L'importance d'être un pèlerin de saint Michel

Melvin Sickler le jeudi, 01 octobre 2009. Dans Congrès

Réjouissez-vous d'avoir été choisis!

Melvin Sickler
Melvin Sickler

M. Melvin Sickler, apôtre infatigable de la route, est le champion de l’abonnement parmi les missionnaires èa plein-temps, avec 4556 abonnements recueillis cette année. Il est à plein temps depuis 34 ans pour l'Oeuvre de Vers Demain. Au congrès, représentant tous les Plein-Temps, M. Sickler nous a parlé avec son cœur d’apôtre. Il a donné un formidable exposé de l’importance de l’Œuvre de Vers Demain et de notre apostolat. Voici des extraits de cette conférence:

C’est avec des sentiments de joie et de bonheur que nous nous sommes réunis aujourd’hui à ce congrès international des Pèlerins de saint Michel, pour souligner une autre magnifique année d’apostolat que nous venons de terminer. Une chaleureuse bienvenue à vous tous, spécialement à ceux qui sont venus de loin, même de différentes parties de l’univers, pour être avec nous au congrès.

Quand nous nous rencontrons, nous sommes très heureux, pendant ces moments que nous vivons ensemble, parce que le journal Vers Demain est un refuge pour ceux qui désirent demeurer dans la bonne voie. Vers Demain nous a donné une foi qui peut déplacer les montagnes. Et les créditistes pratiquent l’état de grâce, l’état d’amitié avec Dieu qui donne la paix et la joie. Les apôtres actifs sont toujours heureux de se rencontrer, après s’être consacrés eux-mêmes sans salaire pour convertir et sauver les familles, en distribuant des circulaires et en abonnant les autres à nos incomparables journaux.

Cette année, nous fêtons le 70e anniversaire du journal français Vers Demain, le 60e anniversaire du port du béret blanc, et le 10e anniversaire du journal polonais «Michael». Personnellement, je fête aussi mon 34e anniversaire de Pèlerin à plein temps."

Le béret blanc, notre costume

Comme Pèlerins de saint Michel, nous portons toujours notre béret blanc quand nous faisons notre travail d’apostolat, quand nous remplissons des fonctions pour l’Œuvre de Vers Demain, dans nos allées et venues. Le béret blanc, c’est le costume, l’habit du Pèlerin de saint Michel. Par ce signe extérieur, nous prouvons que nous sommes des créditistes convaincus et nous rendons témoignage à la vérité du Crédit Social.

Le dessin du livre sur notre béret démontre que c’est par l’étude et en enseignant la vérité que nous travaillons à sauver des âmes pour le Ciel et à libérer les pays de la dictature de la Haute Finance, de la franc-maçonnerie et du communisme. La couleur blanche du béret signifie la pureté des objectifs que nous poursuivons et les moyens honnêtes employés pour atteindre ces objectifs. La flamme rouge signifie le feu de l’apostolat. L’or représente l’or pur de la sagesse. Notre béret porte les trois couleurs des mystères du Rosaire: blanc, rouge et or et les rayons lumineux représentent les Mystères lumineux, comme nous l’a fait remarquer, une dame.

Diane Guillemette, Lucie Parenteau, Florentine Séguin, Hélène Lachance
En plus de leur apostolat, les demoiselles accomplissent des fonctions différentes: Diane Guillemette est la cuisinière, responsable de la chorale avec Lucie Parenteau, sa voisine; Florentine Séguin est directrice, économe et sacristine, etc.; Hélène Lachance est la buandière, ménagère, fleuriste. Elles sont disponibles pour tout.

La première fois que j’ai visité les Pèlerins de saint Michel, j’ai été impressionné par le temps qu’ils consacrent chaque jour à la prière en commun: la récitation du Rosaire (trois chapelets), des prières de consécration, le chapelet de saint Michel et l’assistance à la sainte Messe tous les jours. J’ai cité plusieurs fois cet exemple à des personnes qui aujourd’hui ne prient plus, ou prient très peu.

