La démocratie économique expliquées en différentes leçons pour avoir une pleine connaissance de tout ce que le Crédit Social implique. Ce sont les propositions financières de l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas, connues tout d’abord sous le nom de démocratie économique (d’après le titre de son premier livre), et connues par la suite sous le nom de crédit social.
Sous le signe de l’abondance — exprime assez bien qu’il s’agit d’une économie d’abondance, de l’accès rendu facile aux immenses possibilités de la production moderne.
Ce livre parle du Crédit Social, mais il est loin d’être une somme créditiste. Le Crédit Social, en effet, est toute une orientation de la civilisation et touche au social et au politique autant, sinon plus, qu’à l’économique.
"Du régime de dettes à la prospérité" est à l’origine de la fondation de l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. C'est le livre qui fit s'écrier Louis Even; "Une lumière sur mon chemin!".
"On oublie, on ne voit pas, on ne veut pas voir qu’il y a des gens mal logés, des gens mal nourris, des salaires insuffisants, qu’il y a des pays tout entiers qui souffrent de la faim. Ce n’est pas chrétien de penser, à plus forte raison de dire; c’est leur faute..."
Son Eminence le Cardinal Jules-Géraud Saliège
Deux fois par année, nous invitons des évêques, prêtres et laïcs, surtout d’Afrique, à nos semaines d’étude sur le Crédit Social à notre maison-mère de Rougemont au Canada. Voici les commentaires de quelques-uns de ces évêques, prêtres et laïcs.
Le système financier efficace dont il va être question dans cette brochure, c’est le système financier connu généralement sous le nom de Crédit Social (ou Démocratie Économique), encore appliqué nulle part, mais dont les principes furent établis par l’ingénieur économiste écossais, Clifford Hugh Douglas, publiés par lui pour la première fois en 1918, propagés depuis par toute une école dans maints pays.
Qu’est-ce que vous dites-là? Que le Dividende Social respecterait la planète et que la société de consommation est destructrice de la planète?Le dernier recensement décennal a eu lieu en 1941. Il donnait :
Population du Canada en 1941.... 11,506,655 Population du Québec en 1941.... 3,331,882 En dix ans, de 1931 à 1941, la population du Canada a augmenté de 10.88 pour cent. Pendant la même décade, celle de la province de Québec a augmenté de 15.92 pour cent.
À ce régime-là, dans 120 ans d'ici, le Canada aurait environ 35 millions d'habitants, et la moitié serait dans la province de Québec.
On comprend que ceux qui perdent à la lutte des berceaux poussent la roue de l'immigration.
Si l'on compare maintenant les deux provinces de Québec et d'Ontario, on s'apercevra que la course est encore plus en la faveur du Québec, puisque, à notre augmentation de 15.92 pour cent, l'Ontario n'a que 10.37 pour cent à opposer, et nous le serrons déjà de près.
L'Ontario comptait en 1941, 3,787,655 âmes.
D'ici 25 ans, au rythme d'accroissement respectif des deux provinces, la population de la province de Québec dépasserait la population de la province d'Ontario.
Quelle calamité pour la représentation à Ottawa si l'on s'en tient à la Constitution : nous aurions encore 65 députés, mais l'Ontario devrait se préparer à en avoir moins que nous. C'est inadmissible !
Mais que ne se passera-t-il pas d'ici 25 ans ? Et qui sait si, en ce temps-là, un gouvernement fédéral attentif n'aura pas passé une loi pour compter les toutous comme membres de la famille, lors des recensements décennaux ?
— Votre nom, monsieur ?
— John Peterson.
— Combien êtes-vous dans cette maison ?
— Cinq, monsieur.
— Qui sont-ils ?
— Moi-même, ma femme, deux bouledogues et un pékinois.
Et le danger québecois n'existera plus.