La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?Le 25 octobre 1993, les Conservateurs de Brian Mulroney subissaient la plus grande défaite électorale de l'histoire canadienne, en passant de 157 à 2 députés seulement. Les libéraux de Jean Chrétien prirent le pou- voir, surtout en promettant de se débarrasser, lors de leur premier mandat, de la TPS (Taxe sur les Produits et Services) de Mulroney, la taxe la plus haïe dans l'histoire de notre pays.
Le premier ministre Chrétien avait promis dans son programme électoral (son fameux "Livre Rouge") de remplacer la TPS par une autre taxe qui rapporterait autant d'argent, mais serait plus facile à administrer.
Mais voici qu'à la fin d'avril 1996, le gouvernement Chrétien apportait sa solution de rechange à la TPS : laisser la TPS intacte, mais de l'inclure dans les prix, et proposer une TPS de 15% à la grandeur du pays, unissant à la fois les taxes de vente provinciales et fédérale (seules trois provinces maritimes ont accepté ce projet)
M. Chrétien prend-t-il les Canadiens pour des imbéciles ? Les Canadiens en ont assez des taxes, surtout de la TPS. Si Chrétien ne se débarrasse pas de la TPS, ce sont les Canadiens qui vont se débarrasser de lui, tout comme ils l'ont fait avec Mulroney, et la déconfiture des Libéraux sera toute aussi complète que celle des Conservateurs. La seule solution acceptable pour les Canadiens est que le gouvernement canadien remplisse son devoir et crée l'argent du pays, comme il est stipulé dans la Constitution, au lieu d'emprunter cet argent à in- térêt des banques privées. Ainsi, le gouvernement ne serait plus obligé d'écraser les citoyens avec des taxes de plus en plus élevées.
A.P.