Il y a moins de cinquante ans, dans la province de Québec, c’était un point d’honneur dans chaque foyer de réciter quotidiennement le chapelet en famille, immédiatement après le repas du soir.

La Croisade du Rosaire

A cause de cette magnifique dévotion du Rosaire, plusieurs ordres religieux ont été fondés dans la province de Québec, y compris l’Ordre des Pèlerins de Saint Michel; et les églises étaient remplies à pleine capacité à toutes les Messes du dimanche. Mais aujourd’hui, plusieurs familles ne prient plus, seulement un faible pourcentage de gens dans la province de Québec pratiquent leur Foi régulièrement. C’est très dangereux, parce que ceux qui excluent Dieu de leur vie et ne prient pas sont en danger de perdre leur âme. Comme notre apostolat est important, spécialement la Croisade du Rosaire, la visite des familles, pour prier avec elles des dizaines de chapelet et les encourager à la récitation quotidienne du chapelet.

Michal Baran, Stanislaw Cop, Szczesny Górski, Jerzy Lesiuk, Janusz Lewicki (au micro), Dr Jan Wilk, Marian Jurczynski, Kamila Zagajewska, Donata Wilk, Ewa Winkowska, Teresa Reyes, Jacek Morawa
Les Polonais venus au congrès, fêtaient cette année le 10e anniversaire de la fondation de leur journal «Michael» Sur la photo, de gauche à droite: Michal Baran, Stanislaw Cop, Szczesny Górski, Jerzy Lesiuk, Janusz Lewicki (au micro), Dr Jan Wilk, Marian Jurczynski, Kamila Zagajewska, Donata Wilk, Ewa Winkowska, Teresa Reyes, Jacek Morawa.

Nous recevons souvent des lettres à notre bureau, de gens qui nous disent qu’ils sont revenus à la pratique de la prière et à la récitation du Rosaire chaque soir, après avoir été visités par deux Bérets Blancs qui ont frappé à leur porte et ont prié avec eux. Quelle joie de lire ces lettres !

Graduellement, j’ai appris comment faire l’apostolat et la valeur même de l’apostolat. J’ai compris la signification du véritable amour envers le prochain.

La philosophie du Crédit Social, un trésor

J’ai commencé à comprendre plus ce qu’était l’Oeuvre de Vers Demain, à connaître la Doctrine Sociale de l’Église et comment la philosophie du Crédit Social est conforme à cette Doctrine. J’ai commencé à me considérer comme un millionnaire qui a trouvé un grand trésor, un trésor si précieux que nous ne pouvons pas l’évaluer; ce trésor est la philosophie du Crédit Social.

Une fois, Mme Gilberte Côté-Mercier nous donna une lumineuse conférence dans laquelle elle nous a dit que nous devrions nous réjouir d’être aussi riches, aussi choyés. Au premier abord, je n’ai pas compris le sens de ses paroles, j’étais raide pauvre, ne possédant que les vêtements que j’avais sur le dos. Mais par la suite, j’ai commencé à réaliser que nous étions vraiment très riches; nous avons un mouvement qui a toutes sortes de moyens à notre disposition pour atteindre les gens dans le monde entier.

Je ne pensais pas qu’aux richesses matérielles (telle que notre gigantesque œuvre de presse). Je pensais aussi aux amitiés inestimables que j’ai acquises en devenant Pèlerin de saint Michel, des amitiés avec des gens qui sont purs de cœur, des amitiés avec des gens qui ne travaillent pas pour des positions ni des honneurs, mais simplement pour le bien de leur prochain. Plus je travaillais avec des apôtres créditistes, plus je réalisais que j’étais vraiment privilégié, car l’objectif poursuivi par les créditistes est le bien et la prospérité pour tous les peuples de la terre, en leur apportant la paix et la prospérité jamais connues dans l’histoire de l’humanité. C’est cela, bâtir le Royaume de l’Immaculée. Oui, nous sommes vraiment riches !

