«Le Crédit Social est l'application de la doctrine sociale de l'Eglise», dit Mgr Frankowski de Pologne

le jeudi, 01 août 2002. Dans Catéchèses et enseignements

Mgr Edward Frankowski, évêque auxiliaire de Sandomierz en Pologne, est responsable, parmi les évêques polonais, de la doctrine sociale de l'Église. Voici des extraits de l'avant-propos qu'il a écrit pour les trois brochures de Louis Even sur le Crédit Social :

On devrait promouvoir le développement d'un monde meilleur pour la vie publique de notre pays par l'introduction de principes chrétiens, surtout dans le domaine économique. L'argent n'est pas le seul problème, mais c'est le plus urgent à régler, parce que les autres problèmes sont causés par l'argent. Les banquiers, qui ont le pouvoir de créer l'argent, sont les dépositaires et gérants du capital financier, et gouvernent le crédit et l'administrent à leur gré. Ils veulent nous mener au point où, pendant la moitié de l'année, nous vivons de ce crédit, et l'autre moitié, travaillons pour les taxes.

« Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l'organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains si bien que sans leur consentement nul ne peut plus respirer. » (Pie XI, Encyclique Quadragesimo Anno, n. 106.) « L'État... est tombé au rang d'esclave et devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les ambitions de l'intérêt. » (Quadragesimo Anno, n. 109.)

Le pouvoir de l'argent ou, en d'autres mots, le pouvoir des financiers internationaux, repose dans l'ignorance du peuple. Les financiers perdront leur pouvoir seulement lorsque le peuple découvrira leur escroquerie. L'État retrouvera alors sa force, et toute la société deviendra aussi plus forte. La force politique provient de la force publique. L'application de l'esprit chrétien dans la politique est donc la mission la plus importante et la plus urgente de l'histoire polonaise.

Une réforme économique pourrait être appliquée, spécialement par l'application du système de Crédit Social, qui est en accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique. Il semble donc que les propositions financières du Crédit Social ne sont pas seulement dignes d'être considérées par les plus hautes autorités économiques et politiques, mais aussi par la vaste multitude du public, afin d'appliquer ces principes dans notre vie économique et politique. Ces principes nous permettront de comprendre et d'élucider au plus haut point la situation dans laquelle nous nous trouvons présentement, et nous apporteront des solutions en accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique.

Mgr Edward M. Frankowski

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