeur fondamentale de la conscience humaine, et de la liberté face aux tentatives d’instrumentalisation idéologique de la science et de la médecine», affirme-t-il.
La résolution adoptée affirme que «nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l’objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d’aucune sorte pour son refus de réaliser, d’accueillir ou d’assister un avortement (…)»
La nouvelle résolution «affirme, défend et promeut le droit du personnel médical à l’objection de conscience; elle s’applique non seulement aux médecins, mais à tout le personnel médical engagé directement ou indirectement dans un acte de procédure d’avortement, d’euthanasie; elle s’applique non seulement aux individus, mais aussi aux institutions, hôpitaux et cliniques, privées mais aussi publiques; (Madame McCafferty voulait obliger les hôpitaux catholiques et autres à pratiquer l’avortement); et elle (cette nouvelle résolution) protège contre les discriminations et pressions exercées contre le personnel médical objecteur», a commenté Gregor Puppinck.
«C’est une grande victoire de la culture et de la justice», a conclu Gregor Puppinck. — Jesús Colina
Voici une autre nouvelle très encourageante: l’Ordre des infirmières du Québec s’oppose à la légalisation de l’euthanasie.
Continuons de prier avec ferveur le Rosaire pour obtenir l’abolition complète des lois sur l’avortement et l’euthanasie et que l’euthanasie ne soit jamais légalisée en Amérique et dans le monde entier. Prions, jeûnons et sacrifions-nous pour obtenir des législations en conformité avec la loi de Dieu: «Tu ne tueras point».