Martine Fecteau-Brodeur

Jocelyne Fecteau-Gagnon Thérèse Tardif le samedi, 01 octobre 2016. Dans Hommage aux Apôtres décédés

La Croix Glorieuse a chassé les ténèbres et a fait jaillir l’éclatante Lumière du Christ

Martine Fecteau-BrodeurLes Pèlerins de saint Michel expriment leurs affectueuses condoléances à Alain, époux de Martine, à ses enfants: Francis, Pierre et Hélène; à sa sainte maman, Marie-Laure Hainse-Fecteau et à son frère et ses sœurs: Lucie sa jumelle, Jocelyne, Hugues, Guylaine. et Judith.

Les Pèlerins se sont unis aux prières de la famille, pour la guérison de Martine pendant sa douloureuse maladie, mais l’heure de Dieu était fixée pour le 14 septembre 2016. Que sa sainte Volonté soit faite. Les Pèlerins partagent le chagrin  de chacun, ils ont continué à prier pour l’âme de cette chère Martine, quoique nous ne doutons pas de son salut, elle était si bien préparée, elle a porté sa «croix glorieuse» à la suite de Jésus...

Elle avait une grande dévotion envers la Croix Glorieuse et elle s’est envolée au Ciel le 14 septembre, fête de la Croix Glorieuse. Quelle délicatesse du Père Eternel qui retient tous nos actes, prières et pensées et organise la grande rencontre en nous le laissant savoir par un fait marquant. Pour Martine, c’est visible et touchant.

Martine était profondément catholique et créditiste. Dès sa naissance, elle a vécu dans cette atmosphère de lumière et de charité. M. et Mme Camille Fecteau recevaient les fondateurs de Vers Demain, Louis Even, Gilberte Côté-Mercier, Gérard Mercier et tous les missionnaires à plein temps, pour les repas, l’hébergement, et pour les assemblées, à St-Odilon. Martine a suivi l’exemple de ses parents, elle recevait les Pèlerins à sa table et elle aidait les pauvres de son entourage. Elle est plus vivante que jamais et ses charités se multiplieront pour chacun des siens et pour l’Œuvre des Pèlerins de saint Michel. La sainte Messe a été célébrée pour le repos de l’âme de Martine, samedi le 24 septembre à la chapelle de la Maison-Saint Michel, et dimanche le 23 octobre à la chapelle de Maison de l’Immaculée. Lisons maintenant pour notre édification, ce que Jocelyne Fecteau (Mme Jean-Marie Gagnon) dit de sa grande sœur Martine.


 

 

Ma grande sœur Martine

Un ange de bonté et de douceur s’est envolé dans la patrie céleste le 14 septembre dernier, jour de la Croix Glorieuse et la veille de la fête de Notre-Dame des Douleurs. Martine, ma grande sœur chérie était une épouse, une maman et une grand-maman exemplaire. Ce qui la caractérisait surtout, c’était sa grande générosité et l’oubli de soi. Tous ceux qui l’ont côtoyée sont unanimes à le reconnaître.

Depuis sa tendre enfance, Martine a supporté bien des croix car elle souffrait d’asthme. Elle ne se plaignait jamais. Elle aimait à réciter son rosaire et à assister à la sainte messe tous les jours. L’adoration de Jésus dans le Très Saint Sacrement la ravissait et elle n’oubliait pas de méditer la Passion du Christ en récitant les Oraisons de sainte Brigitte chaque jour. Je lisais dans les quelques jours qui ont suivi son décès, les promesses attachées à la récitation des «Oraisons », Jésus dit: «Je mettrai le signe de ma très victorieuse Croix devant cette âme, pour son secours et sa défense contre les embûches de ses ennemis ». Le Seigneur Jésus a bien tenu ses promesses puisqu’elle est décédée ce jour de la Croix Glorieuse.

Avant de mourir, Martine nous a édifiés. Elle a eu des bons mots pour chacun de nous. En voyant sa pauvre maman de 91 ans (madame Camille Fecteau) qui était allée la voir à l’hôpital, elle se fait à ce moment-là consolatrice en lui assurant qu’elle a très hâte d’aller voir papa car elle-même qui est maman sait très bien que c’est une grande douleur de voir partir son enfant.

«Merci maman, dit-elle, de m’avoir montré à prier. Regarde comme je suis bien équipée pour m’en aller au ciel. Elle portait attaché à son poignet son chapelet. La médaille miraculeuse, son scapulaire et la croix pendaient à son cou. Ce qui a fait dire à un médecin. «Elle a beaucoup de foi». Une dame âgée qui était une voisine de lit à l’hôpital a été renversée de l’attitude de notre chère sœur. Elle a répété a des amis: «Je n’avais jamais vu quelqu’un regarder la mort d’une façon si naturelle, si sereine. Comme cela m’a fait du bien.»

Chère Martine, tu nous as assurés avant de partir que tu prierais et veillerais sur nous car encore à ce dernier moment, tu ne pensais pas à toi mais à notre peine. Tu as mérité ton repos et nous te savons dans les bras de Jésus et de Marie que tu aimais tant. Tu es morte paisiblement car tu vivais en union parfaite avec le Christ.

Papa et maman nous ont élevés dans le beau et grand mouvement de Vers Demain. Cela nous a permis de garder notre foi et de comprendre vraiment ce qu’est la charité chrétienne.

Jocelyne Fecteau-Gagnon Thérèse Tardif

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