La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?Le père Jean-Édouard Lamy (1853-1931), curé de La Courneuve en banlieue de Paris entre 1900 et 1923, et surnommé le « second curé d'Ars » (selon les mots du cardinal Léon Amette, alors archevêque de Paris), est un familier du monde angélique depuis son enfance. Pour lui, le voile qui nous sépare de l'univers invisible est transparent. Cette familiarité extraordinaire, qu'il n'aime pas trop avouer, a de nombreux avantages dont, en maintes occasions, bénéficie son ministère pastoral. Si certaines de ces interventions sont spectaculaires, il en est aussi de plus discrètes, mais néanmoins très efficaces, comme le jour où un ange gardien désireux de procurer les derniers sacrements à un pécheur repentant trouva le moyen, mine de rien, de lui envoyer le père Lamy. Le Père Lamy a raconté lui-même cette anecdote au comte Paul Biver, son ami et biographe ; elle nous vient donc directement de la source.
Un matin, le père Lamy est appelé pour l'un de ses paroissiens. Alité, ce dernier fait part au prêtre de son désir de recevoir le sacrement des malades. Le prêtre, qui n'a pas pris le nécessaire, dit qu'il va retourner chercher les saintes huiles à l'église et qu'il reviendra d'ici à une heure, mais la femme du malade doit se rendre au marché. Elle annonce alors que, son mari ne pouvant se lever et elle devant s'absenter, elle se contentera de tirer la porte d'entrée sans la fermer tout de bon ; le père Lamy n'aura qu'à la pousser pour entrer, quand il reviendra. Il s'agit là de banals détails et arrangements du quotidien. Ce récit détaillé et prosaïque, dénué de tout aspect étonnant, plaide en faveur de sa crédibilité.
Une heure plus tard, de retour, le père Lamy ne se souvient plus de l'étage où habite son paroissien ; il décide donc de se fier au détail de la porte entrouverte afin de s'y retrouver. Il est en effet improbable que deux ménagères soient sorties sans fermer leur porte d'entrée, l'insécurité étant déjà présente. Ce n'est qu'en arrivant dans la chambre qu'il comprend son erreur : il ne connaît pas du tout l'homme alité, et manifestement bien plus malade que son pieux voisin du dessus. Il va repartir en s'excusant quand le malheureux le supplie de rester, disant que c'est le Ciel qui l'envoie. S'agissant du père Lamy, c'est vraisemblable.
L'homme est un libre penseur qui a toujours professé des idées avancées, un violent anticléricalisme et crié sa haine des « bondieuseries », mais, comprenant que son heure est venue, cet athée supposé a changé d'attitude et décidé de mettre ses affaires en ordre en se réconciliant avec Dieu avant qu'il ne soit trop tard. Il a alors demandé à son épouse d'appeler un prêtre ; malheureusement pour lui, sa femme, qui partage ses convictions, a refusé, lui disant, péremptoire, que, s'il a vécu sans la religion, il peut mourir sans elle. C'est un point de vue que son mari, persuadé de finir en enfer s'il ne se confesse pas, ne partage plus… Il la supplie, en vain.
Comprenant que sa femme le laissera mourir sans secours spirituel, l'homme, qui garde des souvenirs de son éducation chrétienne, se souvient de son ange gardien et l'appelle au secours du fond de son désespoir. Il est a priori matériellement improbable que son désir devienne réalité et qu'il réussisse à voir un prêtre dans le peu de temps qui lui reste à vivre, cloué au lit comme il est.
Pourtant, à peine a-t-il lancé ce cri de panique vers Dieu que son ange gardien, qui n'attendait que cela, intervient : il envoie chercher le curé pour le voisin et s'arrange pour que sa revêche épouse parte faire des courses en oubliant de fermer la porte, puis pour que le prêtre se trompe d'étage, permettant ainsi à l'homme de se réconcilier avec Dieu. La probabilité que cela se passe ainsi sans une intervention céleste est infinitésimale : ce serait une coïncidence énorme !
Cette anecdote n'a rien de spectaculaire. C'est sans doute d'ailleurs la raison pour laquelle le père Lamy, qui n'aimait pas le sensationnel, a choisi de rapporter cette histoire. Cependant, lui qui sait voir l'important ne se trompe pas sur l'origine de sa confusion, qu'il ne faut pas imputer au hasard, à sa mauvaise vue ou à son âge…
Anne Bernet
Cet article provient de l'e-mail du 2 octobre 2025 de l'excellent site 1000 raisons de croire.com. Vous pouvez recevoir chaque jour une nouvelle raison de croire par courriel en vous inscrivant gratuitement au lien suivant : https ://forms.mariedenazareth.com/abo-1000-raisons-de-croire ?origin=FR-SITMRC-ABOMRC