La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?À l'ouverture des classes, à l'automne 1994, la dernière école de Lefebvre, petite paroisse près de Wickham dans la région de Drummondville, fermait ses portes par ordre de la Commission scolaire régionale des Chênes de Drummondville. Les commissaires, agissant contre la volonté des parents, ordonnaient que les jeunes écoliers fréquentent une école centrale. L'école Sainte-Jeanne d'Arc de Lefebvre dispensait un enseignement pour les premières années du primaire à une cinquantaine d'enfants. Les pauvres petits devraient donc voyager par autobus de longues heures, à tous les jours.
Les parents ont refusé catégoriquement de se plier aux ordres barbares de la Commission scolaire. Après tout, ne sont-ils pas les propriétaires de leurs enfants et également les propriétaires de l'école qu'ils ont payée plus d'une fois avec les taxes scolaires ?
Dès le début de septembre, les parents ont aménagé à leurs frais des locaux du Centre communautaire paroissial et engagé des professeurs pour l'enseignement aux enfants. Ils ont décidé de tenir tête aux autorités scolaires tant qu'ils n'obtiendraient pas gain de cause. Au bout de quatre mois, le ministre de l'Éducation du Québec, Jean Garon, ordonnait le maintien d'une école à Lefebvre en accordant les octrois nécessaires. Et la Commission scolaire des Chênes rétablissait piteusement les ponts avec les parents de Lefebvre et se, montrait affable envers eux.
Voilà une preuve de la force des citoyens qui se tiennent debout devant des hommes d'État pour réclamer leurs droits légitimes. Quand les parents prennent leurs responsabilités, les communistes de la centralisation ont plus de difficultés à exécuter leurs plans.
Honneur aux parents de la paroisse Lefebvre ! Leur exemple devrait être suivi par tous les pères et mères du pays. C'est l'inaction du peuple qui donne de l'emprise aux dictateurs dans un pays.
Honte à toutes les Commissions scolaires actuelles qui ont la démangeaison de la centralisation ! Elles prennent leurs ordres de l'État dictateur au lieu d'être au service des parents comme il se devrait. La centralisation des écoles, c'est du communisme. C'est l'État qui contrôle l'éducation des enfants et les parents n'ont plus leur mot à dire.
Les commissaires d'école, payés par les taxes des parents contribuables, sont devenus des fonctionnaires du gouvernement, alors qu'ils devraient être les représentants des parents et défendre leurs droits en éducation. Puisse Dieu nous délivrer des écoles mastodontes du Ministère de l'Education !
Yvette Poirier