La loi de Dieu interdit la contraception et l'avortement

le vendredi, 01 août 2003. Dans Catéchèses et enseignements

L'Église, interprète de la morale, nous le rappelle

Au Québec, 38.1 avortements sur 100 naissances

La guerre contre la race canadienne a été déclarée en 1969 par Pierre Elliot Trudeau du Parti Libéral, traître à la nation canadienne. La déchéance de la société a été provoquée par son infâme Bill Omnibus qui a légalisé le divorce, dépénalisé l'homosexualité et permis l'avortement en certains cas.

De 1969 à 1988, il y a eu au Canada plus d'un million d'avortements pratiqués en majorité clandestinement. En 1988, la Cour Suprême du Canada a sorti du code criminel l'avortement. Depuis ce temps-là, aucune loi civile n'existe pour protéger les vies à naître contre les avorteurs. Nous avons vu alors une avalanche d'infanticides effectués ouvertement dans les hôpitaux et les autres cliniques médicales. Les bébés sont condamnés au supplice de la torture et de la mort avant leur naissance. La province de Québec bat les records de 1988 à 1997, 250,00 avortements ; en l'an 2000, au Québec, 38.1 avortements sur 100 naissances.

Si l'on considère, en plus des avortements, le grand fléau de la contraception par l'usage de la pilule, par les diverses méthodes de stérilisation, des millions de naissances sont interceptées. Un véritable suicide collectif, un génocide. Les guerres sanguinaires ne font pas autant de ravages. Dans la seule province de Québec en 20 ans, de 1975 à 1995, les actes dits « thérapeutiques », incluant avortements et interventions thérapeutiques pour stérilisation, s'élevaient à 1,334,497, sur ce nombre 560,226 avortements. Et nos taxes vont pour financer ce carnage.

Hélas ! dans nos écoles d'État du Ministère de l'Éducation du Québec et même dans les écoles privées financées par des octrois du gouvernement, on initie les enfants au vice. Dès le début du secondaire, on met à la disposition des jeunes des contraceptifs. On donne la pilule à des filles de 12 ans. On leur propose l'avortement si elles sont enceintes et, on leur dit de ne pas en parler aux parents. Si des parents informés veulent épargner leurs enfants de cet entraînement à la prostitution, Protection de la Jeunesse peut les poursuivre en Cour et les accuser de ne pas vouloir protéger leurs enfants. Voilà où nous en sommes rendus dans les écoles d'État athées dudit Ministère de l'Éducation et même dans les écoles privées financées en partie par des octrois du gouvernement.

Cette initiation à la débauche et à la contraception dans les écoles sans Dieu ne date pas d'aujourd'hui. En 1974, après six ans d'enseignement dans un collège privé dirigé par une communauté religieuse masculine, Daniel Saint-Aubin donnait sa démission comme enseignant pour des raisons que nous avons mentionnées ci-haut. Carrefour Chrétien publiait dans son édition de janvier-février-mars 1975 une communication du professeur, adressée à ses élèves. Nous vous livrons une partie de cette communication enrichie par des citations de Papes pour bien montrer la position de l'Église catholique contre la contraception. Cet exposé basé sur l'enseignement infaillible de l'Église est très bien présenté sous forme de questions et réponses. Nous jugeons opportun d'éclairer nos lecteurs sur ce sujet controversé. Nous citons seulement les questions traitant de la contraception.

