Nous empruntons cet article très éclairant d'un petit feuillet édité par l'Association Notre-Dame du Pointet, B. P. 4, 03110 Broût-Vernet, France :
La fin de l'année 2000 a vu le succès inouï auprès des enfants d'Halloween, ou « fête des sorcières ».
Que de déguisements macabres et provocants amusent les enfants d'aujourd'hui ! Cela montre l'avilissement de notre jeunesse et la démission des parents qui sont prêts à accepter toutes les modes. Cependant, nous restons dans le domaine des jeux, des amusements malsains et très dangereux, qui ne demandent pas d'efforts.
Mais, ce qui est incompréhensible, et donc très inquiétant, c'est de voir aujourd'hui l'engouement des enfants pour des livres de 400 à 600 pages, sans aucune illustration. Ils les dévorent alors qu'aucun d'eux n'aime vraiment lire. Et ces livres qui exercent une séduction irrésistible, une fascination captivante auprès des enfants — dès l'âge de 10 ans – ont un nom : c'est la collection de « Harry Potter ». Les parents eux-mêmes s'étonnent et parfois se réjouissent : « mon fils, ma fille se met enfin à lire ! »
Cette nouvelle génération de jeunes, qui habituellement était rivée sur la télévision, les vidéos, les jeux électroniques ou les ordinateurs, se passionne maintenant pour ces énormes livres.
Quarante millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde depuis juillet 1997. Du jamais vu !
Mais quel est donc cet auteur génial qui sort soudain de l'ombre ?
C'est une Écossaise, née en 1965. Elle porte le nom de Madame Rowling. Divorcée, elle élève une fille unique. Après quelques études littéraires, elle travaille comme secrétaire pour Amnesty International. Bientôt elle se retrouve au chômage et connaît une grande misère matérielle. Et voilà que soudain, en 1996, alors qu'elle est dans le train de Londres à Manchester, elle a une illumination sur un projet littéraire avec « Harry Potter ». Et cette collection comportera 7 volumes, afin d'atteindre la perfection.
Un volume paraîtra chaque année.
Madame Rowling a-t-elle un but avoué ? La gloire qui l'entoure désormais l'a poussée aux confidences. Le 19 octobre 2000, elle déclare à un journaliste du « London Times » :
« Ces livres aident les enfants à comprendre que ce faible et débile Fils de Dieu n'est qu'une plaisanterie qui a encore la vie dure mais qui sera humilié, anéanti lorsque viendra le déluge de feu. »
À travers le déluge de feu, Mme Rowling fait certainement allusion à son 4e volume qui compte 652 pages et qui s'appelle « Harry Potter et la coupe de feu ». En fait, c'est dans ce tome que Satan va s'incarner en prenant :
De la matière osseuse d'un mort
de la chair d'un vivant
du sang d'Harry Potter !
Et tout cela dans un rite dans lequel les paroles présentent une forte analogie avec celles de la consécration de la Messe.
Comment, dès maintenant, ne pas conclure avec certitude que l'inspiration et le succès de ces livres sont diaboliques !
Mais allons plus loin dans nos investigations.
Qui est le héros ?
Harry Potter est un enfant de 11 ans orphelin, qui est recueilli par son oncle et sa tante. Là, il mène une vie pauvre et triste. Et voici qu'un jour sa vie bascule : il apprend qu'il est inscrit au collège Poudlard, célèbre école de sorcellerie. En fait, ses parents étaient d'illustres sorciers qui ont été assassinés par le terrible magicien Valdemort.
Harry Potter possède lui aussi un grand pouvoir magique qu'il va exploiter soi-disant pour le bien. Et c'est ce qui en fait un héros sympathique, séduisant les jeunes. À sa naissance Valdemort lui a laissé un terrible sort qui lui a laissé sur le front une cicatrice indélébile en forme d'éclair, qui devient douloureuse dès que Satan s'approche de lui. Les baguettes magiques que possèdent Valdemort et Harry Potter sont jumelles, elles contiennent toutes deux une plume du même phénix.
