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Soyons fiers de la devise du Canada "D'un océan à l'autre"

Yvette Poirier le mercredi, 01 mai 1996. Dans Débats de société

Les financiers veulent briser notre pays pour s'en emparer

Fils de Nouvelle-France, le Canada est la "terre de nos aïeux"

 

Le peuple de la Nouvelle-France a combattu royalement pour obtenir le droit d'être partout à la grandeur du Canada. Pourquoi abandonnerions-nous le sol canadien arrosé des sueurs de nos pères pour nous confiner, selon l'expression de Louis Even, « dans une réserve québécoise », à l'Est de l'Outaouais ?

Après la conquête du Canada par l'empire britannique, 70,000 Canadiens, descendants des 10,000 colons venus de France, restèrent attachés à la terre canadienne. Ce peuple noble noble et fort gagna les bonnes grâces du gouverneur anglais qui écrivit à Londres :

"Les habitants deviendront de bons et fidèles sujets, si on ne les moleste pas dans leurs biens et l'exercice de leur religion."

Nos ancêtres, fidèles à leur devise "Je me souviens" continuèrent l'œuvre d'évangélisation et de colonisation. Ils étaient soutenus par les évêques, le clergé et les communautés religieuses.

Après la défaite de la France, Monseigneur Briand, qui était l'évêque de Montréal, fonda, en l'espace de quinze ans, vingt-cinq nouvelles paroisses et désigna des professeurs pour les écoles qui en manquaient. Le Prélat défendait énergiquement les droits de l'Église quand les circonstances l'obligeaient. Au gouverneur Murray qui voulait lui-même nommer les curés, comme c'était la coutume en Angleterre, il répondit : "Ma tête tombera avant que je vous accorde la permission de nommer des curés."

Mgr Briand ne permettait pas au pouvoir civil d'empiéter dans le domaine de la juridiction de l'Église canadienne. Cependant, il exhortait le peuple à ne pas se soulever contre l'Angleterre.

Révolte contre l'Angleterre

Lors de la révolte des colonies américaines contre l'Angleterre, Mgr Briand rédigea des lettres très sévères contre ceux qui épaulaient les troupes d'invasion. Il défendit à ses ouailles de collaborer avec les envahisseurs sous peine de sanction sévère, telle que la privation des sacrements. Lorsque Québec remporta la victoire contre les Américains, le Prélat ordonna de chanter le Te Deum dans toutes les églises pour rendre grâce à Dieu qui a sauvé le Canada. Mgr Briand a épargné au peuple de la Nouvelle-France une révolution sanglante, en l'empêchant de réclamer son indépendance vis-à-vis l'empire britannique.

Vers 1840, plusieurs Canadiens français s'expatriaient aux États-Unis. Ils s'exposaient à perdre leur foi et leur langue. Pourquoi cette émigration ? Les fils de cultivateurs se voyaient dans l'impossibilité d'acquérir une terre. Des compagnies ou des particuliers, propriétaires de terrains boisés, ne se souciaient guère de les défricher.

Les pouvoirs civils et religieux s'inquiétèrent de cette situation et y remédièrent.

Dans chaque diocèse, le clergé établit des organismes de colonisation. Monseigneur Bourget, deuxième évêque de Montréal, s'intéressa au développement de la colonisation pour attacher à notre patrie nos compatriotes enclins à s'exiler aux États-Unis. II ouvrit une vingtaine de paroisses dans les Cantons de l'Est, huit dans la région de Valleyfield et plusieurs autres dans les Laurentides.

Le gouvernement contribua à la colonisation par l'établissement d'un Bureau d'agriculture. Il choisit les meilleures semences et le Bureau prit l'initiative de les distribuer. La construction de nouvelles routes et l'inauguration des chemins de fer améliorèrent les moyens de transport. Ainsi s'ouvrirent des territoires nouveaux. Nos ancêtres armés d'un courage invincible et prêts à tous les sacrifices, quittaient la ville ou les fermes où ils étaient solidement établis, pour s'enfoncer dans les forêts et ouvrir de nouvelles paroisses.

Chaque paroisse

Une véritable famille

Les curés de de paroisses secondaient merveilleusement leur évêque. Chaque paroisse formait une véritable famille et pourvoyait économiquement aux besoins de tous. Les enfants et les adolescents bénéficiaient de l'enseignement religieux dans les écoles établies à cette époque, ou bien, le curé lui-même était, en plus de ses charges paroissiales, instituteur.

Les territoires colonisés vers le milieu du XIXe siècle sont : les bords du Saguenay, la région du Lac Saint-Jean, la Mauricie, les Laurentides, le nord de l'Outaouais et le Témiscamingue.

Des Pères Oblats, de grands pionniers, secondés par les Sœurs Grises et les Sœurs de la Providence, se sacrifièrent dans les missions de l'ouest du pays et y ouvrirent de nombreuses paroisses.

Quatre-vingts ans après le traité de Paris qui cédait le Canada à l'Angleterre, le nombre de Canadiens français s'était multiplié par dix. Les fils de Nouvelle-France peuplent de nos jours la province de Québec, une bonne partie des provinces maritimes et de l'Ontario. Nous en trouvons aussi un bon nombre dans les villes et les campagnes de l'Ouest canadien.