Il faut suivre la morale chrétienne

De la revue Carrefour Chrétien

1. Appartient-il à l'OPINION de chaque catholique de décider du caractère bon ou mauvais de la contraception ? Non.

Là-dessus, il ne faut pas se fier en effet à son "opinion personnelle", mais suivre la loi morale telle qu'enseignée par l'Église. C'est ce que rappellent d'ailleurs deux papes, Pie XI et même Paul VI :

a) "C'est pourquoi dans les questions qui sont soulevées aujourd'hui à propos du mariage, que les fidèles ne se fient pas trop à leur propre jugement, et qu'ils ne se laissent pas séduire par cette fausse liberté de la raison humaine qu'on appelle « autonomie » (...) Le propre des vrais chrétiens, savants ou non, est de se laisser gouverner et conduire, en tout ce qui concerne la foi et les moeurs, par la Sainte Église de Dieu, par son suprême Pasteur, le Pontife romain, qui est lui-même dirigé par Notre-Seigneur Jésus-Christ. (Pie XI, Encyclique Casti Connubii).

b) "Les conjoints ne sont pas par conséquent libres de procréer à leur guise, comme s'ils pouvaient déterminer de façon entièrement autonome les voies honnêtes à suivre, mais ils doivent conformer leur conduite à l'intention créatrice de Dieu, exprimée dans la nature même du mariage et des actes, et manifestée par l'enseignement constant de l'Église" (Paul VI, Encylique Humanae Vitae, no 10).

2. Est-ce l'Église qui a "inventé" la loi morale, tant naturelle qu'évangélique ? Non.

"L'Église, à vrai dire, ne s'étonne pas d'être, à la ressemblance de son divin Fondateur, « un signe de contradiction » (Luc II, 34) ; mais elle ne cesse pour autant de proclamer, avec une humble fermeté, toute la loi morale, tant naturelle qu'évangélique. Ce n'est pas elle qui a créé cette loi, elle ne saurait donc en être l'arbitre, elle en est seulement la dépositaire et l'interprète, sans pouvoir jamais déclarer licite (permise) une chose qui ne l'est pas à cause de son intime et immuable opposition au vrai bien de l'homme" (Paul VI Humanae Vitae, no 18)

3. (...)

4. L'Église admet-elle l'usage des contraceptifs ? Non

a) "Tout usage du mariage, quel qui soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'une faute grave" (Pie XI, Casti Connubii) ;

b) "Tout attentat des époux dans l'accomplissement de l'acte conjugal ou dans le développement de ses conséquences naturelles, attentat ayant pour but de le priver de l'énergie qui lui est inhérente et d'empêcher la procréation d'une nouvelle existence, est immoral, et qu'aucune « indication » ou nécessité ne peut transformer une action intrinsèquement immorale en un acte moral et licite. Cette prescription est en pleine vigueur aujourd'hui comme hier et elle sera encore telle demain et toujours, parce qu'elle n'est pas un simple précepte de droit humain, mais l'expression d'une loi naturelle et divine" (Pie XII, Discours du 29 octobre 1951) ;

c) "Nous devons déclarer encore une fois qu'est absolument à exclure, comme moyen licite de régulation des naissances, l'interruption directe du processus de génération déjà engagé (...) Est pareillement à exclure, comme le Magistère de l'Église l'a plusieurs fois déclaré, la stérilisation directe, qu'elle soit perpétuelle ou temporaire tant chez l'homme que la femme. Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation" (Paul VỊ, Humanae Vitae, no 14).

5. Pourquoi la contraception est-elle condamnable ?

La fonction sexuelle a sa raison d'être dans la propagation de l'espèce. C'est pourquoi la contraception est un péché, tout comme le vice solitaire, (tout comme l'homosexualité) car ils constituent tous deux (trois) un outrage à la loi naturelle et à la loi divine, puisque la fonction sexuelle est volontairement détournée de sa raison d'être.

6. Y a-t-il dans la Bible, un passage où Dieu condamne un homme qui a détourné la fonction sexuelle de sa raison d'être ? Oui.

C'est l'épisode d'Onan (d'où le terme : onanisme) qu'on trouve au livre de la Genèse, chapitre 38, versets 8 à 10.

7. Dans son Encyclique Humanae Vitae condamnant la contraception, Paul VI exigeait-il que les prêtres, en plus des fidèles, obéissent à son enseignement ? Oui.

