Garabandal

Gilberte Côté-Mercier le samedi, 12 novembre 1966. Dans Religieux

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Mes bien chers amis,

Gilberte Côté-MercierIl y a un an, exactement, le 13 novembre 1965, c'était la dernière d'une série d'apparitions de la très sainte Vierge Marie et de l'Archange saint Michel dans le petit village de Garabandal en Espagne.

L'histoire commence le dimanche 18 juin 1961 à 8 heures du soir. Quatre petites filles du village sont à jouer aux billes avec des pierres dans un chemin étroit et pierreux ; ce chemin montant conduit à une pinède sur le sommet d'un monticule. Les habitants disent les pins. Les fillettes s'appellent Conchita 12 ans, Marie Loli 12 ans, Jacinta 12 ans et Marie Cruze 11 ans. Tout à coup, Conchita lève les yeux et aperçoit un personnage d'une grande beauté environné d'une lumière éblouissante qui ne blesse pas la vue. Elle est en extase. Les trois autres fillettes la voyant comme suspendue et immobile la croit malade et elles se mettent à crier. Mais Conchita de ses mains jointes montre l'apparition en disant :

Là ! là ! Alors les trois autres enfants voient aussi le personnage et elles s'exclament en chœur : L'ange ! Puis c'est la contemplation dans le silence. L'ange ne parle pas. La vision s'évanouit vers 8 heures 30 du soir. Les fillettes décrivent l'ange comme ceci :

Il porte un vêtement bleu, long, sans couture, les ailes sont roses, assez grandes, son visage est petit, ni long ni rond, ses yeux sont noirs, ses mains très fines, il a les ongles coupés, on ne lui voit pas les pieds, il semble avoir 9 ans environ, quoique enfant, il paraît très fort.

Les apparitions de l'ange se sont multipliées ; elles sont venues à peu près tous les jours. Ce n'est que le samedi,1 er juillet, cependant, que l'ange a fait connaître son nom : l'Archange saint Michel. Il cause avec les voyantes ce jour là pendant 2 heures ; de 7 heures 30 du soir à 9 heures 30 et il annonce que la Reine des Anges, la très sainte Vierge Marie, va apparaître Elle même le lendemain dimanche 2 juillet.

Ce jour du premier juillet 1961 l'assistance avait été considérable. Des étrangers venus d'aussi loin qu'on avait pu l'apprendre, des prêtres et des médecins. Tous ont constaté l'extase des fillettes.

Le dimanche 2 juillet, fête de la Visitation de Marie à Élizabeth, c'est la première apparition de Notre Dame à Garanbadal. Il y a foule. Les fillettes venaient de l'église suivies de la foule, elles n'étaient pas encore rendues au carré qu'on avait entouré de ficelles, elles n'étaient pas encore rendues qu'elles sont environnées d'une grande lumière. Elles voient venir à leur rencontre la Vierge avec deux anges. Elles tombent à genoux ; l'un des deux anges est saint Michel, l'autre lui ressemble comme un jumeau. À droite de Marie, elles voient un triangle dans un cadre brillant ; dans le triangle un œil et un écriteau portant des lettres orientales.

La Vierge se présente Elle même sous le vocable de Vierge-du-Mont-Carmel. Conchita L'a décrit ainsi :

Elle porte une robe blanche, un manteau bleu, une couronne d'étoiles d'or, Elle tient entre ses mains fines et allongées un scapulaire marron. Elle a les cheveux longs, châtains foncés avec une raie au milieu. Sa figure est ovale avec un nez très fin, une très jolie bouche avec des lèvres bien dessinées. Elle semble avoir 18 ans et elle est plutôt grande. Les fillettes disent que la Vierge a une voix très très belle ; personne n'a une voix comme la sienne. Le vent agite parfois la chevelure de la dame, une chevelure qui lui arrive presqu'à la ceinture. La Vierge parle longuement aux fillettes et celles-ci lui parlent aussi. Dialogue d'une extrême simplicité et confiance, sourires de part et d'autres. Marie enseigne à Ses enfants à bien réciter le Rosaire ; Elle le récite avec elles puis comme le but des apparitions est le grand message à travers le monde à passer, Notre Dame commence à mettre les voyantes au courant de Son message. Dès la première visite du 2 juillet 1961 Elle parle d'un Châtiment qui menace le monde et se disant, elle devient extrêmement triste.