Écoles athées de l'État

Vers le début du XIXe siècle, le gouvernement voulut imposer des écoles athées. Les parents avec l'appui des curés refusèrent d'envoyer leurs enfants dans ces institutions neutres de l'Etat. Les évêques réclamèrent la formation d'un Comité catholique de l'Instruction publique dont ils seraient membres.

Les Canadiens français résistèrent aux assauts du protestantisme et de l'anglicisme. Leur inflexibilité pour défendre leurs droits légitimes sur les terrains national et religieux força l'Angleterre, lors de la Confédération de 1867, à baser la Constitution canadienne sur le principe "de l'égalité civile et politique des deux races, anglaise et française, des deux langues et des deux religions."

Depuis ce temps-là, le peuple de la province de Québec n'a jamais été lésé, par l'empire britannique, dans ses droits religieux voire linguistiques, quoiqu'en disent les péquistes.

La nation canadienne-française connut un accroissement considérable dans le deuxième tiers du XIXe siècle. Au Canada, particulièrement pendant la colonisation, la population, alors de 600,000 âmes, grimpa à 1,200,000.

C'est par la fondation des paroisses et le miracle du berceau que les 70,000 Canadiens français, abattus par de longues années de guerre, survécurent après la conquête de l'Angleterre. Les familles comptaient 8, 12, 15 et même 25 enfants. Respecteux des lois sacrées du mariage, les parents restaient unis et assuraient ainsi le bonheur et l'éducation chrétienne de leurs enfants. La mère toujours au foyer remplissait ses devoirs d'épouse, de mère et d'éducatrice.

Fécondité splendide

Encore vers la moitié du XXe siècle, dans le monde entier, on faisait l'éloge de la fécondité splendide de la famille chrétienne du peuple de la Nouvelle-France. Les Canadiens français s'étaient donc épanouis, sous le drapeau impérial, en gardant leur foi catholique et leur culture française.

En 1996, nous compterions au-delà de vingt-cinq millions de Canadiens français, si notre peuple avait continué de fournir généreusement à l'Église et à la patrie une moisson abondante d'enfants, comme l'ont fait nos ancêtres. Mais depuis 1960, avec le concours de nombreux Judas sortis de nos rangs, la franc-maçonnerie a entrepris la destruction et la déchristianisation de la famille par le lancement de la Révolution tranquille.

Hôpitaux et écoles furent confisqués aux communautés religieuses. Au Québec, les écoles d'État officiellement athées remplacent les écoles catholiques d'autrefois. De nouvelles générations sans foi ni loi surgirent de ces antres de corruption. Si bien que le Québec actuellement détient les records en divorces, dénatalités, avortements, suicides... Un véritable génocide !

Le Québec séparé du Canada

Un plan maçonnique

Les sans-Dieu n'ont pas fini d'assouvir leur haine contre notre culture catholique. L'article 93 de la Constitution canadienne qui permet la confessionnalité des écoles est très gênant. Les laïcisants poussent la séparation du Québec du reste du Canada pour nous détacher de la Constitution canadienne qui protège l'école catholique. En attendant que leur rêve se réalise, ils demandent l'abrogation de l'article 93. La séparation du Québec du reste du Canada est une idée conçue dans les Loges maçonniques pour anéantir à tout jamais le catholicisme en Nouvelle-France.

N'oublions pas que la Haute Finance, alliée à la franc-maçonnerie, qui a contribué aussi largement à la destruction des familles, des paroisses et des peuples par ses systèmes économiques barbares, veut elle aussi éliminer la Constitution canadienne. Les contrôleurs d'argent veulent continuer d'enchaîner le Canada avec des dettes impayables. Ils ne veulent pas que les Canadiens s'unissent pour pousser le gouvernement fédéral à appliquer la Constitution canadienne qui lui permet de créer sa propre monnaie sans dette et sans intérêt au lieu de l'emprunter.

Les banquiers escrocs qui contrôlent les media d'information sèment la division dans nos rangs pour amoindrir nos forces. Une révolution sanglante non seulement au Québec mais à la grandeur du Canada suivrait la proclamation de l'indépendance du Québec. Et les conspirateurs mondiaux franchiraient une étape vers le gouvernement mondial. Ils s'empareraient du Canada en ruines en vue d'un gouvernement centralisateur et dictateur avec les États-Unis et le Mexique. Il en serait fini de la Constitution canadienne respectueuse des droits de la personne.

Tout Canadien français, anglais ou d'une autre nationalité, doit être fier de la devise de son pays "D'un océan à l'autre". Le Canada mesure environ 9,500,000 kilomètres carrés, étendue presque aussi grande que l'Europe. Les financiers veulent nous voler notre pays que nous avons bâti ensemble.

Unissons-nous dans le combat contre la dictature financière. Réclamons que le gouvernement fédéral se serve de la Banque du Canada pour financer notre pays sans dette et sans intérêt. Un dividende de $800 par mois à chaque Canadien, dividende basé sur les immenses richesses de notre pays, permettrait l'épanouissement de la famille, le retour à l'entreprise privée, une multitude de petites fermes et le développement des paroisses. Les gens cesseraient de s'entasser dans les villes. Le climat serait plus propice à l'expansion du christianisme.

Reprenons le chapelet quotidien en famille, comme l'a demandé la Sainte Vierge à Fatima. Soyons de vrais patriotes. Abonnons au journal Vers Demain.

Yvette Poirier

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