"Chers fils prêtres, (...) soyez les premiers à donner, dans l'exercice de votre ministère, l'exemple d'un assentiment loyal, interne et externe, au Magistère de l'Église (...) Vous savez qu'il est de souveraine importance, pour la paix des consciences et pour l'unité du peuple chrétien, que, dans le domaine de la morale comme dans celui du dogme, tous s'en tiennent au Magistère de l'Église et parlent un même langage." (Paul Vi, Humanae Vitae, no 28).

(...) Après avoir dénoncé les moyens contraceptifs, Pie XI dit (au sujet des autorités religieuses qui approuveraient la contraception, tel que le cas de l'école secondaire où enseignait Daniel Saint-Aubin) :

"Si d'ailleurs un confesseur, ou un pasteur des âmes — ce qu'à Dieu ne plaise – induisait en ces erreurs les fidèles qui lui sont confiés, ou si du moins, soit par une approbation, soit par un silence calculé, il les y confirmait, qu'il sache qu'il aura à rendre à Dieu le Juge suprême un compte sévère de sa prévarication ; qu'il considère comme lui étant adressées ces paroles du Christ : "Ce sont des aveugles, et ils sont les chefs des aveugles ; or, si un aveugle conduit un aveugle, ils tombent tous deux dans la fosse." (Matt., XV, 14) (Pie XII, Casti Connubii)

Daniel Saint-Aubin

 


Réflexions de Vers Demain

Le Pape Jean-Paul II appuie tout l'enseignement infaillible de ses prédécesseurs en matière de dogme et de morale. À différentes reprises, il a rejeté la contraception. Lors d'un séminaire concernant la transmission de la vie, à l'Université catholique du Sacré-Cœur de Rome, en 1984, il a reproché aux prêtres d'être trop tolérants face à la contraception.

"Ce serait une grave erreur" d'insister le Pasteur suprême, de laisser entendre que la « norme de l'Église » concernant l'usage des contraceptifs "n'est en soi qu'un idéal qui peut donc être adapté... réduit... jusqu'aux possibilités concrètes de l'homme... Notre charité pastorale à l'égard des époux, a-t-il précisé, consiste à être toujours prêts à leur accorder le pardon pour leurs péchés par le biais du sacrement de Pénitence et non pas à diminuer à leurs yeux la grandeur et la dignité de leur amour conjugal". (Informateur, du 8 au 21 avril 1984).

Si les enseignements de l'Église avaient été mis en pratique au Canada, la nation canadienne ne serait pas menacée par la dénatalité. Au Canada, l'État est séparé de l'Église depuis plusieurs décades. Il n'est pas étonnant que nous soyons affligés par la légalisation de l'avortement, par des lois en faveur de la contraception, de l'homosexualité, par le laïcisme scolaire... Autrefois le Christ-Roi régnait sur la nation canadienne. Le laïcisme social et politique a détrôné le Christ-Roi ; C'est Satan, le Prince des Ténèbres, qui a pris la place. La cellule familiale se désagrège. Notre peuple court vers sa ruine par la profanation des lois saintes du mariage.

"Ceux qui abandonnent le Seigneur seront réduits à néant", affirme l'Écriture. Jésus, Rédempteur et Maître du monde, a dit : "Sans Moi, vous ne pouvez rien faire."

Travaillons au règne du Christ-Roi. Nous devons, selon les termes de Pie X, "tout restaurer dans le Christ". Conformons notre vie privée aux enseignements du Christ et de notre Mère la sainte Église. Que les familles établies sur le sacrement du mariage chrétien reprennent le chapelet quotidien en famille et s'éloignent de toute pratique païenne. Qu'elles deviennent comme leurs ancêtres des vignes fécondes qui fourniront à la patrie d'honnêtes citoyens et à l'Église une moisson abondante de vocations sacerdotales et religieuses.

Yvette Poirier

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