Notre Dame leur montre aussi des figures pour illustrer Ses paroles, comme une très grande coupe qui se remplit de gouttes de sang et de larmes devant les voyantes pendant que Marie dit :

Voici que la coupe se remplit.

Entre le mois de juillet 1961 et le 13 novembre 1965, il y eu une multitudes d'apparitions et chaque fois les voyantes entendaient des appels qui par trois coups annonçaient le moment exact de l'apparition. En plus elles entendirent des locutions intérieures, des instructions, des indications et des messages pour elles mêmes et pour d'autres personnes et pour l'humanité entière. Il y eu sur les lieux de nombreux miracles de toutes sortes, visibles et cachés. Les apparitions de Notre Dame entre juillet 1961 et l'année 1963 furent si fréquentes et à des heures si diverses qu'on est porté à croire qu'Elle a vécu positivement dans le village de Garabandal. Les fillettes pouvaient La voir à toute heure du jour et de la nuit, à n'importe quel endroit, dans les maisons ou dehors, dans le sentier pierreux, dans le carré ou dans les pins. Elles étaient toutes les quatre ou séparément et les locutions intérieures se continuent aujourd'hui en 1966 du moins pour Conchita.

La dernière apparition semble avoir été celle du 13 novembre 1965, il y a un an mes chers amis.

Le premier janvier 1965 Conchita a vu Notre Dame qui ce jour là lui révéla que saint Michel reviendrait le 18 juin 1965 pour un message au monde encore une fois. Le 18 juin 1965 était le quatrième anniversaire de la première apparition de Garabandal. La nouvelle s'en répand en Espagne et au delà. Le vendredi 18 juin des milliers de personnes sont rendus sur les lieux : Américains, Français, Anglais, Belges, Allemands, Italiens, Espagnols. Des chaînes de télévisions envoyées d'Italie sont installées. Des magnétophones pour capter la voix des voyantes comme à plusieurs extases passées. L'archange saint Michel apparaît à Conchita dont l'extase dure vingt minutes. Rendue chez-elle après l'extase, Conchita écrit le message et elle le signe sur une pauvre feuille de carnet de notes, elle le remet au révérend Père Luna qui le lit à la foule sur le pas de la porte de la maison chez Conchita.

Lecture en français, en espagnol et en italien. Puis le révérend Père Marcelino Andril en fait la traduction en anglais. Voici le texte exacte du message signé par Conchita :

Message que la très sainte Vierge a donné au monde par l'intermédiaire de saint Michel : L'ange a dit :

Comme on n'a pas accompli et qu'on n'a pas fait connaître au monde mon message du 18 octobre 1961, je vous dirai que celui-ci est le dernier. Auparavant, la coupe était en train de se remplir ; maintenant, elle déborde. Beaucoup de prêtres sont sur le chemin de la perdition et entraînent beaucoup d'autres âmes avec eux. On donne de moins en moins d'importance à l'Eucharistie. Vous devez par vos efforts éviter la colère du Bon Dieu sur vous. Si vous lui demandez pardon sincèrement, Il vous pardonnera. Moi votre mère par l'intercession de l'ange saint Michel je veux vous demander de vous corriger. Vous êtes maintenant dans les derniers avertissements. Je vous aime beaucoup et je ne veux pas votre condamnation. Demandez-nous sincèrement et nous vous donnerons. Vous devez vous sacrifiez davantage ; pensez à la Passion de Jésus. Signé Conchita Gonzales 18 juin 1965.

