Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Quiconque est en faveur des femmes prêtres est excommunié
Il est maintenant clairement dit dans le Droit canon (la loi de l'Église catholique ro- maine) que les catholiques doivent accepter les vérités définitives de l'Église, sous peine d'excommunication. Le pape vient en effet de publier une lettre ("motu proprio") appelée "Ad Tuendam Fidem" (pour défendre la foi), datée du 18 mai 1998, et rendue publique le 30 juin dernier, pour enchâsser dans le nouveau code de droit canonique de 1983 la récente Profession de Foi de 1989 un serment résumant la foi catholique, que tous les évêques, prêtres, professeurs de théologie et supérieurs religieux doivent faire.
Le Saint-Père a déclaré que ce geste était rendu nécessaire "pour défendre la foi de l'Église catholique d'erreurs provenant de certains fidèles". Le Vatican a ajouté que le Souverain Pontife avait agi "compte tenu de la nécessité impérieuse de prévenir et de réfuter les opinions des théologiens s'insurgeant contre les enseignements défi- nitifs de l'Église". (On entend par enseignement "définitif" un enseignement qui est établi une fois pour toutes, qui ne peut changer, et qu'on doit accepter sans discuter.) Parmi ces vérités dites définitives, mentionnons la prêtrise réservée aux hommes, le caractère illicite de l'euthanasie, de la prostitution et de la fornication. Quiconque rejette une de ces vérités ne peut prétendre être catholique.
Le même jour, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi publiait une note explica- tive, signée par le Cardinal Joseph Ratzinger, accompagnant la lettre du Pape. Dans laquelle le Préfet de la Sacrée Congrégation nous rappelle que les fidèles doivent croire à "toutes les vérités qui sont contenues dans la Parole de Dieu écrite ou trans- mise par la la tradition et proposées par l'Église pour être crues comme divinement révélées soit en vertu d'un jugement solennel soit par le Magistère ordinaire et universel, on entend affirmer que ce qui est enseigné est constitué de toutes les doctrines de foi divine et catholique que l'Église propose comme divinement et formellement révélées et, comme telles, irréformables..."
Et le document dit encore : "Ces doctrines sont contenues dans la Parole de Dieu écrite ou transmise et, dans un jugement solennel, elles sont définies comme vérités divinement révélées soit par le Pontife romain quand il parle "ex cathedra", soit par le Collège des Évêques réuni en concile (lorsqu'ils exercent le Magistère authentique, est-il mentionné plus loin), ou encore elles sont infailliblement proposées à la foi par le Magistère ordinaire et universel.
"Ces doctrines requièrent l'assentiment de foi théologale de tous les fidèles. Pour cette raison, qui les mettrait obstinément en doute ou les nierait se mettrait dans une situation d'hérésie, comme cela est indiqué dans les canons respectifs des codes canoniques."
Le Cardinal affirme aussi que les fidèles doivent croire aux "vérités que l'Église propose de façon définitive concernant la doctrine sur la foi et les mœurs".
"Tout croyant, lisons-nous dans le document, est donc tenu à accorder à ces vérités son assentiment ferme et définitif, fondé sur la foi dans l'assistance que l'Esprit-Saint prête au Magistère de l'Église, et sur la doctrine catholique de l'infaillibilité du Magistère dans ces domaines. Qui les nierait se trouverait dans la position de celui qui 'rejette les vérités de la doctrine catholique' et ne serait donc plus en pleine communion avec l'Église catholique.
Aux vérités que nous devons croire "appartiennent, écrit le Cardinal, les articles de foi du Credo, les divers dogmes christologiques et marials ; la doctrine de l'institution des sacrements par le Christ et leur efficacité à conférer la grâce ; la doctrine de la présence réelle et substantielle du Christ dans l'Eucharistie et la nature sacrificielle de la célébration eucharistique ; la fondation de l'Église par la volonté du Christ ; la doctrine sur le primat et sur l'infaillibilité du Pontife romain ; la doctrine sur l'existence du péché originel ; la doctrine sur l'immortalité de l'âme spirituelle et sur la rétribution immédiate après la mort ; l'absence d'erreur dans les textes sacrés Inspirés ; la doctrine sur la grave immoralité du meurtre direct et volontaire d'un être humain innocent...
Le Cardinal au sujet de l'ordination sacerdotale exclusivement réservée aux hommes s'exprime ainsi : "Le Souverain Pontife... a eu l'intention de réaffirmer qu'il faut considérer cette doctrine comme définitive, dans la mesure où fondée sur la Parole de Dieu écrite, elle est transmise constamment par la Tradition de l'Église et enseignée par le Magistère ordinaire et universel."