Mes bien chers amis,
Aujourd'hui je vais vous parler de la plus grande escroquerie de l'Histoire et je vais vous dire comment elle se fait par une supercherie d'un raffinement diabolique et d'une perfection consommée en fait de mensonge et d'efficacité.
Il s'agit du vol des banques. Non pas d'un vol à main armée par un bandit de banque. Mais d'un vol titanesque que pratiquent les banques elles-mêmes. Le système bancaire actuel est un système voleur, escroc. Et c'est le système financier de tous les pays du monde libre et du monde communiste.
Qu'est-ce donc que les banques volent de cette façon là ? Elles volent le pays tout entier. Les banques volent le pays. Elles s'en emparent ; elles se l'approprient avec toutes ses richesses naturelles, avec toutes ses industries, son agriculture, toutes ses propriétés, toute sa production. Tous ses biens, enfin.
Les banques détiennent des hypothèques privées et des hypothèques publiques sur le pays pour une valeur qui dépasse l'évaluation des richesses elles-mêmes. Ce sont les banques qui réellement sont les propriétaires du pays.
La preuve, on la trouve dans la somme des dettes privées plus la somme des dettes publiques municipales, scolaires, de fabriques, provinciales et nationales. Somme qu'il nous est impossible de préciser. La dette totale est si grosse que tous les revenus des individus, toutes leurs propriétés, et tout leur héritage passent en intérêts privés et en taxes qui sont la rente que le banquier charge sur le capital social dont il dispose après l'avoir volé au pays.
Et voici que je vais vous expliquer maintenant comment la banque s'y prend pour voler le pays tout entier et pour faire de tous les citoyens et de tous les gouvernements, petits et gros, des débiteurs de la dite banque voleuse.
Pour voler le pays tout entier, la banque commence par voler le crédit. Le crédit financier du pays. Qu'est-ce que ça veut dire, le crédit financier ? Il y a les richesses réelles : ma maison, les produits de ma ferme, de mon usine, les marchandises qui s'offrent dans les magasins. Toutes ces choses sont des richesses réelles. On les appelle le crédit réel du pays.
Crédit veut dire confiance. Si j'ai confiance en mon pays, c'est que son crédit est bon, qu'il peut réellement me procurer les marchandises que je lui demande. Je base ma confiance sur le crédit réel de mon pays. Sur les biens réels qu'il peut me fournir à moi-même et aux autres citoyens.
Mais le crédit réel, les vraies richesses, ne peuvent pas circuler ; elles ne peuvent pas être transportées de l'un à l'autre. On ne peut s'échanger les marchandises. Je ne peux pas vendre mon veau ni m'acheter des souliers s'il n'y a pas entre les citoyens un moyen d'échange qu'on appelle l'argent. L'argent, c'est le crédit financier du pays.
On comprend que le crédit financier soit basé sur le crédit réel. On comprend que l'argent doit être établi sur la vraie richesse à être échangée entre les habitants du pays. C'est parce que le pays offre sur le marché des veaux et des souliers qu'il peut, qu'il doit y avoir sur le marché aussi de l'argent pour permettre aux veaux et aux souliers de passer à une personne à l'autre. Sans les veaux et les souliers, l'argent ne vaudrait rien. L'argent est basé, il doit l'être, sur les veaux et les souliers et sur toutes les autres marchandises.
Le crédit réel, ce sont les biens. Le crédit financier, c'est l'argent. L'argent doit être en rapport avec les biens. Je ne vous dis pas qu'aujourd'hui, l'argent EST en rapport avec les biens. L'argent N'EST PAS en rapport avec les choses aujourd'hui. Mais je vous dis que l'argent DEVRAIT être en rapport avec les choses.
L'argent, ce n'est rien s'il n'y a pas de choses. Le crédit financier, ce n'est rien s'il n'y a pas de crédit réel.
C'est ici que se loge le vol commis par la banque.
La banque, c'est elle qui émet le crédit financier, l'argent. Tout l'argent qui vient au monde sort de la banque. C'est la banque qui crée l'argent. Une création. Le système bancaire est le seul créateur d'argent au pays. Jusque là, tout va bien. Et tout continuerait à bien aller si l'office de la banque ne consistait qu'à exprimer avec exactitude par du crédit financier, à exprimer le crédit réel du pays.
Mais écoutez bien : la banque ne se contente pas de faire la comptabilité-argent nécessaire aux échanges de marchandises. Elle ne se contente pas d'émettre le crédit financier nécessaire. Elle s'approprie le crédit financier. Elle s'en institue la propriétaire. La banque se déclare propriétaire de tout l'argent qu'elle émet en face des produits. Ce sont les producteurs qui font les biens, c'est la banque qui fait l'argent. Et la banque se considère comme la propriétaire de l'argent émis.
Et comme on peut acheter tout le pays avec tout l'argent, la banque peut devenir propriétaire de toutes les richesses du pays par le truchement de l'émission de l'argent dont elle a le privilège exclusif qui lui est donné par la loi elle-même, appelée La Charte des banques. Cette charte est revotée tous les dix ans par le Parlement fédéral. Elle fut renouvelée en 1964.
Comment cela se passe-t-il ? C'est bien simple. Tout l'argent qui vient au monde sort de la banque. Nous l'avons dit. Et tout l'argent qui sort de la banque est de l'argent-dette. Il vient au monde sous forme d'emprunt quand la banque prête aux industriels et aux gouvernements. C'est alors que la banque crée le crédit financier. Elle le crée sous forme de prêt qu'elle passe aux industriels et aux gouvernements.
