"Une femme ne doit pas s'habiller en homme”.

le jeudi, 01 mars 2001. Dans Catéchèses et enseignements

Tout catholique doit pratiquer la modestie chrétienne aussi bien au XXIème siècle qu'au XIXe siècle. Les lois de Dieu sont immuables. Hélas ! de nos jours notre pauvre société a perdu le sens de la pudeur : et elle suit aveuglément les modes sataniques.

Au sujet du port des pantalons pour les femmes nous lisons dans le Deutéronome, (XXIII, 5) :

"Une femme ne portera pas un habit d'homme et un homme ne mettra pas un vêtement de femme ; car quiconque fait cela est en abomination à Yahweh, ton Dieu."

L'article suivant est tiré de la brochure "Corruption des modes, Corruption des mœurs", un supplément de la revue "Défense du Foyer", novembre 1962, chapitre III, sur le vêtement féminin :

Le vêtement féminin

Semblablement, la robe des femmes et des jeunes filles, quand elle est suffisamment longue et ample, inspire le respect de cette autre fonction sainte qu'est la maternité ou de cet état privilégié dans l'Église qu'est la virginité. Celles qui adoptent maintenant le pantalon ne se rendent peut-être pas compte qu'elles abdiquent par là leur féminité ; ce qui est grave, car Dieu n' a pas voulu la confusion des sexes ; et la femme, la jeune fille qui joue même inconsciemment à l'homme risque fort de perdre cette délicatesse, ce respect de soi, cette modestie aux deux sens du mot (à la fois, humilité et respect de soi), qui sont les gardiennes de la fidélité conjugale et de la virginité, et comme le réservoir des trésors du dévouement et d'abnégation que Dieu a mis au cœur de la femme.

Sans compter que le pantalon, généralement collant et associé à un petit juste-au-corps qui ne voile pas du tout les formes, constitue pour les hommes et jeunes gens une occasion de mauvais désirs aussi redoutable que les jupes aux genoux laissant voir des mollets nus...

Pantalons collants, jambes apparentes, ou vêtements transparents, autant de modes à réprouver sévèrement comme étant causes de bien des péchés.

On arguera, bien à la légère, de la commodité.

Mais de quel poids est cet argument quand il est mis en balance avec la perte des âmes ?

Quelle femme croyante ne serait pas touchée par cet avertissement de Sa Sainteté Pie XII, dans le discours suivant :

"En acceptant de suivre telle ou telle mode audacieuse, elles font, par leur exemple, tomber les dernières hésitations qui retiennent une foule de leurs sœurs loin de cette mode, capable de devenir pour elles une source de ruine spirituelle.

"Tant que certaines toilettes provocantes restent le triste privilège de femmes de réputation douteuse, et quasi le signe qui les fait reconnaître, nul n'osera les adopter. Mais dès qu'elles seront portées par des personnes au-dessus de tout soupçon, on n'hésitera plus à suivre le courant, un courant qui entraînera peut-être aux pires chutes".

(NDLR : Depuis que le Pape Pie XII a prononcé ces paroles, les modes sataniques se sont accentuées et ont contribué à la déchéance de la société, à la destruction de la famille, à la perte de la foi... L'immodestie est pénétrée jusque dans les sanctuaires des églises.)

On invoquera peut-être, plus légèrement encore, le cas de sainte Jeanne d'Arc qui prit "vêtement d'homme" quand elle quitta Domrémy pour aller à la guerre. C'est oublier que la Pucelle choisit précisément un pourpoint très fortement attaché aux chausses par des aiguillettes pour décourager les tentatives d'une soldatesque sans scrupules et que cet ensemble était complété par une huque, semblable pour la coupe à la dalmatique des diacres, et descendant jusque vers les pieds. Que les femmes d'aujourd'hui préfèrent le pantalon, à la sottise des jambes nues en plein hiver, on les comprendrait ; mais, alors, qu'elles mettent une robe, ou une huque ! — par-dessus.

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