Chaque année, le mois d’août nous amène deux grandes fêtes de Marie : L’Assomption et le couronnement de Marie, appelé aussi la fête de Marie, Reine du monde. Ce sont aussi les quatrième et cinquième mystères glorieux du Rosaire, qui nous fait méditer sur la vie de Jésus et de Marie. La mission de Marie a été tout à fait unique : être la Mère du Fils de Dieu, et c’est pour cela que Dieu l’a « comblée de grâces » (Luc 1,28) en la créant sans péché (L’Immaculée Conception) ; Marie a étroitement collaboré à la mission de son Fils pour le salut du genre humain, l’accompagnant jusqu’au pied de la Croix où, par l’intermédiaire de l’apôtre saint Jean, Dieu nous l’a donnée comme Mère : « Fils, voici ta Mère » (Jean 19, 25-27). Une dévotion bien comprise envers Marie ne peut que nous amener à Jésus. Toute la mission de Marie peut être résumée dans ces paroles qu’elle a prononcées lors des noces de Cana : « Faites tout ce qu’il (Jésus) vous dira » (Jean 2, 5). Et pour ceux qui ont trop peur d’aimer ou d’honorer Marie, dites-vous que personne ne pourra jamais aimer plus Marie que Jésus lui-même, et qu’en honorant sa Mère, c’est Jésus qu’on honore.
Louis Even, le fondateur de Vers Demain, a eu toute sa vie une grande dévotion à Marie, qu’il a voulu transmettre aux autres. En 1964, après s’être remis d’une grave maladie, il disait : « J’ai eu un sursis ; j’ai beaucoup aimé la Vierge Marie, mais je ne l’ai peut-être pas fait assez aimer. » M. Even a vécu encore dix années, où il a beaucoup écrit sur les différentes apparitions de Marie à travers le monde, qui reprennent essentiellement les mêmes paroles de Marie à Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
La première partie de ce numéro de Vers Demain est consacrée à ces mystères de Marie, son Assomption et son couronnement au ciel. Et la deuxième partie est consacrée à un autre mystère – pas du tout d’origine divine celui-là – le fonctionnement du système financier actuel, qui crée des dettes impayables et met en esclavage tous les peuples de la terre. Et M. Even y apporte une solution, appelée « démocratie économique » ou « crédit social », qu’il a appelée « une lumière sur mon chemin », et y a consacré toute sa vie, car elle permettrait l’application du christianisme en économie. Si ces termes peuvent vous sembler forts, nous vous invitons à lire et étudier les articles dans la seconde moitié de ce numéro de Vers Demain, en commençant par l’explication de Geoffrey Dobbs, qui définit le crédit social comme étant « la confiance qu’on puisse vivre ensemble en société » et que cette confiance « atteint son maximum lorsque la religion chrétienne est pratiquée, et atteint son minimum lorsqu’on nie le christianisme ou qu’on s’en moque. »
M. Dobbs conclut avec ce qui suit : « Le Crédit Social n’est pas avant tout une question d’argent, mais essentiellement une tentative d’appliquer le christianisme dans les questions sociales, dans la vie en société ; et si le système d’argent se trouve être un obstacle à une vie plus chrétienne (et c’est effectivement le cas), alors nous, et tout chrétien, devons nous soucier de ce qu’est la nature de l’argent, et pourquoi l’argent est un obstacle. »
Si on comprend cela, alors on peut comprendre pourquoi le célèbre écrivain français Honoré de Balzac disait : « La bataille finale de la chrétienté se fera autour du problème de l’argent, et tant que ce problème ne sera pas résolu, il ne pourra y avoir d’application universelle du christianisme. »
Mettre fin à l’obstacle financier qui empêche une vie plus chrétienne, c’est la mission de Vers Demain et le charisme principal de son fondateur, Louis Even.
Bonne lecture !