Ensuite, j’ai médité sur notre nom: les Pèlerins de saint Michel. C’est le dimanche de la Miséricorde Divine, en 1962, que ce nom a été officiellement choisi pour les membres de notre Œuvre. Pèlerin, nom adéquat, puisque nous sommes présentement en pèlerinage vers le Ciel, et saint Michel Archange est notre patron. Quand nous partons pour une tournée d’apostolat, nous devenons de vrais pèlerins, quêtant nos repas et une place pour coucher dans les familles que nous rencontrons. La route devient littéralement notre demeure. Comme nous voyageons de ville en ville, en demandant par charité repas et hébergement dans les familles, nous nous remettons entre les mains de la Providence. Et nous trouvons plusieurs bonnes personnes qui nous reçoivent dans leur maison comme si nous faisions partie de leur famille. Quand nous revenons dans la région, pour continuer notre apostolat, ces bons samaritains sont encore heureux de nous accueillir. Ils comprennent que ceux qui aident l’apôtre reçoivent la récompense de l’apôtre."

«Donner de soi-même, c’est s’épuiser»

Peu de mois avant sa mort, Mme Gilberte Côté-Mercier, notre directrice, nous a dit:

«Donner de soi-même signifie quelque chose. Donner de soi-même, c’est plus que donner sa monnaie ou ses biens. Donner de soi-même, c’est s’offrir, s’user, s’épuiser. Et le moyen le plus sûr d’arriver à cette perfection du don de soi-même, c’est d’aller sur la route.

«Jésus n’a-t-il pas pris la route du Ciel à la terre? Quand Jésus enseignait la vie divine au monde, ses paroles étaient semées sur la route. Ses pieds bénis laissaient leurs marques sur les routes de la Palestine. Et sur le chemin, Il trouvait des esprits à illuminer, des cœurs à gagner et des corps à guérir. L’œuvre de Dieu s’accomplissait sur la route.

«Le programme de ceux qui veulent sauver les autres, sauver la société, peut seulement être la route. Laisser sa maison chaude et confortable pour affronter le nouveau, l’inconnu. C’est cela un Pèlerin.» — Mme Gilberte Côté-Mercier.

Comme Mme Mercier nous expliquait bien et toujours notre mission de Pèlerins de saint Michel  !

Ainsi nous devenons des pèlerins, des missionnaires, des apôtres de la route. Pendant mes premières tournées d’apostolat, je dois admettre que j’étais un peu maladroit et timide, parce que je ne comprenais pas totalement ce que signifie être apôtre. Malgré ces difficultés, j’ai fait la visite aux familles et j’ai reçu la grâce de comprendre notre Œuvre. Et c’est alors que j’ai compris ce que signifiaient les paroles suivantes dites par Mme Mercier: «Réjouissez-vous d’avoir été choisis.»

Mgr François Lapierre et le Cardinal Agré
S.E. Mgr François Lapierre, évêque de notre diocèse, a reçu à sa table le Cardinal Agré, les Archevêques et prêtres venus au congrès. Ils sont photographiés avec les prêtres de l’évêché et notre curé l’abbé Gérald Ouellette.

L’apostolat est une bonne route qui conduit à la sainteté. L’apostolat, c’est la joie de Dieu. La valeur d’un apôtre est incommensurable. Un apôtre est un homme spiritualisé. L’apôtre de Vers Demain est un homme ou une femme de discipline. Il se fixe des objectifs d’abonnements et de distributions de circulaires pour se stimuler et s’encourager dans son apostolat. L’apôtre comprend qu’il faut mettre le respect humain de côté et cultiver l’amour de la vérité et de la justice.

Si vous voulez le Crédit Social, faites plus de créditistes. Soyez apôtres en prenant des abonnements à Vers Demain autour de vous, en distribuant des circulaires par millions, en faisant la Croisade du Rosaire, en récitant le Rosaire quotidiennement. Mettons l’esprit du Crédit Social partout. Formons une opinion publique éclairée.

