Le but des Financiers: un gouvernement mondial

Alain Pilote le jeudi, 01 mars 2001. Dans Gouvernement mondial

Les Financiers savent très bien que les dettes des pays sont impossibles à rembourser, que le système financier actuel est défectueux à sa base, et qu'il ne peut engendrer que crises et révolutions. Mais c'est exactement ce qu'ils souhaitent ! Pourquoi ?

C'est parce que les Financiers se croient les seuls à être capables de bien diriger l'humanité, et c'est afin de pouvoir imposer leur volonté sur les individus et contrôler le monde qu'ils ont inventé un tel système d'argent-dette. Ils veulent amener toutes les nations du monde dans un tel état de crise que ces pays croiront n'avoir pas d'autre choix que d'accepter la solution « miracle » des Financiers pour les « sauver » de la catastrophe : la centralisation complète, une seule monnaie mondiale et un gouvernement mondial, où toutes les nations devront abandonner leur souveraineté.

Il existe présentement trois grandes régions ou blocs économiques dans le monde : l'Europe, l'Amérique du Nord, et l'Extrême-Orient (Japon, Corée du Sud, Taiwan, etc.). Sous le prétexte de devoir s'unir afin de pouvoir faire compétition aux autres grands blocs économiques, les pays membres de chacun de ces trois blocs décideront de se fusionner en un seul pays, formant ainsi trois super-Etats, et alors le gouvernement mondial unique sera presque atteint. C'est ce qui est en train de se passer actuellement, et c'est poussé par la « Commission Trilatérale », un organisme fondé en juillet 1973 par David Rockefeller, président de la Chase Manhattan Bank, de New-York. Le but officiel de la Commission Trilatérale est « d'harmoniser les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les trois grandes régions économiques du globe » (d'où le nom de « Trilatérale »).

Ce but est déjà presque atteint en Europe, où tous les pays membres de l'Europe Unie abandonnent peu à peu leur souveraineté nationale et laissent aux technocrates de la Commission Européenne, à Bruxelles, le soin de décider des politiques fiscales et monétaires de ces pays. En 2002, tous ces pays d'Europe abandonneront leur monnaie nationale pour partager une seule monnaie commune, l'Euro.

Assez curieusement, c'est ce modèle européen que le nouveau chef péquiste Bernard Landry souhaite pour un Québec indépendant, qui aurait alors moins de pouvoirs comme pays qu'il en a présentement comme province au sein du Canada. Où est la souveraineté là-dedans ? Landry se fait en réalité le promoteur d'un gouvernement mondial.

En ce qui concerne le bloc de l'Amérique du Nord, la fusion de ses pays membres est bien avancée avec le libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. D'ici quelques années, ce traité doit inclure aussi tous les pays d'Amérique Centrale et du Sud.

Ce qu'il faut retenir de tout cela, c'est que le système financier actuel, qui crée l'argent sous forme de dette, est le principal moyen des Financiers pour établir un gouvernement mondial, une dictature totale. La seule chose que les Financiers craignent, la seule chose qui peut les arrêter dans leur plan de conquête mondiale, est la réforme du système financier actuel, par l'établissement d'un système d'argent national honnête, sans dette, selon les principes de la philosophie du Crédit Social. Alors on réalise toute l'importance de la solution créditiste, et l'importance de la diffuser et de la faire connaître. C'est ce qui explique pourquoi Molotov, ministre soviétique des Affaires étrangères, avait dit dans les années 30 au Dr. Hewlett Johnson, archevêque de Cantorbery : « Nous savons tout au sujet du Crédit Social. C'est la seule théorie au monde que nous craignons. »

Alain Pilote

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