La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?Corinne Lessard, de Montréal, est décédée le 12 mars 1994, pendant la neuvaine précédant la grande fête de saint Joseph, célébrée le 19 mars. Saint Joseph est le patron du Canada. Corinne avait 89 ans à sa mort.
Elle s'était offerte en victime à Dieu pour la sanctification des prêtres et pour l'application du Crédit Social dans tous les pays du monde. Elle a fait la Croisade du Rosaire de porte en porte et a recueilli de l'abonnement à Vers Demain. En 1971, elle s'est consacrée esclave de Jésus par Marie, dans une cérémonie solennelle célébrée à la Maison Saint-Michel de Rougemont.
Depuis, elle a enduré de grandes souffrances physiques, et dans son âme des douleurs de sainte. Elle offrait tout avec ferveur à la Sainte Trinité et à Marie, la Mère de Dieu fait homme. Trop malade pour assister à nos assemblées du Crédit Social, elle a continué son apostolat chez elle. Elle s'acharnait au téléphone pour gagner des cœurs, pour animer tous les travailleurs de Vers Demain et faire avancer l'Œuvre de Louis Even. Elle était convaincante. Une apôtre, vingt années de souffrances et quand même au téléphone pour sa grande Œuvre. Elle est partie pour le Ciel un samedi, jour de la semaine dédié à la Sainte Vierge.
Catholique et créditiste modèle, elle a aimé son journal Vers Demain, parce qu'elle aimait l'Église, la religion catholique ! Et elle a beaucoup aimé son Crédit Social parce qu'elle aimait la justice, son prochain et les pauvres. Elle savait tout ce que Vers Demain a fait : de grosses luttes pour faire appliquer le Crédit Social, pour les pensions de vieillesse, pour les allocations familiales, pour un revenu de 12 000 $ par année à la mère au foyer, et combien d'années de ces batailles pour gagner la population à devenir contre toutes ces taxes injustes et inutiles, pour que ces taxes soient remplacées par un dividende de 800 $ par mois à chaque personne dans le pays.
Corinne Lessard était mourante et elle disait à ceux qui allaient la voir : "C'est bien encourageant de voir le Mouvement de Vers Demain gagner des adhérents dans tous les pays du monde !" Quatre jours avant de mourir sur son lit d'hôpital, notre grande malade téléphonait au bureau de Vers Demain pour parler aux directeurs afin de leur exprimer tout son attachement à eux-mêmes et à tous leurs précieux aides. Elle avait de la misère à parler. Quelle belle créditiste et quelle belle âme !
Une fidèle, il n'y a jamais eu de doute chez elle, de l'étoffe de nos ancêtres, ayant une foi forte et jamais l'ombre d'une hésitation dans la marche du mouvement, ni dans les décisions des directeurs.
Il n'y a pas de mots pour exprimer combien elle était créditiste ! Son béret, son drapeau ! Elle va continuer à nous aider avec encore plus de puissance. Nous la prierons pour le succès de tous nos combats.
Les infirmières de l'hôpital ont dit, en parlant de Corinne, qu'elles n'avaient jamais vu de personnes qui se mourraient être si calmes. Une sainte si engagée, tellement bien consacrée à Notre-Dame pour Jésus ! Elle se donnait corps et âme au bon Dieu, avec tout son cœur, par ses sacrifices, pour sauver la vie à tant de pauvres dans le monde, pour leur donner à manger par le Crédit Social qui permettrait que soient distribués les produits en abondance garantis par le Créateur à tous les hommes de la terre.
Chère Corinne, au revoir au Ciel ! Que nous suivions votre exemple ! Et vous-même de Là-Haut, vous, avec Louis Even et les autres créditistes, avec saint Michel Archange, notre patron, avec tous les anges assis dans la Sainte Trinité, vous vous joindrez à la Reine du Ciel et de la terre, Notre-Dame, à qui vous vous êtes consacrée, pour la gloire de Dieu, pour le règne du Christ sur la terre et pour le salut éternel et le salut temporel des hommes. Au revoir ! Au revoir ! Et grand merci tout de suite !
Gérard Mercier