Le jeune lecteur est donc dans un univers de laideur, de sorcellerie, de magie, d'ésotérisme, dépeint dans le détail et proposé à l'imagination si impressionnable des enfants.
Dans cette école, les enfants apprennent à se servir du pouvoir de malédiction et à se nuire les uns et les autres. Un professeur enseigne les malédictions irréversibles qui assurent une domination complète de la victime.
L'ambiance de l'école a de quoi plaire aux jeunes actuels, car c'est vraiment la libération de toute morale ; l'autorité des professeurs est bafouée ; c'est aussi le règne du mensonge, de la paresse, de la haine, de la vulgarité, du mauvais goût...
De plus, il y a des émotions fortes qui captivent les enfants : l'angoisse est omniprésente, avec des scènes d'horreur par le contact habituel avec les forces occultes du mal.
Bien entendu, la collection présente une progression dans l'horreur !
Dans le tome IV, le point culminant est la description sans équivoque d'un rituel satanique, qui comprend un meurtre d'enfant, des profanations de défunts et de cimetières, un sacrifice sanglant et des blasphèmes.
Chaque année scolaire commence le 31 juillet, date de naissance de l'auteur. Celle-ci dans une vue prophétique écrit : « Je ne serai pas étonnée que le 31 juillet devienne dans l'avenir, la fête de Harry Potter. On écrira des livres sur lui, tous les enfants de notre monde connaîtront son nom ».(tome 1, page 18)
Le début de chaque année consiste à préparer la célébration d'Halloween en grande pompe. Bien sûr on parle encore des fêtes de Noël et de Pâques, mais elles sont vidées de leur contenu religieux. Les cantiques encore connus sont transformés d'une manière grossière et on multiplie les ripailles et les cadeaux.
Il faut affirmer qu'à travers la vie du héros, Harry Potter, l'imagination puis l'âme des enfants sont profondément marquées, souillées et inclinées au mal de quatre manières :
Pour l'auteur, la fin justifie les moyens. C'est pourquoi Harry Potter est proposé à l'admiration des enfants, parce qu'il se tire d'embarras par la haine, la vengeance, le mensonge, la désobéissance.
L'oncle et la tante de Harry sont ridiculisés parce qu'ils ne vont pas dans son sens. Parce qu'il sont contre la magie, ce sont de pauvres attardés qui ne comprennent rien à rien. L'auteur à travers eux s'attaque aux Maldus, les chrétiens fidèles, et s'en moque allègrement.
Chacun sait que toute forme de magie est diabolique, quelle que soit l'intention que l'on se propose. En effet, que l'on cherche à jeter des sorts ou à les enlever par des rites magiques, on fait toujours appel aux puissances démoniaques qui acceptent de se prêter à ce jeu pour mieux nous dominer.
Le catholique lui, dans l'épreuve, recourt seulement à Dieu par la prière, les sacrements ou les exorcismes.
Il y a un état d'esprit essentiellement différent entre le catholique et celui qui s'adonne à la magie.
Le catholique réalise qu'il n'est qu'une créature, et que sa prière ne sera exaucée que si elle est humble et également si c'est le bon vouloir de Dieu.
Celui qui pratique la magie traite les puissances occultes comme si elles étaient à son service, avec orgueil : « Vous serez comme des dieux ».
Harry Potter recourt sans cesse aux pratiques magiques pour triompher de toutes les situations. C'est donc un encouragement pour les enfants à l'imiter.
Nous avons déjà donné des exemples de ce qui est proposé aux enfants dans ce domaine.
Pour conclure, il nous suffit de rappeler cette parole de Notre-Seigneur :
« Si quelqu'un fait tomber dans le péché l'un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui mit une pierre au cou et qu'on le jetât dans la mer. » (Saint-Marc 9,42)