L’Évangile appelle les apôtres, enfants de lumière et sel de la terre. Notre-Seigneur est la lumière du monde et Il projette cette lumière de Foi sur Ses disciples. La terre est remplie des ténèbres du mal, mais par notre apostolat, nous apportons la lumière de la foi dans le monde, afin que les âmes puissent se convertir et cheminer dans la bonne voie. Nous sommes le sel de la terre parce que nous assaisonnons la vie de nos frères et sœurs par notre amour et notre zèle, nous les orientons à suivre avec détermination Notre-Seigneur…

Tendre vers la sainteté

Le but ultime de chacun et de tous doit être d’atteindre le Royaume des Cieux. Mais ici même, nous devons viser les hauteurs de la sainteté, car il y a différents degrés dans le Royaume des Cieux. Si nous voulons avoir une place élevée au Ciel, nous devons vivre intensément et quotidiennement notre consécration d’esclave de Jésus par Marie en se remettant complètement à la volonté de Dieu et en faisant tout pour Lui plaire. En d’autres mots, nous devons tendre à la sainteté. Et comme laïcs, nous savons que pour atteindre la sainteté, nous ne pouvons pas nous asseoir et être indifférents aux besoins de nos frères et sœurs du monde; nous ne pouvons pas ignorer les injustices qui se produisent autour de nous. Il est important que nous ayons une vie active de prière, en demandant au Ciel de nous assister dans ce que nous faisons. Mais nous devons aussi être fidèles à notre apostolat; nous devons demeurer des créditistes actifs.

Notre valeur est mesurée aux trésors célestes que nous avons acquis par nos bonnes œuvres. Quand viendra notre jugement, nous serons jugés selon l’amour que nous avons eu pour Dieu et notre prochain. Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’accomplit pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une sœur sont nus (déguenillés) et manquent de nourriture et que l’un d’entre vous lui dise: «allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous», sans leur donner les choses nécessaires à leurs besoins, à quoi cela sert-il ? Ainsi la foi, sans les œuvres, est morte en elle-même.

Des millions de pauvres en Afrique

Dans des copies précédentes des journaux Vers Demain et "Michael" nous avons écrit plusieurs articles sur le problème de la pauvreté à l’échelle mondiale. Des experts ont déclaré qu’à l’échelle mondiale, au-delà d’un milliard sept cent mille gens n’obtiennent pas assez de nourriture quotidiennement pour survivre. Un être humain sur six vit dans une pauvre cabane, sans eau courante, sans électricité. Chaque jour sur la terre, 40,000 enfants meurent de faim ou de maladies, à cause du manque d’argent.

Même ici en Amérique du Nord, nous voyons de plus en plus de chômeurs, de gens qui perdent leur gagne-pain et par conséquent leurs maisons. Des personnes qui gagnaient un bon salaire, font la queue à la soupe populaire pour obtenir leur nourriture quotidienne.

Comme catholiques, nous savons que c’est un devoir et une obligation pour chacun de travailler à l’établissement d’un meilleur système économique.

Mettons l’esprit du Crédit Social partout. Formons une opinion publique éclairée.

Le bénévolat est la force de Dieu. Autrefois, nos communautés religieuses de frères et sœurs, nos grands-pères, nos grands-mères, nos instituteurs étaient tous des gens qui se dévouaient bénévolement pour le bien commun.

 

Félicitations à nos Plein-Temps qui ont fêté un Jubilé au congrès

Thérèse Tardif Réjean Lefebvre
Thérèse Tardif, 55 ans Réjean Lefebvre, 45 ans

 

René Drouin Yvette Poirier Marcelle Caya
René Drouin, 40 ans Yvette Poirier, 40 ans Marcelle Caya, 40 ans

 

 Lucie Parenteau et ses parents Lucien et Carmel Parenteau  Jude Potvin
Lucie Parenteau, 10 ans, entourée de ses parents, Lucien et Carmel Parenteau, de l'Alberta Jude Potvin, 30 ans  

 

Melvin Sickler

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