Grâce à l'apparition de la Vierge de Guadaloupe, de 1532 à 1537, dix millions d'Indiens reçurent le baptême

le mardi, 01 octobre 2002. Dans Église catholique romaine

Dans le livre "La Vierge de la Guadaloupe, Impératrice des Amériques », écrit par Mgr Charles-Eugène Roy, p.d., les passages suivants démontrent les millions de conversions suscitées parmi les Indiens, grâce à Notre-Dame de la Guadaloupe :

Nous savons qu'au soir de Noël 1531, sitôt terminées les grandioses cérémonies d'installation de l'Image miraculeuse de Notre-Dame à l'Ermitage de Guadaloupe, les foules qui, au cours de la quinzaine précédente, avaient pris l'évêché d'assaut, changèrent simplement de rain-de-vent et mirent le cap en direction du Tepeyac. Un flot ininterrompu de pèlerins commença à défiler devant l'Image Sainte. Le premier résultat de cette ruée vers Notre-Dame fut la conversion en masse des Indiens et leur fidélité indéfectible à leur céleste patronne.

Idolâtres réfractaires au baptême

L'histoire nous apprend que, « au début, les Indiens furent très réfractaires au baptême, surtout à cause des anciennes coutumes charnelles de la multitude de femmes ». L'idolâtrie comblait leur besoin naturel de religion, les sacrifices humains régalaient leur soif de sang et la polygamie assurait à leur orgueil fruste le prestige qu'ils ambitionnaient et à leurs tendances licencieuses, la satisfaction qui les enivrait. Cela explique amplement le fait que, de 1524 à 1532, malgré l'apostolat intense des douze premiers missionnaires franciscains devenus par la suite quelques centaines, moins d'un million d'Indiens avaient accepté le baptême, des enfants pour la plupart et des pauvres... roturiers comme Juan Diego. Or, fait extraordinaire et unique dans l'histoire de l'Église, au cours des cinq ans qui suivirent les apparitions, de 1532 à 1537, une dizaine de millions reçurent le baptême et s'enrôlèrent dans la grande armée catholique. Et cela, tout à fait spontanément.

"Passant ruisseaux et rivières, raconte le missionnaire historien, Motolinia, exposés à beaucoup de peines et périls, les enfants et les adultes, ceux qui étaient en santé et les malades de toutes les régions, et même les vieillards décrépits venaient recevoir le baptême. » Et voici comment il décrit leur anxiété : « Les uns demandent, les autres importunent, d'autres le demandent à genoux... en gémissant et se décourageant ; d'autres le demandent et le reçoivent en pleurant et poussant des soupirs... » Non seulement ils viennent spontanément, ils viennent encore en nombre : « Je dis en vérité, continue Motolinia, que les cinq ans que j'ai passé en ce monastère de Quecholac, un autre prêtre et moi nous avons baptisé quatorze mille deux cents, imposant à tous l'huile et le Saint-Chrême »,

Pureté des mœurs

Tous renoncent de bon gré à leurs pratiques licencieuses : « Il a plu à Notre-Seigneur, ajoute le même missionnaire, que les Indiens, de leur propre volonté, depuis cinq ou six ans, en cette partie, ont commencé à se contenter d'une seule femme... Il y eut des jours où 750 couples contractèrent mariage ; et dans cette mission de Tlaxcala, et dans une autre, plus de mille couples se marièrent en un jour. ».

Bien plus, toutes les classes entrent dans le mouvement : « Dans ce village de Tehuacan — c'est toujours le Père Motolinia qui parle, — le jour de Pâques 1540, on vit une chose mémorable. Des Indiens et des seigneurs principaux de quarante provinces et village vinrent assister aux offices divins de la Semaine Sainte, et quelques-uns d'entre eux firent jusqu'à cinquante et soixante lieues (200 à 264 kilomètres), sans y être forcés ni appelés ; et parmi ceux-ci il y en avait de douze nations et de douze langues différentes. Tous, après avoir entendu les Offices divins, firent une prière spéciale à Notre-Dame-de-la-Conception, tel est le nom du monastère. Ceux qui viennent ainsi aux fêtes en amènent toujours beaucoup avec eux pour les baptiser, les marier et les confesser ; et c'est pourquoi il y a toujours un grand concours de gens dans ce monastère. ».

La croix salvatrice de Jésus

Il va de soi qu'il fallut faire appel à des renforts. Les Augustins et les Dominicains vinrent alors prêter main forte aux Franciscains. D'autre part, il n'est question ici que des principales tribus mexicaines. La raison de tout cela ? La voici, des lèvres de l'historien protestant Bancroft : « En 1531, arriva un fait qui a contribué pour beaucoup à la suppression de l'idolâtrie, et ce fut l'apparition miraculeuse de la Vierge de Guadaloupe », « Lorsque, écrit Monseigneur Martinez, archevêque de Mexico, les races qui peuplèrent le continent apprirent qu'ils avaient une Mère, elles brisèrent les autels de mort sur lesquels elles adoraient les idoles sanguinaires ; et sur les cimes des montagnes, et sur les tours des nouveaux temples, et sur les coeurs transfigurés par le baptême, s'érigea la croix salvatrice de Jésus, symbole d'amour, de rédemption et d'espérance.

"Doit-on rechercher la cause de notre rapide évangélisation dans le zèle héroïque de nos missionnaires ou dans la docilité ingénue de notre esprit, dans l'efficacité triomphale de l'Évangile ? Tout cela y contribuera sans doute, mais la clef du merveilleux phénomène est celle-ci : ce fut une Image bénie que l'on regarde de toutes les régions d'Amérique ; ce fut le mot d'amour qui retentit par tout le continent ; ce fut le mystère de vie qui se réalisa quand les mains de la Vierge mirent dans le manteau de notre race les roses d'amour. La parole fit au coeur une blessure d'amour, et quand l'amour a triomphé, il est très facile à la lumière d'inonder les âmes. »

Pentecôte renouvelée

N'est-il pas légitime de croire à une Pentecôte renouvelée, confirmation additionnelle de l'authenticité des faits de Guadaloupe et de leur caractère surnaturel, en même temps que l'inauguration de l'évolution de ces faits destinés à pétrir toute la vie mexicaine ?

« Comme j'écris pour des amants de la Vierge Sainte, commente Monseigneur VACHON (alors qu'il était évêque de Québec) je ne m'attarderai pas davantage à parler des preuves nombreuses de l'authenticité miraculeuse de l'Image. On la sent malgré soit ; quelque chose de surnaturel en découle et les Pèlerins innombrables qui se pressent sans cesse devant elle après avoir fait, à genoux les bras en croix, la distance qui sépare la porte centrale du maître-autel, nous en convainquent. »

Toutes les classes, tous les âges, toutes les maladies et infirmités, toutes les intentions et angoisses y passèrent. Du haut de son reliquaire richement décoré et précieusement gardé, la Vierge brune reçoit ses enfants « avec une douce compassion ».

Mgr Charles-Eugène Roy

Vous pouvez vous procurer au bureau Vers Demain le beau livre de 288 pages, de Mgr Charles-Eugène Roy, "La Vierge de Guadaloupe, Impératrice des Amériques". Il coûte $16 avec les frais postaux. Vous faites le chèque ou le mandat de poste au nom de Vers Demain et vous l'envoyez à l'adresse suivante : Journal Vers Demain, 1001 Principale,  Rougemont, P.Q., JOL IMO

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