Tout l'argent créé est dû par des industriels et des gouvernements. Il n'y a pas un sou en circulation qui ne soit un argent-dette, né par un prêt de la banque aux individus et aux gouvernements. Tout l'argent, tout le crédit financier dont on se sert, dont se sert le pays est de l'argent-dette, du crédit-dette.
Pourtant, ce crédit financier est basé sur le crédit réel. Ce crédit financier, c'est la comptabilité bancaire du crédit réel. La banque devrait se contenter de faire la comptabilité pour le pays et non pas s'approprier le crédit qu'elle émet en comptabilité.
Le crédit réel appartient au pays, aux citoyens du pays. Le crédit financier, c'est-à-dire la comptabilité du crédit réel appartient de droit au pays, par conséquent.
De fait, le crédit financier appartient à la banque parce que la banque l'a volé au pays. La banque a volé le crédit financier du pays par une comptabilité fausse. Le crédit du pays, l'actif du pays, la banque l'a tout simplement inscrit dans la colonne au compte du pays comme une dette, dans la colonne des dettes. Et en même temps la banque inscrivait cet actif du pays dans la colonne de son actif propre, à elle.
Vous comprenez ? La banque a tout bonnement volé l'actif du pays pour le mettre à l'actif de la banque et le mettre au passif du pays. Dans la mauvaise colonne de la comptabilité.
La plus grande supercherie possible et la plus grande escroquerie de l'Histoire.
Les banques sont des faussaires. Beaucoup plus dangereuses que les fabricants de fausses monnaies que l'on met en prison. C'est réellement de la fausse monnaie que les banques fabriquent puisque c'est de la monnaie-dette, de l'argent-dette, du crédit-dette, au lieu d'être de l'argent libre de dette dont les citoyens du pays pourraient disposer sans se lier à jamais à des créanciers tels que les financiers internationaux.
Toute la consommation du pays devrait être financée, non pas par des banques à charte, mais par une banque centrale dite Banque du Canada ou Crédit-Québec, Crédit-Ontario, comme on voudra, mais une institution purement sociale et non pas une institution à profit comme les banques à charte.
Toute la consommation du pays devrait être financée par tout l'argent requis et sans intérêt. Toute la production privée plus toute la production publique devraient être financées par de l'argent libre de dette. C'est ainsi qu'il ne pourrait pas y avoir de dette nationale. La dette nationale serait changée en capital national, en actif national et produirait des intérêts nationaux, dividendes sociaux.
Il faudrait convertir immédiatement la dette nationale en actif national et convertir les intérêts sur la dette nationale en dividende à tous et à chacun des citoyens du Canada.
La partie des taxes actuelles qui sert à payer des intérêts à la banque est indiscutablement un vol et devrait être abolie immédiatement. De même que la partie des taxes qui sert à rembourser les emprunts. Et ces deux parties sont considérables si on considère toutes les administrations municipales, scolaires, provinciales et fédérales.
La dette nationale est une supercherie, une escroquerie. Les intérêts sur la dette que doivent payer les citoyens sont un vol. Convertir la dette nationale en capital national rétablirait les choses en justice. Convertir les intérêts sur la dette en dividende serait de même une restauration de la justice.
Le crédit social, c'est le crédit de la société. C'est la confiance que la société inspire à ses membres de pouvoir leur procurer les biens et les services. Le crédit social est un capital social. C'est un capital social réel. Quand la banque s'en empare comme elle le fait aujourd'hui, la banque vole le crédit social.
Les Créditistes demandent que le crédit social soit restitué à la société, que l'argent soit mis au monde comme propriété de la société et qu'aucun intérêt soit chargé sur la naissance de l'argent.
Voilè, mes amis, la base de la réforme monétaire du Crédit Social. Il y a aussi dans le Crédit Social la réforme de l'ajustement des prix, qui est expliqué par le Major Douglas, sous la formue de l'escompte compensée. Nous en parlerons une autre fois.
Retenez bien à votre mémoire que la dette nationale est une supercherie, un grand vol, que les intérêts sur la dette qui sont payés par des taxes sont aussi un grand vol. Et quand nous disons que les taxes sont un vol et bien, c'est cela que nous voulons dire. Et nous voulons dire autre chose dont nous n'avons pas le temps de parler aujourd'hui ; les taxes sont un vol sous d'autres points de vue.
Elles sont un vol, par exemple, sous le point de vue que les taxes nous privent d'un pouvoir d'achat qui nous serait nécessaire pour acheter les biens qui sont là.
Les vraies taxes, les taxes légitimes seraient les taxes qui m'enlèvent le pouvoir d'achat dont j'aurais de trop parce qu'il n'y aurait pas de produits à acheter. Mais quand il y a des produits, les taxes m'enlèvent du pouvoir d'achat. Les taxes me volent les produits que j'achèterais avec ce pouvoir d'achat. Et les produits sont là. Les taxes sont alors un vol.
Et bien nous disons que nous ne sommes pas obligés, en conscience, de payer des taxes qui sont un vol. Nous ne sommes pas obligés, en conscience, selon saint Thomas d'Aquin, d'obéir à des lois injustes. Or, le vol est une injustice. La loi du vol, la loi des taxes est une loi injuste.
La conscience des Créditistes n'est pas engagée parce qu'ils voient trop clair, les Créditistes.
Quand les Créditistes ne paient pas leurs taxes, ils n'ont pas la conscience engagée.
Vous avez entendu, mes amis, le programme du Journal Vers Demain.
Voici l'adresse de Vers Demain : Journal Vers Demain, Rougemont, comté Rouville.
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