Mes amis avant le Châtiment annoncé, il y aura un très grand Miracle. Conchita le prédit de la part de Notre Dame. Elle dit :

Comme le châtiment que nous méritons est très grand, le miracle sera par sa splendeur à la mesure des besoins du monde. Ce qui concerne le miracle m'a été dit par la Vierge à moi seule. Elle m'a défendu de dire en quoi il consisterait. Je ne peux non plus en dire la date que huit jours à l'avance. Les buts de ce miracle sont de convaincre le monde de la véracité des apparitions de Garabandal, de la bonté du Bon Dieu et de notre complète dépendance de Dieu. Ce prodige sera plus grand que celui du 13 octobre 1917 à Fatima où le soleil a dansé pendant 10 minutes sous les yeux de 70,000 personnes.

Conchita donne les détails suivants sur le Miracle ; elle dit :

Le Miracle coïncidera avec un événement important pour la chrétienté et avec la fête d'un martyr de l'Eucharistie. Ce sera un jeudi à 8 heures 30 du soir, heure d'Espagne. ( en conséquent 3 heures 30 de l'après-midi ici) Il durera environ un quart d'heure ; il ne sera visible que du site de montagnes entourant Garabandal. Il y aura une grande manifestation d'amour de la part de Dieu et de Notre Dame envers l'humanité. Après le Miracle il restera dans les pins un signe tangible qui pourra être photographié et qui sera comme une preuve permanente jusqu'à la fin des temps. Ce sera le plus grand miracle que Jésus ait jamais fait pour le monde. Il n'y aura pas l'ombre d'un doute qu'il vient de Dieu et qu'il est fait pour le bien de l'humanité. Le pape et le Padre Pio de l'Ordre des Capucins, stigmatisé et vivant en Italie, verront le miracle de l'endroit où ils seront.

Conchita a demandé à Notre Dame si le miracle sera vu aussi par les pécheurs présents. Notre Dame a répondu : Oui, parce que les pécheurs sont aussi mes enfants.

Conchita dit : Je suis sûre que le Miracle viendra parce que la Vierge me l'a dit et j'en connaît la date. Je suis aussi sûre du Miracle que de ce que deux et deux font quatre. Le pape Paul VI connaît la date du Miracle aussi. N'oublions pas que cette date sera annoncée 8 jours à l'avance et qu'elle pourra alors être connue dans le monde entier si les organes d'informations font leur devoir.

Mes amis le but principal du Miracle est d'aider les hommes à retrouver la foi et à se convertir et si l'humanité ne se convertit pas après le Miracle, alors surviendra un terrible Châtiment. Voici les paroles de Conchita :

La sainte Vierge m'a révélé en quoi consistera le Châtiment mais je ne peux rien dire sauf ceci : il sera l'effet de l'intervention directe de Dieu ce qui le rendra plus terrible que tout ce qu'on peut imaginer. Il serait moins affreux pour les petits enfants de mourir de mort naturelle que de mourir du Châtiment.

Que sera au juste le Châtiment ? Nous ne le savons pas. Conchita, Loli et Jacinte en ont eu une idée en deux nuits de juin 1962 ; pendant l'extase des fillettes les assistants entendirent des cris de terreur ; effrayés, ils se mirent tous à prier et les cris d'épouvante s'apaisaient pour reprendre dès que la prière cessait. On distinguait sur les lèvres des fillettes des paroles comme celles-ci : Oh que les petits enfants meurent auparavant, que les gens aient le temps de se confesser auparavant. Les personnes présentes furent tellement impressionnées que toute la population du village se confessa le lendemain et communia pour la Fête-Dieu 1962 qui tombait le 21 juin. Et encore Conchita qui dit :

Le Châtiment reste conditionné à l'accomplissement du message par l'humanité. Au cas où il se produirait, je sais en quoi il consistera, la Vierge me l'a dit mais je ne peux pas le dire. Je ne sais pas combien de temps Dieu attendra après le Miracle pour l'envoyer.

Gilberte Côté-Mercier