Nos Pétitions demandant d'effacer la dette nationale ont été présentées à la Chambre des Communes

le lundi, 01 janvier 2001. Dans Réforme monétaire

Nos Pétitions demandant d'effacer la dette nationale ont été présentées à la Chambre des Communes le 19 octobre, par M. Guy St-Julien, député libéral de l'Abitibi,

Total de 48,629 signatures

3e Législature, 2ième session - Hansard Révisé - No 132

Le jeudi 19 octobre 2000

PÉTITIONS - LA DETTE NATIONALE

M. Guy St-Julien (Abitibi—Baie-James-Nunavik, Lib.)

Madame la Présidente, j'ai l'honneur et le privilège de présenter à la Chambre des Communes, au nom des Pèlerins de saint Michel, présents aujourd'hui, et de Vers Demain, une grande pétition canadienne.

Les pétitionnaires, au nombre de 26 129, répartis sur 1 100 feuilles de pétitions, plus 22 500 l'année dernière, prient le Parlement de demander au gouvernement, dans l'esprit du Jubilé de l'an 2000, de prendre les mesures pour effacer la dette nationale, cause première des taxes, des impôts et de la grande pauvreté des peuples ; de cesser d'emprunter dans les institutions financières et de créer l'argent nécessaire pour le pays comme la Constitution canadienne lui en donne le droit et le devoir.

Payer la dette nationale déclencherait la pire crise économique

Effacer la dette ferait diminuer les taxes et créerait plus de prospérité

Nous félicitons et remercions monsieur le député, Guy St-Julien, d'avoir si bien accompli son mandat de député en se faisant la voix des électeurs auprès du gouvernement. Quand tous les députés agiront ainsi, les lois seront au service du bien commun.

Lorsque près de 50,000 citoyens apposent leurs signatures sur la pétition demandant au gouvernement d'effacer la dette nationale, ils savent ce qu'ils demandent. Effacer signifie supprimer la dette, la faire disparaître. Effacer la dette ne signifie pas la payer, comme le Ministre des Finances, Paul Martin, a fait semblant de comprendre, en répondant aux pétitions que nous lui avons présentées l'an dernier. Une personne sans intelligence n'aurait pas fait pire que lui dans sa réponse et dans ses agissements.

Mais Paul Martin sait très bien ce que signifient nos pétitions, il sait qu'effacer la dette nationale serait la seule manière de régler le problème des fabuleux intérêts à payer, qui enlèvent une grande partie du pouvoir d'achat aux citoyens. Paul Martin sait aussi que la dette initiale du gouvernement a été payée plusieurs fois par les intérêts. Dans une rencontre avec les banquiers canadiens, il y a une couple d'années, Paul Martin et Jean Chrétien leur avaient fait une colère en règle en leur reprochant sévèrement d'être responsables des faillites et du chômage dans le pays.

Cependant, au lieu de créer de l'argent pour avancer aux entreprises, comme ils avaient menacé les banquiers de le faire, Paul Martin et Jean Chrétien se sont pliés aux exigences des banquiers, ils se sont lancés dans le plan des coupures dans les budgets des plus pauvres, comme les programmes sociaux..., afin d'arriver au déficit zéro, pour ne pas faire augmenter la dette davantage, comme ils disaient, faisant fi des grands déficits qu'ils ont causés dans les budgets des familles et des entreprises.

Un personnage m'a raconté que dans une émission à la télévision, il y a quelques semaines, des experts et économistes discutaient du problème de la dette nationale. Et ils faisaient remarquer qu'à chaque fois que le gouvernement décidait de payer la dette, il y avait une crise économique dans le pays, une récession, un grand ralenti dans les affaires.

Nous n'avons pas besoin d'être économistes ou experts en finance pour comprendre cela. C'est tout à fait normal, que lorsque le gouvernement soutire l'argent du peuple pour payer les banquiers, l'industrie et le commerce ne peuvent plus fonctionner parce que le peuple n'a plus d'argent pour acheter leurs produits. Comme le disait le Pape Pie XI dans son encyclique Quadragesimo Anno : l'argent est le sang de la vie économique, lorsqu'il est retiré de la circulation, l'économie se meurt, comme le corps humain.

Un système d'argent honnête, au service du bien commun, garantirait à tous les peuples et individus : sécurité, liberté et prospérité.

Nous vous prions, chers lecteurs, de lire tous les articles de ce journal concernant le système d'argent. Aussi, faites connaître les faussetés de notre système d'argent actuel à toutes les personnes que vous rencontrez en les abonnant à Vers Demain. Invitez des voisins, des parents, des amis, chez vous, un soir, pour dire le chapelet ensemble et lire les fameux articles du journal Vers Demain. Assistez aux assemblées de Vers Demain de votre région. Et venez à nos assemblées mensuelles à Rougemont, tous les quatrièmes dimanches du mois.

Que saint Michel terrasse Mammon, le démon de l'argent, et qu'il convertisse nos hommes d'État.

Thérèse Tardif

Nous pouvons vous fournir des feuilles de pétition demandant au gouvernement d'effacer la dette nationale. Faites signer ces pétitions par les résidents de votre ville ou village. Retournez-nous les feuilles remplies de signatures. Il faut que les signatures soient véritables, autrement, elles ne seraient pas acceptées et nous ne pourrions pas les faire présenter à la Chambre des communes, à Ottawa.

Depuis la confédération de 1867, le gouvernement canadien a emprunté environ 39 milliards de dollars seulement. Aujourd'hui, il doit $562 milliards de dollars, après avoir payé plusieurs fois en intérêts ses emprunts au montant de 39 milliards. Les chiffres de la soi-disant dette ne sont que la multiplication des intérêts composés. Affreux système !

Les Pèlerins de saint Michel et le peuple ont grandement raison de réclamer avec force que soit effacée la dette nationale. Cette escroquerie mondiale a trop duré.

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