Travailler comme Pèlerin à plein temps, c’est travailler pour un idéal. On désire travailler pour Dieu, à qui on essaie de plaire en tout. Ensuite on travaille pour notre prochain, qui lutte dans un monde sans Dieu et qui se fait écraser par des systèmes économiques injustes, des «structures de péché» comme les appelait Jean Paul II.
Nous travaillons surtout avec notre presse, afin d’informer les gens sur la nécessité et la possibilité de changer l’économie, par l’application de la Doctrine Sociale de l’Église Catholique. C’est le charisme des Pèlerins de saint Michel.
L’apostolat est le cœur de notre œuvre. Nous allons de porte en porte visiter les familles chez elles, nous faisons des conférences, distribuons des circulaires, parlons sur la radio et visitons nos abonnés. Et ça, à travers le monde.
Nous organisons aussi un Congrès international et un Siège de Jéricho (une semaine d’adoration devant le Saint-Sacrement exposé) à tous les ans. Depuis quelques années, nous tenons aussi des séminaires d’une semaine sur le Crédit Social, à Rougemont, au central. Des sessions sont données à une audience multilingue, qui est même honorée par la présence d’Évêques et de Cardinaux. La traduction, le système de son, le filmage, la chorale, les repas, le logement, ainsi que les voyages à l’aéroport sont tous organisés et effectués par les Plein-temps avec le précieux support des Pèlerins locaux qui assistent à ces activités.
À notre central à Rougemont, nous apprenons à vivre en communauté et nous travaillons là où on a besoin de nous: dans le bureau, la cuisine, la buanderie, l’imprimerie, les rénovations, etc.
La prière aussi est très présente dans l’horaire du Pèlerin à plein-temps: la messe quotidienne, le rosaire, des prières de consécration ainsi que d’autres prières. La réception régulière des sacrements est une pratique commune.
Vu que nous préférons travailler comme missionnaires laïcs, personne ne fait de vœux. De cette façon, nous pouvons travailler librement à des réformes sociales. Cependant, même si nous ne faisons pas de vœux formels, nous pratiquons la pauvreté, la chasteté et l’obéissance.
Tous sont libres de rester comme Pèlerins à plein-temps, le temps qui leur convient. Il y en a qui restent un an, d’autres, toute leur vie. Certains viennent au central pour apprendre à nous connaître, pour faire l’expérience d’une vie en communauté, rester pour une certaine formation ou pour aider le mouvement dans leur temps libre. À cause de cela, beaucoup arrivent et partent. Mais des liens sont créés et souvent ces gens restent dans l’œuvre, travaillant comme Pèlerins de saint Michel dans leur pays respectif.
Comme le mouvement prend de l’ampleur mondialement, des jeunes de différents pays s’y joignent, créant ainsi des occasions de connaître d’autres cultures et même d’apprendre une autre langue. Ceux qui sont venus à Rougemont n’ont jamais regretté le temps qu’ils y ont consacré, car on ne peut ressentir de remords d’avoir consacré à Dieu d’une telle façon, une partie de sa vie.
Lucie Parenteau
Pèlerine de saint Michel à plein temps
J'apprends énormément quand je passe de porte en porte demander aux gens de prier une dizaine de chapelet. Je sens que je peux leur être utile. Une fois la prière terminée, c’est incroyable comment ceux qui étaient réticents peuvent changer et ouvrir leur cœur. Il n’y a pas de doute que la Vierge Marie nous aide. Par cette expérience, on peut voir comment l’AMOUR manque dans le monde. On n’a pas besoin de faire de grandes choses pour voir comment les gens ont besoin d’amour. Et l’AMOUR véritable se trouve en Dieu. Fatima Cervantes – Mexique |
Pendant les tournées d’apostolat que nous faisons en tant que Pèlerins, nous avons l’opportunité de travailler avec tous les peuples et cultures. Le contact humain manque au monde actuel et un des faits les plus gratifiants de ce travail est que Dieu nous utilise souvent comme Ses instruments, pour apporter l’espoir aux autres. Dieu fait des miracles à chaque jour et dans la vie d’un missionnaire, nous avons souvent le bonheur de les voir s’accomplir. J’ai appris plus dans mes trois années avec les Pèlerins de saint Michel que dans mes dix ans de travail dans le monde et ceci m’a rapprochée de Dieu. Marie Anne Jacques – États-Unis |
Ce qui me motive à être un Pèlerin de saint Michel, c’est de pouvoir m’ouvrir aux besoins des autres et d’essayer d’y apporter une solution, que ce soit de les conseiller ou de les attirer à l’Église ou à un prêtre. J’aime aussi voir comment est vécue la foi catholique dans différentes parties du monde, connaître d’autres pays, leurs peuples, différentes cultures, langues et coutumes. Gustavo Martinez – Paraguay |
Je suis arrivée ici à l’âge de 15 ans et je travaille à plein temps depuis 10 ans déjà. Je crois vraiment que Dieu m’a emmenée ici pour mieux le servir. Le monde a besoin de justice, il a besoin de Dieu. Ici, c'est une bonne place pour employer ses talents au bien-être de l’humanité. Ces années ont été une occasion de me mettre au service des autres sans rien attendre en retour et de vivre avec des personnes qui se soucient du bien commun. Lucie Parenteau – Canada |
C'est un devoir pour chaque jeune d’être des témoins de la Vérité. Je suis missionnaire et ma famille faisait aussi partie de ce mouvement où l’on enseigne la Foi Catholique. L’expérience missionnaire restera pour toujours gravée dans mon cœur. Ce mouvement est unique parce qu'il unit l'économie avec la foi et dans cela, les Catholiques laïques ont une place très importante. En effet, ce sont eux que Benoît XVI invite à étudier la Doctrine Sociale de l’Église et à s’engager pour elle. Pascal Richard – Canada |
Pendant notre tournée d’apostolat, Pascal et moi, nous avons pu distribuer des circulaires et visiter ma famille et des amis pour les abonner au journal. Notre horaire journalier était composé du Rosaire, de la messe et de l’apostolat. Nous avons visité plusieurs familles qui avaient été abonnées par le regretté Pierre Marchildon. Ces gens étaient très heureux de se réabonner au journal. J’ai appris beaucoup. C’est très encourageant d’aller visiter les familles. On voit qu’elles ont besoin de notre visite et de ce contact personnel. Nous pouvons souvent leur apporter de l’espoir. Brian Crowe – Canada |